Le ciel était à une idée de pluie, mais en revanche la température n'avait plus la cruauté froide de ces derniers jours, suis sortie pendant près de deux heures pour marcher, pour quelques courses utiles, me faire vacciner contre la Covid et la grippe
et suis passée voir les santons de Saint Didier, nombreux, pas très anciens mais de belle facture, qui ont refusé que je garde leur image (mes mains manquaient de stabilité, intimidées ou ne sais pour quelle raison) en ai gardé deux presque satisfaisantes et une moins floue que les autres et que j'aime bien parce q'elle semble en mouvement (au moins à mon avis)
En sortant, ai salué les ours qui avec les pingouins, sont les personnages les moins du petit jardin de Noël installé pour les enfants (mais pas les plus aimés), ai embouqué la rue des Fourbisseurs, faisant un petit détour rue Bonnetterie et m'offrir des chocolats pour me faire encore une fois petit plaisir égoïste
jusqu'à la place Carnot et Saint Pierre, et là ce fut pire, parce que les très beaux santons de cire sont au fond d'une chapelle à bonne distance de nous, retenus par sécurité derrière une barrière, un peu trop loin pour mon zoom de petite qualité, et parce que j'étais entre la barrière et une des cinq femmes qui assistaient pendant ce temps à une messe (au moment de la consécration en outre) et que le respect ne m'était pas une aide... Ai pris dix photos en sachant qu'elles étaient mauvaises, et gardé les deux moins floues juste parce que ne voulais pas rester totalement incapable.
Fait un peu de ménage, écouté le conte d'Andersen lu par Laurent Peyronnet https://youtu.be/DYK1eElxVRg, la lecture par François Bon de sa traduction d'« un air glacial » de Lovecraft https://youtu.be/7VpQrzWNcQA et, sur France Culture le conte de Noël de Dickens https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-contes-de-noel-de-charles-dickens. J'ai lu les contributions anonymes (m'étant gardée de lire celles que leur autrice ou leur auteur avaient publiées sur leur carnet personnel) à la trente-neuvième proposition des carnets du tiers.livre, je suis reste perplexe devant la quarantième et dernière mais j'ai encore deux jours devant moi, à moins que je choisisse de ne pas le faire (noter les conditions d'une écriture qui me semble acceptable, ce dont je ne me jugeais pas capable, mais que j'ai commencé à faire pendant et après le zoom), m'en revanche (ou plutôt je cède à l'habitude prise) en recopiant ma contribution à celui du 1er décembre « on remet ça mais avec un:ivre (à perdre) »
Dénicher derrière livres aimés indispensables, gardés et poussiéreux ou se délitant ou griffonnés, autres livres honteux mais familiers, un livre offert oublié et intact | ne pas sentir besoin impérieux de la découverte | oui le perdre | mais comment lui donner une chance dans mon quartier | ni libraire ni autre boutique ou entrer sauf boulanger inconnu et décorateurs | terrasses non encore en place... opter, avec fol espoir d'adoption, pour un scooter garé devant le rempart.
Et puis en début de soirée ce fut le dernier zoom des participants (enfin quelques-uns) des participants aux carnets, pendant lequel une fois de plus j'ai trop parlé oralement ou sur l'espace dédié aux messages).
Merci chère Brigitte pour cette lumière partagée dans mes petits matins, peu importe la grisaille extérieure, vos partages sont ma boîte de chocolats personnelle.
RépondreSupprimerOh !! suis émue ou comment perdre un livre en souhaitant qu'il soit adopté ....(cela m'est arrivé le coeur glacé )
RépondreSupprimermerci Anonyme...
RépondreSupprimeroui Arlette c'est pourquoi j'au un peu triché en abandonnant un oublié et non lu (sourire)
RépondreSupprimerL’anonyme c’était moi chère Brigitte
RépondreSupprimerDésolé si mon nom n’est pas apparu
Je devais être mal réveillée
Marie Christine c'était gentil, ça le devient encore davantage
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