samedi, septembre 28, 2024

C’est pas du luxe - 1

 


Les dates se bousculent et Rodez attendra parce que Avignon vit les 27, 28, 29 son petit Festival « c’est pas du luxe » et que ce matin, en continuant ma petite marche pour acheter poisson sous vide, nouilles chinoises, riz basmati et courgettes, dans un petit vent qui animait la douceur et brassait le ciel de très chargé à bleu plus ou moins violents avec nuages dansant,




j’ai continué vers le square Agricol Perdiguier, pour prendre le programme et verser mon obole contre un petit bracelet de papier vert, que vais devoir protéger de la douche pendant trois jours, me donnant libre accès aux expositions, spectacles activités (à une petite  partie au moins) de « C’est pas du luxe »

Le lien au sensible, la place de l’art ne sont ni superflus ni des suppléments d’âme.

La culture c’est d’abord un droit, le droit de s’exprimer librement, d’exercer ses propres pratiques culturelles, de développer et partager des connaissances. Elle éclaire tout un chacun dans sa compréhension du monde, dans sa capacité à faire sens commun avec identité et altérité. Au delà d’un toit, des besoins vitaux, la culture nous apparaît d’autant plus fondamentale, qu’elle est un puissant levier d’émancipation, de dignité et de citoyenneté. Une grande partie des personnes en situation de précarité n’ont peu ou pas accès à une pratique artistique. Pour elles, il s’agit également de retrouver la confiance en soi, de pouvoir offrir un autre regard sur elles-mêmes aux autres, elle permet aussi de changer les rapports dans la relation d’aide ou d’accompagnement des personnes. Et tout simplement, elle crée des espaces de joie et d’émerveillement.



Et là suis désolée mais même si j’ai bien marché, beaucoup parlé, vu une très faible part de ce qui était proposé et aucun spectacle je reviens avec une multitude de photos à l‘intérêt toute relative prises en piapiatant



En commençant par le square Saint Didier 



le tout petit jardin de « Deus Ex Hortus » : Découvrez un projet ambitieux d’exposition florale qui consiste à assembler, planter et présenter de manière créative des fleurs comestibles dans un espace urbain. Réalisée par les jardiniers-potagistes du «Lopin de Monsieur Vincent», cette initiative fait écho à leurs cultures potagères et à leur engagement pour une alimentation saine et durable.



et des photos qui je crois doivent changer tous les jours.



En continuant par la place devant les Célestins pour « Dessine moi une affiche » Essayez-vous aux arts graphiques sur les magnifiques fonds d’affiches fluo du festival! Et faites rayonner les valeurs de C’est pas du luxe! 



et tout à côté dans la chapelle Saint Michel, avec mêles moyens,  «Je suis là » Coups de crayon, peintures, slogans, messages d’espoir : cette exposition d’arts graphiques réalisée aux 4 coins de la France donne la parole aux personnes «invisibles». En partageant leurs regards, elles nous offrent leurs mots, leurs dessins devenant ainsi la voix la plus juste du festival. Avec d’assez réjouissant résultats (pas vraiment ceux que j’ai photographiés… mais vus ensuite… j’étais gênée par le regard d’un garçon sans doute auteur d’une ou deux)




Dans le petit espace des Cordeliers et la cour-jardin, trois expositions




« Viens on s’en va » Embarquez pour une œuvre intime qui évoque des horizons lointains et des voyages imaginaires. Ce projet a permis aux résident·e·s d’Habitat Humanisme Provence et aux bénévoles accompagnant·e·s de créer ensemble. Une valise devient le support de cette expression, un écrin accueillant une construction en 3D unique et singulière. Des choses que j’aimais réalisées par les participants aux ateliers d’Habitat Humanisme (comme beaucoup des expositions) cette fois spécifiquement Provence 




et puis dans une boite une série d’exemplaire d’un beau petit livre (jolie édition)… j’en ai pris un exemplaire, le feuilletait, un des membre d’Habitat Humanisme Marseille voulait me l’offrir, connaissant les finances des assos j’ai insisté pour le payer et compte tenu de leur travail et après le charme de notre échange j’en étais fort contente… vais le découvrir vraiment ce soir.




Seconde exposition « Nous rêves, nous sommes » travail assez difficile à décrypter, résumer et photographier Avec l’artiste photographe Oleñka Carrasco, des habitant·e·s de la pension de famille Maison Hestia et des habitants de la Garenne-Colombes se sont métamorphosés en Soleil, Pluie, Coquelicot et autres éléments naturels. À travers dessins, textes et photos, laissez-vous transporter par la poésie de leurs carnets de rêves où s’entrelacent histoires personnelles et pensées imaginaires.




La dernière des expositions des Cordeliers, dans le jardin est une exposition de photos « L’enfant du canal » Depuis sa naissance, Alejandro a traversé des épreuves qui ont profondément marqué son parcours. Son chemin est jalonné de défis constants. Laissez-vous toucher par ce portrait photographique poignant, témoignant de ses luttes et de ses espoirs pour un avenir meilleur.



Effarée par ce qui me reste, je me demandais si je ne devais en garder pour demain, mais pas certaine que ce soit une solution, alors tant pis,… désertez enfin si le désirez… dans le square Pétramarle (correspondant avec le jardin Sainte Claire et le Théâtre des Halles) « Reflets rêveurs » des photos d’amateurs de l’association Point d’Eau de Grenoble formés par Thomas Bozzato.




Au théâtre des Halles qui était mon but au départ pour deux courts spectacles (auxquels j’ai finalement renoncé) une exposition de photos encore, « Pop Stars » Des personnes accueillies par trois structures sociales de Marseille, accompagnées par le photographe Jean Kader, se sont emparées de l’exposition «Populaire?» du Mucem, pour donner à voir et à lire le rapport qu’ils entretiennent avec certains objets de la collection permanente.

Une série de leurs portraits est à découvrir à Avignon pour le Festival, une autre au Mucem du 25 septembre 2024 au 24 février 2025. Les personnes présentes pour accueillir étaient membres de La Garance d’où un long (mais pas assez pour réduire mon avance) piapia et mes remerciements pour l’aide apportée à Rosmerta.

Et tout de même, comme sur le chemin du retour j’en ai profité pour passer à l’Hôtel de Forbin la Barben dont tout le rez-de-chaussée est occupé par « Des airs de famille » et les très nombreuses oeuvres dictées par les multiples facettes de ce thème, avec des techniques différentes aux bénévoles et membres d’un foyer et d’un atelier à Toulon, même si devant les explications et les attentions des dites bénévoles j’étais un peu perdue et intimidée (d’autant que les oeuvres étaient à vendre) j’en ai pourtant ramené, prises un peu au hasard, dix images je les garde pour les ôter sans explication sur Paumée demain.. en espérant que je garderai une plus grande réserve pour ce qui me sollicitera alors qu’entre autres Rosmerta est au programme… fallait pas m’aider à avoir un nouveau petit appareil/ami.

13 commentaires:

  1. Anonyme9:25 AM

    Il est bien apprivoisé ce petit appareil

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  2. Anonyme9:56 AM

    non mais c'est bien, les photos - et le texte : merci (j'ai cru comprendre qu'il y avait aussi en votre bonne ville une exposition de la graffeuse Misstic ?non oui non? ) (merci encore ) P

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    1. merci P (que je crois deviner) et oui pour Misstik au Palais des Papes depuis juin ou juillet je crois et jusqu'en janvier... j'attendais du calme - irai la semaine prochaine ou un peu plus tard je pense

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  3. Anonyme9:57 AM

    (c'est ce qui s'appelle un billet copieux - encore merci...) P

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  4. Oh ! merci, merci pour ce magnifique déroulé...un régal...on aimerait y être... quelle richesse de créativité... les valises (entre autres) m'émerveillent... merci pour le partage

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    1. merciMaria... c'est pas fini entre la fi de ce Festival et Rodez je suis sous les photos

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  5. Ici, c'est vide grenier pour dimanche. À chacun son bonheur. Chinons, fouillons, remplissons nos mémoires.

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    1. bonne promenade et le cas échéant bonnes trouvailles

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  6. Définition de la Culture qui pourrait intéresser Rachida Dati, redoublante… ;-)

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