Matin dans les rues éblouies où le soleil et la température montaient, longeant les boutiques qui dormaient ou s'éveillaient lentement, juste à temps pour que la Fnac s'ouvre....
revenir et déballer le petit « rien acheté » très raisonnable.
Et reprendre les images ramenées de la petite exposition « Contre-monde » d'Eva Jospin au sous-sol de la Collection Lambert.
Alors qu’au même moment, les oeuvres monumentales d’Eva Jospin occupent les prestigieuses salles du palais des Papes et dialoguent avec l’histoire gothique de ce lieu emblématique de la ville, une série de sculptures, dessins, tapisseries et vidéos inédites viennent habiter les salles blanches et lumineuses de l’hôtel de Montfaucon.
Forêts, grottes, folies architecturales et autres décors merveilleux semblent nous raconter le monde depuis un espace-temps flottant entre passé, présent et avenir. Dans le cadre de la Carte Blanche, l’artiste s’est inspirée également des paysages de la Champagne et de son histoire. Les souvenirs s’y accumulent en strates et se mêlent aux visions d’un présent où la nature ne s’envisage que dans la projection de sa mémoire.
Avec plusieurs constructions généralement plus anciennes que celles présentes au Palais, et plus petites,
grottes, cénotaphes ou ne sais quel nom elle leur avait donné
et « Nymphées » (en carton, papier coloré, laiton, bois et plâtre) que j'ai massacrée en ne prenant pas une vue d'ensemble de cet assez long serpent entre deux reliefs portant l'n une arcade et l'autre une grotte, trop occupée à contempler le détail, à tenter de l'imaginer choisissant le carton adéquat, le décomposant, travaillant, tissant... y insérant des petits bouts de métal...
présentant d'autres œuvres en carton comme la superbe forêt (pas une de ses plus grandes, ni d'ailleurs plus petites, mais impressionnante) devant laquelle me suis penchée, ai circulé, regardant les branches se détacher, s'emmêler...
d'autres forêts en broderie de fils de soie sur toile de soie, en grand panneau ou, plus petites enchâssées dans des cadres de carton
Assez fascinante aussi la « Stratification » (résine acrylique et plâtre)
N'ai pas tout retenu ou réussi à rendre visible, me suis contentée d'un des rouleaux (Mine de plomb sur papier, encre sur papier calque, bois, verre, mécanisme) que malheureusement on ne peut plus faire fonctionner les nombreux visiteurs pendant le festival (il y avait des spectacles que j'ai regretté de ne pas voir dans l'auditorium qui fait suite) les ayant fragilisés ou endommagés et la vidéo projetée dans la salle voisine, trop grande et sans le relief de la matière ne présentant pas le même charme
d'un des petits, comment dire, éventails ? dessins évidés montés dans des cadres de cuivre qui s'animent sous le mouvement du regard
et deux des dessins à la mine de plomb sur papier (avec ou sans papier calque).
M'étant passablement bagarrée avec lubies de mes doigts, langueurs passagères du Mac et blocages d'Open Office, ayant tenté de lire plus que ce qui n'était écrit sur le compte-rendu forcément trop succinct de la réunion Rosmerta, ayant brièvement siesté et modérément vaqué, n'ai guère eu le temps de lire ce qui se passait sur internet, avant de me préparer
et de partir vers le Théâtre des Halles qui donnait comme entrée de saison (sans billet mais sur réservation) un petit spectacle avec les élèves du Collège de La Salle
Quand nous avons échangé pour la première fois avec Débora Waldman sur le projet « paroles et musique », qui aurait pu imaginer qu’il allait soulever autant d’enthousiasme et d’énergie ? La rencontre entre équipe pédagogique, élèves et artistes s’est caractérisée par une écoute bienveillante mais exigeante, un dialogue fructueux et du travail pour arriver à concrétiser ce rêve un peu fou. Que la qualité et le professionnalisme de l’Orchestre national Avignon-Provence et de sa directrice musicale se mettent au service d’une action culturelle mérite plus qu’un grand coup de chapeau ou des remerciements. Ils sont le témoignage d’une volonté, d’une curiosité et d’une grande générosité envers autrui. Alain Timár
(Textes Jean Tardieu et les élèves. Composition Lili Boulanger, Béla Bartók, Piotr Illitch Tchaïkovski, Louise Farrenc, Ludwig Van Beethoven)
les œuvres de Timar exposées dans le hall ont été changées pour cette nouvelle saison (plus colorées) et quant au spectacle c'était extrêment sympathique, et mieux (entre autres le morceau qu'ils ont joué de Lili Boulanger, jamais entendu et dont je n'ai pas compris le nom)
Eva Jospin tient la route (son expo au Palais des papes vaudra votre détour)...
RépondreSupprimerSpectacle "pédagogique" : heureusement que les profs n'attendent pas les instructions du sous-ministre de l'Éducation nationale pour créer, inventer avec leurs élèves des spectacles qui renvoient la querelle sur les "abayas" dans les profondeurs abyssales d'un pouvoir tenaillé par l'extrême droite ! :-)
oh bonjour Dominique
RépondreSupprimeret là les professeurs de ce collège religieux ont est aidés fortement par un directeur de théâtre (presque mon ami) et la charmante directrice de l'orchestre
Superbe, sublime... merci pour ce partage
RépondreSupprimerJ'ai eu l'occasion de voir un échantillon du travail d'Eva Jospin dans le parc du Chateau de Chaumont sur Loire, j'avais adoré et comme j'aimerais en voir plus
merci merci
la grande eposition est au Palais des Papes... mais elle dure jusqu'au 7 janvier mas j'attends le creux de l'hiver et de plus grandes forcees
RépondreSupprimerMerci Brigitte ! Tout est si beau, je note cela pour janvier…
RépondreSupprimerMerci pour ce partage
RépondreSupprimeret la découverte (en ce qui me concerne)
d'une oeuvre fascinante.
Euh oui ai lu en son temps ce roi de Gaude doit être par là ...
RépondreSupprimerFascinée par les réalisations et surtout les matériaux de cartons et la persistance dans l'imagination Bravo Eva Jospin
Marlen cette exposition ferme le 15 septembre et la grande qui fait parler au Palais le 7 janvier ... après ce sera torp tard
RépondreSupprimermerci Aunryz, merci Arlette (le Thulé plusieurs bénévoles, ps moi, l'avaient, moi l'ai lu et semé, mais pas dans l'édition de poche et le prof y tenait
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