Quand le vent qui me bousculait ce matin me laissait un semblant de pensée, me demandais, sur le chemin des courses nécessaires, si garder pouvais les photos ramenées (pas si nombreuses mais tout de même) de ces jours sans grand intérêt, sauf celles qui ne trouveront pas place ici (témoignages, familiaux) - décide de… vaille que vaille… les poser ci-dessous avec juste quelques mots purement informatifs.
et une, ramenée avec Canard enchaîné, médicaments, sourires, piapias et quelques broutilles de notre petit tour dans la vie des rues et places.
Comme, après routes de la Drôme, de l’Ardèche (pique-nique luttant contre souffles sur un parking en terrasse) de la Lozère, mon petit espace personnel devant ma chambre, ilot de soleil à l’abri, pour lecture tranquille pendant qu’une réunion se tenait, irresponsable que suis.
Comme le retour d’un restaurant de très bonnes viandes où on m’avait servi au nom de mon abstinence deux très grands bols d’aligot (a été une constance mienne puisque retrouvé le lendemain au déjeuner pour mon plus grand plaisir)
Comme l’aube du samedi, et mon palmier après le petit déjeuner, avant de partir très vite vers l’assemblée de parents de pensionnaires des foyers, MAS et ESAT… (où vendais avec un des jeunes ouvriers, au début, avant d’être rejointe par quelques uns de ses compagnons et le directeur, les miels, bonbons, confitures et K-lumets fabriqués par un ESAT)
Comme mon petit tour hors de la salle de réunion, évasion brève dans le Pôle bois qui me fait vibrer (doucement) à un moment de moindre intérêt.
Comme le retour vers le parking à côté de la maison de Saint Germain du Teil après le déjeuner/rencontre/moment musical partagé avec parents, soignants, mon frère, ses compagnes et compagnons (mais pas comme notre dîner pizza/tagliatelles près de la plus belle des deux portes de Marvejols)
Comme l’aube dimanche à la fin de la nuit de sommeil piètre et haché.
Comme notre départ et des moments du trajet jusqu’à Montélimar où j’ai attendu un TER me ramenant à Avignon.
Quant au poème rituel, très très bref autant que délicat, c’est à nouveau Jaccotet qui me le fournit (dans « Airs » 1961-1964)
Il y aura toujours dans mon oeil cependant
une invisible rose de regret
comme quand au-dessus d’un lac
a passé l’ombre d’un oiseau.
On feuillette les photos, le froid est immprimé… :-)
RépondreSupprimeril n'y a plus de saison mon cher ami (sourire gelé)
RépondreSupprimerEn avril, la Provence est grise et frileuse.
RépondreSupprimerlà elle n'atait grise qu'un moment à l'aube,... ensuite bleue e très ventée et froide
RépondreSupprimerLes teintes des robes des vaches provoquent chez moi un dépaysement, c’est radical :-)
RépondreSupprimercelles-ci ne sont pas toutes d'un brun Aubrac mais oui sont pas blanches et noires - et chez vous Dominique ?
RépondreSupprimerComme une ombre de mélancolie du poème à ton choix
RépondreSupprimerpeut-être Arlette mais si douce (sourire, comme une d'aïeule)
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