dimanche, juillet 09, 2023

Festival jour 4 – statues voilées, la Question aux Halles et guinguette Rosmerta

 


Continue vaille que vaille Paumée, avec le sentiment de pouvoir en rester à ces quelques notes bien plates et oubliant mon regret initial du soutien d'antan. Départ vers quinze heures trente dans une chaleur qui na pas encore atteint la force qui nous est promise (en restons à 32/33° je crois), toute fière d'avoir à peu près récupéré, désolée en passant devant le village du off de ne rien pouvoir,, hors petite somme, pour le garçon couché contre un mur,


surprise par le voile couvrant une statue, jusqu'au théâtre des Halles, prendre les deux billets payés et attendre dans le plaisir des espaces d'ombre et de la courtoisie du public des deux salles


l'ouverture de la salle principale, le plateau nu, au fond de laquelle s'allignent les deux rangées de bandes fines et souples qui constituent le seul décor et seront par leurs mouvements de temps à autre, en accord avec la bande son, la traduction de l'émotion soigneusement gommée, et Stanislas Nordey disant avec réserve et force, dans une mise en scène discrète de Laurent Meininger, le texte de « la Question » d'Henri Alleg, détaillant avec une écriture efficace d'être précise er presque neutre, les tortures subies par lui et ceux qui, comme Audin, n'y ont pas survécu. Presque indécent de dire : un grand spectacle comme il était au début gênant d'applaudir.

Sur le site du théâtre : Reconstituer la torture avec minutie ne va pas de soi quand on en a été la victime. 

Étendre au vu de tous le linge sale de la France ne va pas de soi quand on risque la mort. 

La Question, témoignage accablant et précis des sévices infligés par l’armée française en Algérie, naît dans la cellule d’Henri Alleg, lorsque son avocat lui demande de témoigner, à l’insu des gardiens, de ce qu’il a subi dans les chambres de torture de la villa Sesini à Alger. 

La Question est un écrit de combat, un acte militant qui emmène le spectateur au point culminant de l’inaudible, de l’insupportable et de l’inacceptable.


M'en aller par les rues qui s'animent, jusqu'à Rosmerta.


Une heure d'échange amical, d'incursion dans le délice ombreux de la cour principale pour saluer les habitants qui paressaient et soutenir/déranger quelques minutes le petit groupe qui avec l'aide d'une jeune femme prépare un spectacle qu'ils nous montreront peut-être, une heure pour tenir la table des adhésions à renouveler ou à prendre, sans trop faire fuir les auditeurs entrés pendant le concert d'une fraction de la batucada, un verre de bissop que n'aurais pas dû boire



4 commentaires:

  1. Anonyme7:40 AM

    (Cristo fait des émules) merci pour les photos l'ambiance et la joie de Rosmerta (je reste anonyme) (mais suis)

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  2. oui anonyme, trop occupée à interroger les autres sur les spectacles vus ou l'avenir de certains garçons pour chercher qui avait ainsi voilé... mas pensé à l'influence e Christo évidente

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  3. "La couleur des souvenirs", quel joli nom.

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  4. souvent déceptif les noms mais là à cause d'u acteur et parce que sélectionné par l'équipe de Timard de fortes chances pour que ce soit bon... mas comme ne m'accorde que dix billets (contre quarante ou presque les années précédentes) et que je vais déjà deux fous chez eux...

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