Les pigeons avaient été chassés par la pluie, ce qui me l'a fait aimer un moment... Inquiétude tout de même devant les moutonnements et superpositions de gris au moment de partir, ajouter un parapluie au poids de mon sac puisque pour une fois j'avais une main libre... et puis soudain l'espoir bleu.
Avancer en faisant mes adieux aux trajets habituels vers Rosmerta (stupidement puisque même si je n'aide pas à la fin du déménagement, pas plus qu'aux travaux de l'avenue de la Trillade, je reprendrai ce chemin demain matin..)
Une petite heure à blablater, retrouver quelques têtes, assister aux préparatifs (découvrir les belles photos de deux photographes, amies de Rosmerta, s'amuser des coupures des journaux locaux nous concernant, blaguer avec l'équipe de cuisine, tenir les rubans de papier sur lesquels on écrivait quelques noms de ceux qui étaient passés par Rosmerta ou y demeuraient encore, affichés ensuite dans la rue... il est prévu de noter dans chaque chambre le nombre de leurs habitants au fil des années)
et puis, deux heures dans la première cour pour accueillir, vérifier si les arrivants étaient membres de l'association, exiger qu'ils le soient pour pouvoir leur vendre boisson et nourriture, vérifier si l'adhésion a été renouvelée pour 2023 et m'amuser in petto de constater qu'en réponse à mon « vous donnez entre un euro et plusieurs milliers » le montant déposé dans la boite, sauf amis habitués, est généralement inversement proportionnel au coût estimé de la tenue... m'amuser aussi de mon regard, tout ceci avec urbanité)
A vingt heures trente laisser la place, me risquer dans la cohue, me heurter à une amie peu près aussi vaillante que moi... mais nous ne sommes pas tombées il n'y avait pas la place, conquérir un grand verre presque débordant de bissap, arriver à le boire en me gardant des coudes et des dos et juger qu'il était temps de laisser la jeunesse à sa belle énergie... rentrer en mordant dans une barre chocolatée aussi mauvaise que le pensais pour éviter une marche trop vacillante.
Mes excuses auprès de ceux qui passeront par ici pour l'intérêt très personnel de la chose.
en tout cas merci pour ce bien joli reportage en images P
RépondreSupprimerBonheur de voir que Rosmerta continue dans des nouveaux locaux. Toutes ces bonnes énergies continuent à nous faire croire en l’humanité.
RépondreSupprimermerci (un grand tou dans la partie intéressante j'étas hors de vue dans l'autre cour) et petite vieille est allée se ranger avant la fin - tente de repartir - go
RépondreSupprimerle problème est que les nouveaux locaux sont top petits pour organiser des fêtes (on verra) et que le quartier ne nous vot pas arriver avec bienveillance (lais sommes propriétaires)
RépondreSupprimerBravo encore et plaisir de ton engagement à ta mesure c'est si important ce petit partage comme un sourire ,un geste et le cœur léger .. Je pense au colibri...je t'embrasse
RépondreSupprimermerci Arlette, ssouhaite moi bonne forme pour ce matin... ai failli renoncer mais pas bien flambante 'sourire)
RépondreSupprimerQue dire ?
RépondreSupprimerBravo, bravo, bravo et au diable les regards suspicieux.
Très touchée par toutes ces photos... ces visges, ces regards, ces sourires, ces mots écrits... toutes ces traces de vie... oui bravo et merci.
merci !
RépondreSupprimerL’amusement in petto fait mon bonheur du soir (ainsi que les photos, et toutes les précédentes que j’ai ratées, naguère et même avant, je retrouve cela avec joie) :-)
RépondreSupprimermerci !
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