Honte à moi n'ai pas ou très peu marché... sous le prétexte que j'étais exténuée par des riens. Juste de quoi vaquer avec application dans la matinée, très écourtée par une sortie tardive du cocon ensommeillé, faire quelque pas dans l'antre entre deux lectures ou essais de participer à l'atelier à partir de ce que j'avais commencé dans le jardin de Rosmerta mercredi sans conviction, et enfin pour monter dans la nuit vers l'opéra,
puis vers le troisième balcon, pour porter la tristesse du monde, me laisser emporter, agiter, esquisser sourire apaisé (au 3ème mouvement scherzo, un des six cors s'avance et devient un merveilleux soliste), me baigner dans le quatrième mouvement (ou troisième partie selon l'intention du compositeur) où passait la silhouette de Tadzio, écouter l'exaltation finale avec la cinquième symphonie de Mahler, donnée par notre orchestre augmenté de celui de Montpellier, dirigés par la grâce et la force de Debora Waldman.
Trouver belle rafale de vent en sortant, et pendant que je photographiais l'arbre qui marque le coin, devant Molière, mon chapeau s'en est allé, poursuivi et rattrapé par un gentil monsieur.
Le mistral et le chapeau ..suite symphonique très enlevée
RépondreSupprimerRencontrer un aimable servant courant après le chapeau envolé ! cela fait plaisir qu'une femme le nomme en ces temps de misère.
RépondreSupprimerArlette, oui avec la même véhémence que le deuxième mouvement de la symphonie
RépondreSupprimerPierre, mais oui la civilité existe toujours !
RépondreSupprimerChapeau devant l'organisation de vos journées. La ville d'Avignon vous va comme un gant.
RépondreSupprimerQuel homme galant !!!
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=E_3sJ4r9nM4
Godart, je m'y efforce
RépondreSupprimerMaria il y en a beaucoup... si on l'accepte (certaines actuellement prennent cela pour une injure) - même dans mes gamins
RépondreSupprimerOh ! moi j'aime çà la galanterie, la courtoisie... rien à voir avec la drague qui souvent est soeur avec la muflerie (sourires tout plein)
RépondreSupprimeritou
RépondreSupprimerLe charme de Brassens
RépondreSupprimerClaudine, rire, j'ai eu un court instant de stupeur (pourtant j'aime beaucoup Brassens)
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