Volets bleus ouverts
sur la forte lumière
en azur rayonnant
meubler attente matinale dans le plaisir de l’odeur de miel de ma cire avant l’arrivée des Toulonnais.
Quelques nuages dans un bleu pâli vers treize heures en descendant les attendre avec la surprise (un étonnement joyeux mais l’idée que ça ne m’aidera pas à motiver la marche) de l’ouverture ce mercredi matin au coin de la place, à moins de cent mètres de l’antre, d’un Carrefour de bonne taille, tout beau, tout propre, dans un grand local inoccupé depuis plusieurs années— sensation dans mon quartier voué depuis longtemps à quelques galeries et surtout au prêt à porter de bonne qualité…
Déjeuner simple à partir de produits sains dans un petit restaurant sympa rue de la Grande Fusterie (juste deux ennuis mais le plaisir des retrouvailles et de la conversation les effaçaient radicalement : uniquement salades à moi interdites et hamburgers pour celle qui n’aime pas les pains mous, fui les frites | je dois reconnaître qu’elles étaient très bonnes | et ne mange pas de viande par dégoût enfantin et s’est retrouvée avec un faux steak (l’idée m’agace mais l’attention aux abstinents anciens amateurs de viande est louable) en petit épeautre que je préfère en pain — sourire — et puis agacement inévitable et résigné de me faire inviter par mes visiteurs, ce que je dois à la qualité très spéciale de ma cuisine que je suis seule à pouvoir absorber)
Sortie, après long piapia détendu, sous nuages qui semblaient sombres à l’horizon, quitter couple aimé sur ma place, remonter dans l’antre.. troisième café, le plus mauvais… prendre sac et départ vers des trous bleus devant mon chemin en direction de la teinturerie avec draps et pantalon.
Retour en avançant vers trous bleus dans le blanc avec draps propres et robe… ne sais ce qui va suivre… au demeurant incapable de me décider à écrire et retour à un peu d’Osiris (une heure 30) et un peu d’Homère via Chaminadour (les vidéos des dernières rencontres sur You Tube que je déguste en petites forgées, une ou deux par jour).
Intéressant n’est-il pas ? (ceci est en principe un journal)
Plaisir en pensée...et toi viendras-tu jusqu'à la Mitre entre 2 nuages
RépondreSupprimerun jour certainement ... mais il n'y a plus qu'une chambre à donner
RépondreSupprimerCette "rue de la Grande Frustrerie" est tout un poème… :-)
RépondreSupprimernon Fusterie (et non Fustrerie comme l'avis mis par une fate de frappe (voir commentaire ci-dessous - le bois arrivait en flottant, nous nous avions le limon d'où ma rue du Limas et les deux rues au dessus (petite fusterie et grande fusterie) étaient les rues des menuisiers et autres)
Supprimerrue de la Grande-Fustrerie ou rue de la Grande-Fusterie en lien très certainement avec "fustier", ces artisans du bois que l'on nommait ainsi au Moyen-Âge.
RépondreSupprimerOn peut effectivement y perdre son latin "frustrerie", "frusterie", "fustrerie", "fusterie" (sourire)
L'Anonyme ci-dessus, c'est moi... ;-) :-)
RépondreSupprimeroui Maria une horrible faute de frappe que je corrige merci !
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