longer tentations
s'en amuser, poursuivre
continuer chermin
vers Rosmerta pour un bref et amical échange (et un petit bout d'un dossier)
chemin du retour
sous nuages arrivant
dédaigner étals
et persévérer dans ma mauvaise habitude actuelle en recopiant ma contibution au 8bis de l''atelier de François Bon
arriver
Accompagnant les derniers pas vers la grande porte fermée au fond du vestibule, le bras stabilise son balancement inconscient, le fige lentement en une attente précédant le corps. Les pieds s'arrêtent, le corps se rejette un peu en arrière se préparant à repartir. Le poignet monte au niveau du bec de cane, pivote un peu, la main se pose sur la porcelaine | le bec de cane dont le profil évoque en gros une poire Conférence à la base peu développée en porcelaine blanche, bloqué par un minuscule anneau de cuivre ou laiton, parlant du début du vingtième siècle, de fabrication en série, d'un souci d'hygiène ou au moins de ce qui en donne l'image et plus encore sa plaque de propreté également de porcelaine tranchent sur les deux beaux et grands panneaux moulurés en bois ciré de la porte | la barre de porcelaine blanche plonge en entrainant la main qui pourtant sautant une étape a le réflexe de la tirer pendant que le corps se penche davantage en arrière s'appuyant sur la jambe droite légèrement pliée. Un hoquet de surprise... un plateau penché apparaît dans l'entrebâillement de la porte, qu'une main tente de redresser... Un plateau rond en inox, assez ordinaire sur lequel glissent dangereusement un bol d'écaille vide, deux verres à whisky au cul élargi et un journal replié négligemment dont on ne peut lire qu'une partie d'un titre en caractères moyens « perdus dans la neige »... soulevant instinctivement son coude elle bloque la chute, une seconde main apparaît pour redresser le plateau, deux sourires se rencontrent et un « merci », les corps se croisent et elle pénètre dans la pièce se retourne vers le battant pour le refermer poursuit le mouvement pour faire face à la lumière de la pièce... Dans l'axe central il n'y a qu'une table, plateau de bois épais posé sur des tréteaux métalliques entre lesquels une grande jarre de porcelaine bleue et blanche apparemment vide est posée sur les tomettes qui filent vers la porte-fenêtre centrale, la silhouette à contrejour, les jambes un peu écartées, la haute taille, les épaules affirmatives, la tête ronde et, au delà des panneaux vitrés largement ouverts, l'étendue de gravier mangé d'herbes que ferme un petit bâtiment.
j'aime l'alternance entre le présent, le participe présent, de ce texte bis. Un rythme très particulier.
RépondreSupprimerl'arrivée est souvent un nouveau départ... :-)
RépondreSupprimermerci Patrick...vous me le faites découvrir
RépondreSupprimeranonymz, elle l'est tôr ou tard
RépondreSupprimerles mauvaises habitudes ont parfois du bon ;-) :-) là c'est le cas :-)
RépondreSupprimertrop gentille Maria
RépondreSupprimeret ce titre mystérieux du journal qui ouvre un monde
RépondreSupprimerun monde dont on ne saura rien Caroline...
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