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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juillet 15, 2023

Festival 10 – du beau théâtre et ce que pouvais de la fête de Rosmerta

 

Départ matin, traînant un peu trop vers le Théâtre des Halles pour un spectacle dans la chapelle où arrivant la dernière j'ai regardé de tout en haut ma place habituelle contre la porte... mais comme l'endroit est tout petit sans perdre tout à fait la proximité avec les acteurs qui renforçait encore l'émotion profonde et de belle qualité du spectacle, le premier des billets que j'avais pris pour le off : « l'écriture ou la vie » adaptation et mise en scène par Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbasse du livre de Jorge Semprun, joué par eux (Jean-Baptiste Sastre assumant laVi parole de Semprun, Hiam Abasse celle, en hongrois, de son camarade) et par Caroline Vicquenault et Geza Rohrig.


(photo prélevée sur le site du théatre)

J'ai lu ce soit la petite critique que « le bruit du off » fait de ce spectacle et paresseusement, mais parce que je pense qu'elle rend exactement ce que cela fut pour moi (sauf le titre qui gauchit je trouve la qualité de l'émotion) https://lebruitduoff.com/2023/07/11/lecriture-ou-la-vie-theatre-a-lestomac


Déjeuner, sieste, robe dadame


et départ un peu avant dix sept heures vers Rosmerta pour contribuer, heureusement loin d'être seule comme le disait le tableau, mais comme auxiliaire, passablement auxiliaire en fait, à la tenue du bar,


Retrouvé, superbe, mon premier petit fils, appris à servir une bière pression après cinq tentatives piteuses, admiré, à côté de nous la préparation des pitas (ça sentait très très bon et représentait un sacré boulot), rouspété intérieurement contre l'emplacement de notre caisse, sous le bar, à hauteur des genoux, tenu deux heures et demi (avec des moments très calmes) et suis partie au milieu de la presse, la prise de commande des salades et pitas et le service des nouvelles boissons, sans trop de remords, le « personnel » s'étant renforcé, applaudi un petit concert d'airs de Tom Wait, applaudi avec encore plus de conviction les petites scènes savoureuses et de belle tenue préparées par quatre ou cinq (j'avais des moments d'absence/service) habitants au cours d'atelier avec une compagnie (Liquidation totale) pendant deux mois.


Et j'ai laissé la suite de la fête, un spectacle de Valentin Dilas montage sonore originale d’interviews, de JT et autres créations liées à la radio, la télé et internet, un karaoké (ça je regrette peu) et le bal, contente de l'affluence des amis, curieux et de l'apparence de la caisse. L'âge exige fortement des limites (et je tenterai de reprendre en retard en août l'atelier de François Bon ou abandonnerai).

Entends dans la nuit tombée les flonflons d'un bal dans les environs.





5 commentaires:

mémoire du silence a dit…

"l'écriture ou la vie", comme j'avais aimé ce livre et comme j'aime à relire Semprun encore et encore...

et souhaite belle vie à Rosmerta

Brigetoun a dit…

et dans l'intimité de la chapelle, dit par Sastre, avec l'appui des autres, il parlait au find de chacun

Anonyme a dit…

Oui, moi aussi, j’ai aimé ce livre de Semprun.

Lavande a dit…

Je vous lis régulièrement depuis de nombreuses années (découverte chez Clopine Trouillefou) même si je me manifeste très peu.
J'avais apprécié votre blog au moment du festival d'Avignon où j'allais tous les ans. Ce n'est malheureusement plus le cas : je n'ai plus assez d'énergie pour ça. Ça ne m'empêche pas de lire avec plaisir tous les compte-rendus que vous faites et de profiter de vos belles photos "comme si j'y étais".
Bonne continuation et bon courage pour affronter la canicule

Brigetoun a dit…

merci inconnu

oui Lavande, et je sais les problèmes que vous posaient les plan-ces (ou plutôt leur absence) handicapés