commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juillet 08, 2023

Festival jour 3 - charroi et Eurydice aux enfers et aux Carmes


Désolée pour les entêtés qui passent par ici mais vais adopter plus encore le principe de petites touches juste pour ma mémoire, parce que je peux m'en faire un besoin et qu'un nouvel arrêt serait par trop ridicule pour que le supporte. Or donc m'en suis allée matin, dans la ville qui n'avait pas encore l'air affairée, vers la pharmacie et le teinturier.

 


J'ai eu presque tous les médicaments nécessaires mais me faudra repasser pour compléter... et j'ai échangé draps sales contre draps propres mais n'ai pas récupéré les trois robes que venais chercher et qui ne seront prêtes que dans un délai assez long et indéterminé (manque de personnel) – ai souri, remâché ma déception et m'en suis revenue.


Dans l'après-midi enfilé une robe légère aux manches courtes que j'ai bien aimée en son temps mais qui souligne mon aspect de cadavre ambulant.. et m'en suis allée bien humblement croisant fraiches créatures, avec le soutien de mon sourire. Ai retrouvé une fois encore les Augustins mais en les laissant pour une fois sur ma droite et suis passée voir l'exposition de Martine Belay-Benoit sans vraiment regarder les nouvelles têtes à la langue tendue, hormis la charmante jeune femme qui d'ailleurs figure sur l'affiche parce qu'il y avait le plaisir de rencontrer Martine de piapiater un peu et de plaisanter avec Michel arrivant avec un ami (venaient de voir et de beaucoup aimer au Chêne Noir un « Cyrano » de Rostand joué par trois femmes mis en scène par Bastien Ossart https://www.chenenoir.fr/event/cyrano-2-2/ – tant pis ne le verrai pas, me suis accordé un spectacle dans ce théâtre mais c'est l'un des deux Dubillard joués en alternance par Denis Lavant et j'y tiens)
 

Les ai quittés pour assister, à côté, aux théâtre des Carmes-André-Benedetto (je tiens au nom complet) au spectacle donné par La Compagnie L'eau qui dort : « Eurydice aux Enfers » de Gwendoline Destremau, mis en scène par elle-même. (teaser ci-dessous si ce n'est qu'Eurydice-Louise-Herrero avait ce soir un chignon et une joliesse plus grande que sur la vidéo, ce qui ne nuisait pas à la violence rentrée du personnage)



Y allais à l'aveugle mais j'ai aimé la sensibilité et l'humour, le mélange de tragique et de burlesque et le jeu des quatre acteurs (les trois autres – hors Louise Herrero – assumant plusieurs rôles). Sourire en retrouvant les deux diables rencontrés en allant au devant de la parade.


Retour en passant par le Train Bleu pour prendre un billet (plus simple que de devoir chercher quelqu'un pour imprimer) pour « De ce côté » un court (enfin 55 minutes en principe) monologue de et par Dieudonné Niangouna sur le théâtre et l'exil parce que l'affiche m'avait tiré l'oeil l'autre jour et que ben ma foi... il me semble que cela s'imposait à moi.

Le marché de livres de la place Saint Didier remballait pour la nuit

4 commentaires:

Anonyme a dit…

fort belle chronique, merci

Brigetoun a dit…

vous avez ma gratitude grande, inconnu (sourire)

arlette a dit…

Hop!! c'est parti allègrement il me semble merci je lis et cet oeil porté est à suivre

Brigetoun a dit…

merci Arlette pour ton passage sur mon carnet de note confidentiel (sourire)