Etape 1 – le ciel avait des crevés bleus jeudi matin quand m'en suis allée retirer de l'argent,, acheter le Canard et des cigarillos, ajouter à toutes fins utiles deux sandwichs au poulet pour B-F B si nous n'avions pas le temps nécessaire et qu'elle arrive trop tard pour son dîner Ase... (qui me sont restés... tant pis pour moi – je n'aime pas la viande, ça m'apprendra)
et en profiter pour faire un petit passage sur le marché de produits italiens qui s'est installé sur la place du Palais (retrouvé un vendeur d'huile qui se souvenait de moi et m'a sorti un litre de celle que préfère – et acheté une confiture de mandarine à un italien beau comme Mastroianni en plus jeune, alors que j'avais décidé que niente)
Etape 2 – suis allée attendre à cinq heures devant le « Campus Vincent de Paul » la sortie de B-F B pour lui montrer le chemin de l'antre.. (compte tenu de ses horaires la solution sera de demander à Rosmerta nouvelle adresse de nous accueillir à la rentrée, pour que notre temps soit moins limité) – avons liquidé Vercingétorix et galopé sur les volcans.... pour y revenir mardi avec plus de temps pendant les vacances.
Etape 3 – enfilé un chandail un peu plus « habillé », pris mon billet, ma canne, mon trench et suis partie vers l'Opéra sous une vraie pluie (pas déluge mais vraie pluie) pour monter au troisième balcon,
m'installer à côté d'un couple qui devient amical à force de nous rencontrer depuis des années et d'être en gros en phase sur beaucoup de choses et notamment la musique pour écouter, sous la direction de Beatrice Venezi (bon chef et qui avait la grâce inhabituelle de ne pas gommer sa féminité), Marta Pluda et Francesco Auriemma, solistes dell'Academia Rossiniana de Pesaro accompagnés par l'orchestre d'Avignon dans un programme bien entendu rossinien (pour mon très grand plaisir – Rossini devrait être prescrit par ordonnance pour nos petits cœurs malads en ce moment
avec de La Cenerentola : l'ouverture, la cavatine de Dandini « Come un ape ne giorni d'aprile » (se régalait des ornements mais Rossini avec son rythme et ses ponctuations le tenait ferme et c'était spirituel comme il se doit) et un air de la Cerenentola « Nacqui all affanno, e al pianto » (étais un peu déçu par des ports de voix un rien stridents... pas retrouvés ensuite)
de l'Italienne à Alger, l'ouverture aimée, un air de Taddeo « Ho un gran peso sulla testa » irrésistible et un air d'Isabella « Amici, in cogni evento... Pensa alla patria » charmant
su Barbier de Séville, l'ouverture, bien entendu l'air de Figaro que l'on aurait envie de chanter si on savait, la cavatine de Rosine « Una voce poco la » et le duo «Dunque io son... tu non m'imaginni ? »
et deux bis, une orchestrale (ouverture) et un duo que nous avons reconnu comme connu et savouré tout en enrageant légèrement d'être tous trois incapables de les identifier.
Une salle loin d'être pleine mais ravie... et un retour sous pluie très molle.
Une bonne journée bien remplie sous la pluie, jusqu'au bout de la nuit avec Mastroianni jeune en prime ... que du bonheur pour nos coeurs en ces temps bien malades
RépondreSupprimerj'avançais dans un étatt de vertige mais tout était plaisir -alors... là deux jours durailles e joyeux mais dehors et menaces de pluie... si vous avez des relations au ciel (sourire)
RépondreSupprimeret Rossini est un remède souverai, encore plus partagé avec des gens sympathiques
Rossini est un véritable enchantement !
RépondreSupprimerLa Notte qui
RépondreSupprimerCavalcade et envolée j'aurais aimé pour soulager effectivement cœur en panade
RépondreSupprimerWictoriaane un remède salutaire (mais passager) surtout quand bien servi
RépondreSupprimerArlette OUI (ce qui se disait dans l'escalier de sortie...)
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