cuisine ouverte
La porte de droite au deuxième étage de l’escalier s’ouvrait sur un espace rectangulaire, face à un grand miroir, et en se retournant vers la façade on se trouvait, au delà d’une courte cloison percée d’une porte étroite, attiré vers une pièce de taille moyenne éclairée par une haute fenêtre en cintre entourée d’une bibliothèque de bois blond et d’un petit secrétaire de style restauration. Si l’on poussait la petite porte c’était la brique, une brique d’un rouge pale comme usé qui sautait aux yeux, première impression que donnait ce qui semblait un couloir d’une certaine largeur, qui se révélait être en fait une cuisine assez étroite et profonde disposée avec une rigueur adoucie par les couleurs comportant depuis l’entrée la haute colonne d’un réfrigérateur surmonté d’un congélateur, unis en un rectangle étroit sous une façade métallique, puis sous une rangée de placards en bois peint en rouge sombre et sous une rangée de placards hauts de même teinte, un plan de travail revêtu d’un carrelage un peu plus pâle que les briques du mur ainsi que du mur du fond, sur lequel se succédaient un petit espace libre, un évier rectangulaire en inox encastré, un espace de travail libre avant, de nouveau encastré, un ensemble constitué du rectangle étroit d’une plaque de cuisson vitrocéramique des quatre fines bandes de l’aérateur puis d’un grill de même largeur que la plaque avant une grande zone de travail au bout de laquelle était posé un grand four micro-ondes. Outre les couleurs cet ensemble d’une netteté impeccable et d’une modernité un peu agressive qui semblait sortir d’un catalogue et ne jamais avoir été utilisé se faisait souriant par le contraste avec la pièce sur laquelle il était ouvert par delà un muret revêtu du même carrelage que le plan de travail, élargi pour former une table sous laquelle se glissaient quatre tabourets hauts de bar (métal et cuir rouge sombre en écho aux placards), pièce qui donnait une sensation de vie avec le léger désordre de ses meubles, mélange de copies d’ancien et de quelques éléments d’osier, et la grande et haute fenêtre s’ouvrant sur la façade sculptée d’un des hôtels anciens de la rue… et pour humaniser d’avantage les appareils un livret réunissant leurs modes d’emploi et l’inventaire de la vaisselle et des casseroles et autres ustensiles était posé sur cette table.
Mais, dans cette cuisine, on y mijotait quoi ? :-)
RépondreSupprimeron ne sait... je suppose qu'on y. faisait du café et réchauffer des bidules au micro-onde (ce serait un de ces appartements loués en airbnb)
SupprimerPouvoir penser est un privilège, le vouloir est encore plus difficile . . .
RépondreSupprimeret vouloir que le cerveau se taise impossible
RépondreSupprimerIl suffit d'un mot pour que l'imagination s'emballe ..Cela est mieux que de ruminer
RépondreSupprimersourire : sauf si elle s'emballe sur le mot morose
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