En rangeant au réveil le livre posé avant l'extinction de la lampe et la glissade dans le lit jusqu'à m'enfouir, j'ai une hésitation parce que j'en étais restée à un poème inconnu de moi de Jean de Lingendes, lequel n'est pas excessivement connu non plus, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Lingendes_(po%C3%A8te) qui pour une raison ouune autre, noyé dans les plaines ou hommages adresés à Phyllis, à Iris ou à Dieu de ses contemporains, et une marche sous les poètes satiriques, m'avait séduite par sa petite touche ironique, et comme je l'ai ressorti pour le plaisir de recopier la première strophe pendant que les reins, le dos de carcasse se rétablissaient après les activités matinales, je le pose ici ce début de « Pour le ballet des amoureux vêtus de vent – aux Dames »
« Eh ! pourquoi, nous voyant paraître,
Feindrez-vous de ne pas comprendre
Ces amants revêtus de vents ?
Belles causes de notre flamme,
Nous sommes les portraits vivants
De l'inconstance de votre âme. ».. bon le recopiant il me déçoit un rien, n'empêche que...
Pour le reste de ce qui avait précédé ceci, je résume la note, longue et écrite sans grande conviction, pour le 36ème carnet qui devait faire état de notre lire-écrire (en mentionnant le cas échéant le support du texte) parce que justement hors mes petits tours Facebook et Twitter, un peu trop rapides parce que m'étais levée tardivement, ce ne fut ni lire ni écrire mais vaisselle de la veille, changement de draps,
écoute en buvant café et en croquant pain grillé avec confiture de pastèque ou miel en écoutant un conte d'Andersen lu par Laurent Peyronnet ou sur le site de France Culture une nouvelle de Melville lue par Laurent Poitreneau en vaquant, ce que j'ai pu mentionner considérant que c'était presque lire moi-même,
repassage d'un pantalon et deux chandails et méditation sur ce à quoi je pourrais assister pour la manifestation, le marché solidaire, l'assemblée et la fête des quatre ans de Rosmerta vendredi et samedi (serais sans doute fort peu sur internet et crains de sauter deux des trois derniers carnets... en attendant pour me confirmer que ne suis plus que bénévole honoraire, j'ai lu trop tard mes mails pour répondre à une demande urgente : passage à Rosmerta pour remettre un garçon sur la route, et secrètement et lâchement en suis honteuse mais contente )
et donc aspirateur avec application, avant la lecture/recopiage du début de poème et, pour ajouter un peu de lecture le choix d'un poème dans le recueil aimé de Sébastien Ménard « quelque chose que je rends à la terre » publié par Publie.net https://www.publie.net/livre/quelque-chose-que-je-rends-a-la-terre-sebastien-menard/ et de le copier/coller (est-ce écrire?) sur la page « une certaine dose de poésie » ouverte par une amie sur Facebook.
Au demeurant il a plu, le chantier a été bruyant avec conviction, n'ai pas vraiment suivi les amis d'autant que faisais tout avec une maladresse remarquable.. et vais pour finir ce long billet compte-rendu sans grand intérêt par la note du 27 novembre (là je crois que suis enfin arrivée à donner date exacte) : une citation et le récit de mon choix
« Je regarde des cartes géographiques pour le plaisir, mais je me passerais de regarder des cartes routières pour préparer un itinéraire. Dans les cartes géographiques, je commence par regarder les bords de mer, où les noms sont plus faciles à lire, puis je m'enfonce dans les terres, sans suivre d'itinéraire précis, seulement guidé par le mouvement capricieux de mes yeux. Je porte des pulls à fermeture éclair que je peux ouvrir ou fermer en fonction de la température. »
Dimanche matin, mes cheveux lavés commencent à sécher... avant de penser à ce qui m'ennuie et d'agir, je prends en passant devant ma table « Autoportrait » d'Edouard Levé, abandonné cette nuit pour aller dormir parce que le passage qui venait me semblait par trop indifférent, même si c'est là en grande partie le charme du livre. Je lis debout près du rayonnage... quelques lignes plus loin il y a deux phrases qui m'ouvrent à une rêverie. Assise devant mon clavier, je recopie.
Lire Édouard Levé au lit, pourquoi pas ? ;-)
RépondreSupprimerUn surprenant détour dans vos pérégrinations aboutissant à de Lingendes. Un rien érotique le poète comme le voulait l'époque guerrière du Vert Galant.
RépondreSupprimerDominque, ouille ! et rire
RépondreSupprimerPierre, le connaissiez ?
RépondreSupprimerNe sais ..ne connais pas
RépondreSupprimerArlette moi je ne connais que quatre poèmes
RépondreSupprimer"quelques lignes plus loin il y a deux phrases qui m'ouvrent à une rêverie" j'aime cette phrase dans laquelle je me reconnais si bien...
RépondreSupprimerBonne fête à Rosmerta... je lui souhaite encore de grandir ;-) :-)
Maia malheureusement grandir impossible (quatre refusés hier) le problème est de trouver une solution à sa mort programmée au printemps
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