matinée active en bonne forme.. et coup de pompe, pas grand chose, vie floue, se réserver pour le court trajet, la nuit venue, jusqu'à l'opéra
gagner le trosième étage, dominer la salle bondée y compris l'inconfortable 4ème balcon au dessus de moi, la scène, et entrer dans le plaisir du concert donné par les musiciens de l'orchestre de l'opéra dirigé par Gast Waltzing et surtout Angelique Kidjo, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ang%C3%A9lique_Kidjo la dame qui tisse les influences, qui s'engage, se vêt magnifiquement, domine en taille, en talent et en puissance, l'une des icônes de l'Afrique selon la BBC (bon ça, ce n'est pas le principal), l'une des femmes les plus influentes selon le Times, et dont, pour en rester à moi (entourée de gradins pleins), le spectacle avec Isaac De Bankolé, Dominic James, MHD et Manu Dibangou, autour du poème « Femme noire » dans la nuit de la cour d'honneur a été pour moi un des bons souvenirs du festival de 2017 https://brigetoun.blogspot.com/2017/07/avignon-festival-jour-20-lecture-dans.html
Concert comprenant :
« Ebony Queen » de Gast Waltzing, instrumental avec l'amusement de voir et entendre l'orchestre symphonique, y compris la harpe, swinguer.
Et, dans des arrangements de Gast Waltzing,
« Bahia », « Kelele », « Malaika » en hommage à Myriam Makkeba, « Fifa » la paix, « Agolo » et « Afrika » d'Angelique Kidjo
le « Summertime »de Gershwin,
« Samba par ti » de Carlos Santana
« Ominira » composé avec Vincus Cantuària
et, parmi les chansons composées avec Jean Hebrail « Nanae », « Mama Golo Papa », « Zélie », « Naima », « Awalole », « Otishe » et « Loloye »
et « Petite Fleur » de Béchet, mais là ma nostalgie (l'écoute me catapulte chaque fois dans une véranda de la Mitre, une villa du Mourillon ou un atelier de la rue des Saints-Pères) m'a fait faire intérieurement un pas en arrière parce que Petite Fleur arrogée et chantée ça cassait ma jeunesse.
Et ma foi que dire... que c'était bien, et même très, avec le public en bonne partie debout à la fin (pas moi, aurais eu peur de tomber, la place entre le siège et la rambarde étant vraiment limitée) frappant dans ses mains et chantant Afrika (me disais on les prend tous pour soutenir Rosmerta en cas d'expulsion, mais pas certaine qu'ils soient partants), avec sa façon d'embarquer le public et puis le calmer pour l'écoute, de jouer gentiment des minuscules comédies avec l'orchestre, avec surtout cette voix bien plus puissante que les vidéos ne le laisse penser, ce son qui monte du ventre, attrapant au passage par la gorge modulations et caramel, et qui domine facilement l'orchestre.
PS si désirez écouter une ou plusieurs chansons, outre les vidéos sur YouTube, son site http://www.kidjo.com/
J’avais assisté à son concert conjoint avec Ibrahim Maalouf à « jazz à Vienne » ce fut inoubliable ! Heureuse pour vous de cette belle soirée 🤩
RépondreSupprimerSans doute un très beau concert qui changes des opéras habituels ! :-))
RépondreSupprimerMarie-Christine avais entendu la facette grand chant et poésie (militante aussi mais à la Senghor)là c'était la chanteuse engagée mais avec la dignité de la grande dame
RépondreSupprimerDominique, en tous cas la salle était plus bondée que pour les opéras (même ceux que n'aime guère : belle canto 19ème sauf Verdi) et dix fois plus que pour la musique de chambre - et aussi chaleureux et sympathique que pour cette dernière
RépondreSupprimerBelle voix ne connaissais pas et les intonations "caramel" très juste merci pour l'extrait
RépondreSupprimeret une belle personnalité
RépondreSupprimerAh ! Oui ! Alors ! Beauté totale ...
RépondreSupprimerMerci pour cet article. Je vais l'écouter encore.
RépondreSupprimermerci Maria, merci Anonyme
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