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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, octobre 23, 2023

Deux orteils dans le dernier jour du Parcours de l'art


Ai brusquement réalisé hier soir que le Parcours de l'art finissait ce dimanche. Décidé d'en faire mon programme de dimanche en me limitant aux deux principales expositions et m'en suis allée, frissonnant un peu dans la veste de toile et le tee-shirt enfilé en me souvenant d'avoir eu trop chaud hier, sous le ciel qui avait perdu son bleu du matin,

 


vers le cloître Saint Louis, retrouvant sous les arcades trois autres des fresques du Collectif Aorte, déjà évoqué le 18 octobre...

« Depuis 15 années, Jean-Dominique Ferrucci et Michel Lauricella se dédient à la pratique du Street-Art. Le premier, photographie et filme, le second dessine et sculpte. Ils se retrouvent dans la rue, sur un territoire artistique commun, mêlant leurs images et leurs préoccupations artistiques fondamentales.

Ils repèrent des niches, des écrins, des pans de mur, de manière à intégrer les images dans les géométries de la ville. Ces installations éphémères sont vouées à disparaitre avec l’usure de la pluie. » (trouvé sur leur page Facebook)


et, comme les œuvres présentées dans cette édition sont généralement l'aboutissement d'un travail de réflexion et de recherche, je néglige pour aujourd'hui paresseusement la salle du rez-de-chaussée et en reste à l'artiste invité, Gilbert Bottalico | un transfuge, ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Marseille, qui a longtemps travaillé (sculpture, dessin et enseignement) à Avignon et qui s'est maintenant établi en Bretagne |



qui occupe tout le deuxième étage (le premier étant vide) et à la simple contemplation de ses moyens ou grands dessins et d'une de ses gravures, au ciel, à la mer, aux rochers, à la force de leurs rencontres, à la lutte de la lumière et des ombres... et de la façon dont ils nous sont donnés par l'extrême minutie du dessin.

6 commentaires:

arlette a dit…

Les rochers et les vagues en mouvement jusqu'à la presque abstraction du motif

Brigetoun a dit…

Arlette, oui, un travail formidable
(juste il y en a tant que le regard se lasse un peu)

mémoire du silence a dit…

J'aime la démarche du premier travail présenté, son éphémérité.

Alors que dans le deuxième travail pésenté on perçoit l'éternité des paysages représentés avant le paysage lui-même, un peu comme Cézanne avec sa St Victoire.
Et j'aime beaucoup.

Dominique Hasselmann a dit…

La pluie fait le travail : le renouvellement des marques du street-art est lié à son bon vouloir ! :-)

Brigetoun a dit…

belles observations (qui me semblent justes) Maria

Brigetoun a dit…

oui Dominique (et comme le thème des expositions est l'eau ça tombe bien - sourire)