Bleu glacé sur la cour, lumière froide plaqué sur le haut du mur refait de la cour voisine, retour sous couette et chute trop longue dans le sommeil, renonce à sortir le matin.... comme prévu vers midi la température monte un peu en même temps que lentement le ciel se couvre. Prendre canne et sortir après le déjeuner et m'en aller acheter faux sopalin à défaut du vrai, yaourts et poisson carré...
L'écriteau indiquant « crèche provençale 19ème siècle » ou quelque chose d'approchant est accroché sur la grille de la porte latérale de Saint Agricol et je grimpe les marches pour voir ma vieille amie de cire et sa robe noire.
Je loupe superbement (essayant de les saisir à travers les barreaux qui les protègent) les santons, et ne peux garder que les deux moins flous dont ma distinguée copine...
Mais ça m'a donné l'envie d'aller voir mes trois crèches habituelles ce qui avait l'avantage d'allonger un peu mon trajet, seulement à Saint Pierre on froissait du papier-rocher de l'autre côté de la nef, alors ai salué la mise au tombeau de la famille de Galéans
et suis sortie, embouquant la rue des Fourbisseurs jusqu'à Saint Didier mais là encore ils en étaient aux préparatifs... alors m'en suis revenue (avant la pluie annoncée) en passant par Carrefour et une pharmacie...
J'avais envoyé en tout début d'après-midi ma 33ème contribution aux carnets du tiers livre et je reprends celle du 23 novembre en gros : cut-up de phrases entendues en sortant (et le PS que j'ai ajouté sur ma page individuelle, pour une fois, sous le texte rejoignant l'ensemble)
Ceux-là.. les draps non... aucun n'est prêt – oui nos clients l'appellent - vous ne voulez pas du ticket ? / si, la confiture c'est bon, en ai assez – pour Noël... – / fais attention... une marche / à sept heures du matin – tu veux aller chercher le 36 – va falloir qu'on voit – y a deux mètres là – on peut voir là-bas – tout ça pour là – il faut faire ça et ça – et après il... non – et voilà – je vais faire le tour du bâtiment – la règle de l'art – parce que là au fond... (22 11 22)
PS : à vrai dire j'ai surtout entendu sur mon court trajet ce matin des onomatopées ou des voix brouillées et des phrases que des accents rendaient incompréhensible, des saluts aussi mais j'ai reculé devant plusieurs lignes de « bonjour » « bonne fin de matinée » « bonjour »... alors ai gardé les quelques mots compréhensibles venant du chantier, honnêtement... navrée du résultat.
Lecture de contributions, zoom avec des participants et tenter de suivre malgré yeux qui veulent se fermer la deuxième leçon de Georges Didi-Huberman (le 28 novembre) du cycle Faits d'affects "Pathos, tension et intensité"
Peut mieux faire. On a droit à plusieurs essais.
RépondreSupprimerSantons sous la pluie (ou peut-être bientôt la neige, "y'a plus d'saisons...", "ben, avec l'inflation...", "Chez Carrefour, la barquette de poulet sera dans quelques jours à 20 euros... "à ce train-là, Macron va devoir manger des croquettes..." :-)
RépondreSupprimeron n'a as droit à plusieurs essais - envoyer avant 18 h le jour même
RépondreSupprimerPAS DE NEIGE n'y survivrais pas
RépondreSupprimerLa règle de l'art vous correspond bien.
RépondreSupprimerL'est BELLE votre vieille amie :-)
RépondreSupprimerQuant aux voix figurez-vous que je les entendais en lisant vos mots :-) :-)
ici la neige fond, mais gla gla :-)
Godart rire
RépondreSupprimerici pas de neige mais gla gla à mon échelle
RépondreSupprimerpensées pour vous
et oui c'est ma préférée la vieille arlésienne ... j'aime ces santons en cire
Oui me suis arrêtée aussi devant la crèche de la cathédrale et la pénombre inhabituelle ( économie) je trouve mieux d'ailleurs éclairée seulement par les cierges des priants...et là encore tant qu'il y en a ....
RépondreSupprimeroui la pénombre et sa douceur va bien au recueillement et à la joie calme de Noël
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