Paresse et carnet

 

éveil, café, pain grillé, confiture, miel, lavage dd cheveux (si, je vous assure, ce sont des cheveux trempés...) et pas grand chose de plus, si ce n'est lecture, surtout de ce qu'ont produit les compaings de l'atelier en cours du tiers livre jeudi, vendredi et samedi (sauf ceux que j'ai déjà lus mais en y promenant un oeil pour faire un ensemble quand ne sont pas sur carnet personnel) sans arriver à tout découvrir, d'autant qu'énorme sieste...

qui s'est voilé au fil des heures. J'avais envoyé matin ma contribution (anonyme et qui le restera et ne sera pas publiée ici) au trente neuvième des quarante jours des carnets du tiers livre, et recopie ici celle du 30 novembre (imaginer, exécuter un petit acte sur ce qui nous entoure et le décrire)

Un petit acte modifiant un tantinet le monde | perplexité | immobile dans la rue, mesurer son importance à celle du monde ou de la rue | les yeux sur un petit tas de feuilles mortes abandonné par le balayeur penser dire NON au monde | aimer assez la futilité de cette déclaration et pour assumer cette futile présence au monde mais la marquer choisir une feuille rousse, la garder dans la main qui ne tient pas la canne, faire quelques pas, la poser sur un tas un peu plus grand.