M’en suis allée matin sous ciel bleu mistral et dans un mistralounet de faible force mais bien frais vers la petite salle Utopia de la rue de la République pour assister, dans le cadre de « C’est pas du luxe »
à un film (photo copiée sur le programme) dans un film d’un peu moins d’une heure, produit par Habitat et Humanisme 94 et Cité Caritas/Les Hivernales, « Corps Oasis #1 », dirigé par Massimo Fusco (chorégraphe / Cie Corps Magnétiques) et Thibaut Ras (réalisateur) : Corps Oasis #1 est un film documentaire chorégraphique. À travers des portraits d’habitant·e·s d’Avignon, qui livrent une histoire marquante survenue dans un espace de la ville, le film offre une vision croisée de la ville et des corps en mouvements. Comment un lieu laisse-t-il des traces dans nos corps et comment une ville garde-t-elle des traces de nos mouvements? Galerie de portraits en action et interviews, beau montage qui empêche l’ennui, moments de danse lente et douce, une cohésion qui s’est créé grâce à elle et à la durée du tournage entre des gens qui ne se connaissaient pas et aux parcours et tempéraments très différents.
Retour, déjeuner ralenti par lecture, échange de mails familiaux, broutilles domestiques.
Je reprends les photos de ma visite vendredi à l’Hôtel de Forbin la Barben et aux dix photos prises au hasard dans les trous de conversation des bénévoles voulant guider ma visite de la riche exposition « Des airs de famille » venu de Toulon, montrant le résultat du travail orienté/dirigé/enseigné par l’Association KAIRE, l’atelier de la Gribouille, Caroline Delaye, le foyer médicalisé Jean Michel Carvi.
La famille : refuge chaleureux qui accueille, protège et aime, ou lieu de tensions et de contradictions? Entre les moments qui divisent et ceux qui rapprochent, les souvenirs d’êtres chers et les joyeux portraits de groupe, les secrets et les révélations libératrices, nos vies se dévoilent à travers ces objets cachés.
manquent entre autres de fortes images évoquant sobrement par des ratures, hachures, les drames familiaux.
Reprenant le court de ce samedi, départ un peu après quinze heures trente vers la Maison de Jean Vilar pour assister dans le jardin à un très court spectacle que j’attendais non sans une certaine impatience pour en avoir pas mal entendu parler mais de façon très imprécise « les Beautés »
Habitants et bénévoles de Rosmerta ont choisi le vêtement pour se dévoiler. Entre Fashion-Week en mode récup et défilé-portrait, ils vont s’effeuiller sous vos yeux pour se présenter. Un récit de soi par couches qui s’épluchent, comme un oignon qui révèle son cœur.
… passez ce qui suit : je recopie la liste des participants (pour mon plaisir personnel : ERd’O – Edith Amsellem / Scénographie et création sonore Francis Ruggirello, Costumes Colombe Lauriot Prévost/ Rosmerta – Le Relais – La Maison Jean Vilar / Fondation Abbé Pierre / Avec Marion, Ibrahim Sory, Yélémou, Mohamed, Rockia, Nifa, Justine, Ibrahima, Oumar, Adama, Hassan, Makoto Adama, Moussa, Oumar Versace, Colombe…
Public : deux longues files d’assis face à face doublées d’un ligne et demi de spectateurs debout — applaudissements nourris. Entre amis et amies bénévoles de Rosmerta (les présents) louanges de l’inventivité de la créatrice des costumes, réelle, mais j’ai reçu leur approbation en parlant de la maitrise, la décontraction, l’enthousiasme des mannequins… Un très joyeux moment.
Des expositions qui se tiennent à Vilar, l’une qui se doublait d’une mini conférence ne m’a pas vraiment tentée en voyant un petit public attendre avec un air de profond ennui (qui a dû s’effacer ensuite j’espère) — revenue dans le hall de l’Hôtel de Mons, n’ai pas vraiment compris la relation entre le texte de présentation de « Nous avons toujours été là » Découvrez une création sonore étonnante, où les témoignages intimes se mêlent aux extraits de La misère du monde de Pierre Bourdieu. Ces récits mettent en lumière les expériences et revendications des jeunes d’aujourd’hui en les comparant à des interviews sur les injustices sociales en France il y a plus de trente ans. (que je lis maintenant) et ce que j’ai vu, un grand écran où sont projetés des images également alignées sur les murs, un son très très faible (sans doute pour ne pas gêner, la salle s’ouvrant grand sur le hall) comme un murmure que j’aurais dû écouter, et ce que j’ai préféré : des cahiers un peu déglingués posés sur une table où se retrouvent certaines des images avec des textes manuscrits (plusieurs mains) un peu comme un carnet de voyage mal tenu…
Dans l’espace à gauche de la cage d’escalier, au fond à gauche du hall se tient « Le portrait des tous les états » Si vous souhaitez être surpris par des créations artistiques uniques et vibrantes de couleurs, venez découvrir les œuvres des bénéficiaires d’Entraide et Abri. Vous serez face à une double représentation de leur être : chaque personne se dévoile à travers différents supports, tout en étant mise en abyme par le regard d’une photographe. - bien aimé la variété des approches, les gaucheries, les réussites.
Un peu de flânerie, épaules un peu rentrées dans le froid du léger vent, et n’avais que dix minutes d’avance pour mon rendez-vous avec faux petit fils (accueilli avec un exemplaire du petit programme, l’ordre d’aller voir « nos beautés » et mon appareil pour le convaincre avec les photos… réussi)
Les défilés de mode sont préférables aux défilés militaires. :-)
RépondreSupprimerje ne pense pas que la costumière et plus encore ceux qui défilaient aient beaucoup de penchants pour la guerre en ce moment (pour eux celle qu'on leur fait suffit - sourire de travers)
Supprimeron a en tout cas droit à un grand luxe de photos : merci...! P
RépondreSupprimeroui j'exagère vraiment (et encore heureusement certaines sont si outrageusement loupées que les supprime)
SupprimerMerci pour le défilé ...et le défilé de photos fort intéressantes.
RépondreSupprimeroh merci et bonjour Tanette !
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