J'ai eu tentation de renoncer un peu après mon réveil tardif, mais après médicaments et douche, après refus de m'occuper de la cour pour économiser force m'en suis allée quelques minutes après dix heures, dans un temps qui ne méritait pas le caban dont j'avais entouré mes frissons... et qui rendait ridicule ma peur de pluie, passant par Carrefour pour faire provision de vingt-sept sandwichs triangulaires au poulet pu au thon, d'un litre de jus d'orange et de trois panini au poulet ou au thon dans un grand sac de papier...
qui s'est révélé rapidement trop lourd pendant que j'avançais en essayant de rattraper le retard pris à la caisse et de foncer tête baissée et fatigue résolue affichée à travers la petite foule du marché du samedi rue Carnot,
Et maintenant préparez vous à quitter la page...suis arrivée à 11 heures une minute à bon port, bien assez tôt pour écouter fanfare, apprendre les chants que je pensais ne pas pouvoir obtenir de mon souffle, rire, discuter, regarder avec un adieu navré et beaucoup d'amitié les murs et platanes, refuser d'accepter d'infliger ma charge à un ou une autre (ce qui finalement a été le cas un peu avant d'atteindre la place Pie...notre trajet se faisait en bruit joyeux, détour et forces arrêts... le paquet finissant d'ailleurs coincé dans la charrette tirée par un vélo).
Pour la suite vous laisse les photos en cascade... Simplement avons fait suffisamment de bruit, affichions assez d'énergie positive(je ne sais quelles étaient les pensés de chacun) pour avoir droit à des réactions de sympathie et quelques regards fuyants, à la visite de la police municipale décidant que nous étions très tolérables, à une chute de ma part sur une chaise d'une tablée de la rue des Teinturiers accueillie par des rires, et à la fuite d'un des habitants de l'immeuble voisin voisin qui ont tenté en vain, en mairie, d'empêcher l'installation de ce qui à leurs yeux ferait baisser la valeur de leur bien (à la visite aussi d'une autre voisine rieusement approbative) – me reste à demander votre indulgence pour avoir gardé toutes mes images telles qu'elles sont sauf mes deux plus floues) et les avoir entourées de trop de mots.
Et comme, les travaux ayant pris du retard le pique-nique ne pouvait s'organiser que dans la petite cour d'entrée, j'ai aidé un peu à son installation, ai piapiaté un peu et m'en suis allée, navrée de laisser aux autres avec leur accord, tous les travaux qui restent à, faire (épaulés par des artisans pour la mis en sécurité, une partie de la plomberie et la vérification et amélioration de l'installation électrique, le montage des lits neufs, le déménagement définitif qui devra être achevé en n'introduisant rue de la Trillade que des objets et vêtements dûment débarrassés de toute punaise de lit (lutte éternelle contre ce cadeau fait involontairement par les sacs des amis logés dans des hôtels)...
Une digne parade aussi joyeuse que celle du festival
RépondreSupprimerCette nouvelle installation a donc permis de relancer le festival de rue... bravo ! :-)
RépondreSupprimerDe joyeux et festifs adieux. Que vivent les nouveaux lieux!
RépondreSupprimerUn dimanche en fanfare (sourire) et des photos rapprochées sur de beaux visages.
RépondreSupprimerArlette oui (et comme celle du fstival couvrant des parts d'inquiétude)
RépondreSupprimerLe ciel était bleu pour cette migration, musique et fête pour un renouveau... merci pour tout ces beaux visages... et belle vie à ce nouveau lieu d'accueil et d'accompagnement. je vous serre tous dans mes bras.
RépondreSupprimerDominique H, festival de rue limité pour ne pas prêter le flanc à la contestation
RépondreSupprimerPierre, et une sacrée masse de travail pour les bénévoles (pas moi) depuis près de deux mois)
RépondreSupprimerDominiquz A, oui je l'en veux un peu pour les photos rapprochées, mais au mois dans deux cas elles étaient posées (j'espère que n'ai pas eu tort de les afficher mais comme il y en a eu des volontaires prises par vrais photographes et affichés)
RépondreSupprimerMerci Maria
RépondreSupprimerce n'est pas trop loin de chez vous?
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