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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, juillet 10, 2025

10ème de juillet - pain yaourt matin, déjeuner avec les toulonnais, pas de tentatives au jardin de la Vierge de Saint-Joseph mais hommage à Boualem Sacem, Nôt dans la cour d’honneur

 


Matin courses rapide : petit pain de son, yaourts, crevettes



Un coup de téléphone pendant que je rattrape une partie de mon retard internet me rappelle (j’avais totalement oublié, honte à moi) que les toulonnais faisaient un détour par Avignon en allant vers Grignan et m’invitaient à déjeuner, ce qu’avons fait place Crillon



Rentrée dans l’antre, ai vaqué un peu, siesté et ne me suis pas réveillée à temps pour le premier programme des tentatives au jardin de la Vierge du lycée saint Joseph pour lesquelles j’avais un billet, pensé à tenter d’avoir une place pour la première lecture dans le cloître du palais de Benoit XII  assurée par le théâtre des Halles à 19 heures mais cela ne me permettait pas d’assister à l’hommage à Boualem Sacem en entrée libre organisé au jardin de la Vierge à 20 heures.. ai donc opté pour lui (avec Laure Adler, Patrick Boucheron, Jack Lang, Delphine Minoui, Gwenaël Morin et Tiago Rodriguez) en arrivant un peu en avance pour avoir une place - et ce furent des lectures par chacun de ces participants à tour de rôle de passages de romans, d’articles… choisis et bien choisis par Laure Adler (regrette tout de même nettement les Tentatives… tant pis pour moi)



Un peu juste pour repasser par l’antre et j’avais vaguement peur que mon esprit de contradiction qui me dictait d’assister à ce spectacle (NÔT) dont on disait du mal, renommée renforcée par la découverte que j’avais une très mauvaise place dans les hauteurs et par en bout de rang soit mis en échec et que je renonce à ressortir… ai un peu trainé et fort peu attendu, suis arrivée à trouver une place en bout de rang, cinq étage plus bas que ma place d’origine, me suis carrée même si frissonnais un peu et attendu

Sur le programme le spectacle était présenté ainsi :

« Parce qu’il a été trompé, le sultan a juré de faire exécuter chaque matin la femme qu’il aura épousée la veille. Shéhérazade se porte volontaire pour l'épouser et lui raconte chaque nuit un conte dont elle interrompt la fin au matin, ajournant ainsi son exécution. Dans Les Mille et Une Nuits, chef-d’œuvre de la littérature arabe, Marlene Monteiro Freitas entrevoit un exercice de survie. De la tradition orale, ces contes ont gardé l’énergie des histoires qui circulent et sont sans cesse réinventées. La chorégraphe capverdienne traduit par le geste ce flux de paroles qui s’engendrent, se croisent et se contredisent. La scène devient l’espace ambigu dans lequel s’affrontent le vice et la vertu, le grand et le petit, le désir et son ombre. Dans la cour du palais des Papes, NÔT ajoute une nuit à l’infini. »



Photo Christophe Raynaud de Lage


Alors : il y a de la scatologie, il y a des horreurs, il y a des fumigènes que le petit vent frais de la cour promenait vers nos gorges… je m’obstine à ne pas comprendre en quoi cela raconte quelque chose pouvant se reporter aux Mille et une nuit (en lisant oui, devant le spectacle non) on parle d’une chorégraphie mais voulu ou non c’est basé sur du rythme, des instruments (percussions instrumentales et improvisées par des claquements de tissus, et guitares électriques) et des voix et finalement en prenant cela pour un concert c’est loin d’être nul et parfois fort bon (n’étais pas seule de cet avis).


4 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

J'espère que les comédiens ont pu s'évader de leur prison… =/=

mémoire du silence a dit…

Un beau plateau pour rendre hommage à Boualem Sansal ...

Brigetoun a dit…

peut être pas, c'est pourquoi on les retrouve tous les soirs même s'ils sont démoralisés par les nombreux départ (sourire.. je pense que si ils sont délivrés)

Brigetoun a dit…

oui ! même si certains (des défenseurs de sa cause) trouvaient que l'hommage aurait pu être plus importants que ces lecures témoignages (affichage en façade mairie)