Sous ciel gentil et dans vent frisquet avec des foucades qui me faisaient faire petits écarts m’en aller en avance selon ma stupide habitude attendre en cherchant abri plus ou moins symbolique sur le quai de la gare le gentil train qui va m'emmener vers Pierrelatte, retrouver soeur…
et en fin d’après midi me ravir, un peu remuée par même vent ou presque (qui va être une constante de ces jours) et à vrai dire l’esprit surtout plein de ceux qui étaient là, dans la maison, d’un premier contact avec le jardin, sur lequel descend l’annonce de la nuit, sans le trouver aussi négligé qu’annoncé, ou l’aimant d’autant plus…
Et tant pis si les photos ne sont en effet guère à la hauteur de mon plaisir, j’accompagne tout de même cet avant goût de mon petit voyage par un beau poème | même s’il n’a pas un rapport certain avec Grignan |de celui dont la maison le dominait, Philippe Jaccotet (dans « pensées sous les nuages »)
Il se dessine une veine rose dans l’air
et peu à peu plusieurs, comme sous la peau
d’une main jeune qui salue ou dit adieu.
Il s’insinue une douceur dans la lumière
comme pour aider à traverser la nuit.
Autant de plumes, tourterelle, pour tes ailes,
autant de rumeurs tendres à tes lèvres, inconnue.
Les retrouvailles réchauffent l'atmosphère.
RépondreSupprimermerci Piere, oui même quand s'y mêle de la compassion et de l'impuissance mais de l'amitié et amour
RépondreSupprimerSe mettre au diapason ..c'est tellement mieux Belle suite
RépondreSupprimermerci Arlette - on peut essayer
RépondreSupprimerAller grignoter à Grignan… vous avez raison ! :-)
RépondreSupprimermerci pour ce sourire Dominique
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