M'en suis allée matin, jambes et canne en crainte de glissades et sourire aux lèvres, dans le plaisir des éblouissements, et voyais revenir les nuages dans les grandes flaques de lumière bleue, ou partir je ne sais pas...
Marchais devant terrasses qui de s'installer hésitaient, yeux guettant l'envahissement grumeleux, et l'esprit tentant en vain de trier entre rêves et souvenirs de voyages déjà évoqués, destinations presque oubliées et désirs hors de portée même en des temps anciens, sans qu'un éventuel lecteur, à moins d'indulgence extrême, ne puisse trancher...
et une idée me venait, balayée aussitôt au nom de la logique ou par une modification du ciel chaque fois que tournais la tête, comme les mots s'en vont fuyant sous la frappe de mes doigts maladroits.
Laisse les idées s'en aller ...se poser ailleurs au gré des nuages capricieux
RépondreSupprimerLes temps incertains attendant le retour du soleil
RépondreSupprimerLes mots ne peuvent s'enfuir, il suffit de tendre le filet à papillons du clavier, ils viennent tout seuls, sans qu'on les attende ou que l'on y pense et ils se rassemblent finalement pour un joli bouquet... :-)
RépondreSupprimerArlette, mais copie à rendre et idées qui cognent à la porte à trier
RépondreSupprimerPierre sans aucun doute
RépondreSupprimerDominique, me sont moins amis qu'à vous
RépondreSupprimerLes mots peut-être ... en cavale
RépondreSupprimermais vos photos sont très expressives... j'adore les sculptures (danse ou lutte) de la dernière photo
Maria le jardin en terrasse de la préfète (symbole ? non il demeure de préfet en préfet et le précédent était bienveillant avec Rosmerta, elle semble-t-il un peu moins)
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