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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, décembre 04, 2022

Pluie, carnets, Rosmerta, concert


 Installés sommes dans le blanc/gris humide/pluvieux. Regardé repassage, l'ai laissé tranquille, ai envoyé contribution comme peux pour le 24 de l'atelier carnets du tiers.livre, n'étant pas certaine de pouvoir le faire dans les délais en rentrant dans l'après-midi, et comme j'en ai pris l'habitude, recopie ici celle du 14 novembre et l'image associée.


Le ciel en lutte calme avant de venir à la nuit sur le fleuve dimanche | « la nuit toute ouverte pleine d'étoiles silencieuses » chez Fred Griot (« enfin tu regardes l'herbe » chez publie.net), ne sais ce qu'il est au dessus de ma cour | poussant les volets bleus son indécision en blanc bleuté | sur les échafaudages et le matin un ciel blanc mort | boursoufflures grises s'ouvrant sur quelques gouttes ternes, me manque l'azur à mine de plomb de Ponge (la Mounine).


Et m'en suis allée dans l'humidité blafarde en début d'après-midi vers Rosmerta et un garçon qui voulait travailler son français...


Enthousiasme nettement retombé, l'ambiance générale étant à l'oisiveté due au samedi... Environ une heure de lecture


et retour sous quelques gouttes, en posant ici le décor le plus laid que l'on puisse imaginer (j'aimerais être sorcière et que ce dépôt entraine sa disparition)...

Thé citron en écoutant FC (les loups), petit tour sur les carnets, me changer


et monter vers l'Opéra, le troisième balcon,


pour ronronner de plaisir en écoutant un programme Schubert, lieder et mélodies orchestrales donné par Sandrine Piau, soprano et deux musiciens de l'ensemble Contraste, Arnaud Thorette alto (prenant le cas échéant la place de la clarinette (pour le pâtre sur le rocher) et Johan Farjot piano, en petit comité une fois de plus (moins étique tout de même que pour Rameau) ce qui donnait une ambiance presque intime qui allait bien à Schubert et au gentil et léger humour des interprètes.


Trois bis avec pour finir sur une note toujours tendre mais plus grave « la jeune fille et la mort » et un retour sous pluie fine.



12 commentaires:

tanette2 a dit…

Suis d'accord avec toi sur le décor le plus laid... heureusement que tu as pu ronronner de plaisir à l'opéra.
(Peux-tu m'en dire plus sur le livre oublié...je ne connais pas...)

arlette a dit…

Mais c'est une journée bien faite de lecture en contact et ronronnement...musical
Au diable le ciel capricieux qui me cantonne sous l édredon

Brigetoun a dit…

Tanette je ne sais pas de quel livre tu parles...
merci pour ton passage

Brigetoun a dit…

Arlette su tu peux éviter de sortir, cocotte toi !... moi mes jambes le réclament mais tant pis je pense que je vais m'abstenir aujourd'hui... sauf visite à la poubelle des remparts... d'ailleurs ai à faire dans l'antre

jeandler a dit…

Un beau concert: Sandrine Piau et Schubert. Une chance d'être avignonnaise.

mémoire du silence a dit…

Oh ! Que j'aime Schubert... et comme vous avez dû vous régaler... l'écoute de sa musique fait oublier le temps d'un instant bien des horreurs qu'elles soient de déco ou autres...

Brigetoun a dit…

Pierre une chance que très peu d'Avignonnais méritent

Brigetoun a dit…

oh Maria les horreurs de déco surtout quand elles le sont à ce point ont un côté attendrissant et pas méchant

Dominique Hasselmann a dit…

Francis Ponge est toujours une mine. ;-)

Brigetoun a dit…

sourire Dominique

caroline diaz a dit…

regarder le repassage, ça m'arrive assez souvent, quoique là avec le froid j'y trouve un certain réconfort,sourire

Brigetoun a dit…

Caroline ai décidé qu'un des chandails pouvaient faire l'affaire sans repassage pour Rosmerta