Sourire au jour mais fatigue grande

 

L’hiver installé

en version d’un bleu très clair

marche désirée

assez pour ne pas me borner au court trajet vers pharmacie et bureau de tabac à la rencontre de la République et de l’horloge

et penser aller jeter un coup d’oeil, juste pour tenter de me mettre les fêtes dans l’esprit, à ce qui fut grande crèche et marché aux santons aux Célestins avant que les finances des Avignonnais incitent les santonniers les plus raffinés, entre autres (suis pas fanatique, sourire) Isoline Fontanille, nous boudent ce qui va avec mon désir de ne pas être tentée, et que quelques confiseurs et artisans viennent compléter l’offre.

Constater que la crèche cette année a choisi des santons très petits, aux visages schématiques, aux attitudes assez souples, dans un décor qui prend la plus grande importance, comme le ferait la nature et que la première surprise passée j’aimais assez découvrir les différentes scènes.

Les regardant, tournant autour de l’espace à cette crèche réservée, sentais monter en moi la fatigue que je voulais ignorer et qui m’avait fait trébucher à plusieurs reprises rue Vernet, et je suis tombée, assise dignement, en disant un merde moins élégant, en sortant mon appareil de la poche où je venais de le ranger pour fixer les globes ajourés lumineux à l’entrée du choeur, en répondant à l’homme qui voulait m’aider que oui j’étais tombée mais que ce n’était pas grave, que je prenais le temps de me récupérer et de photographier… 

mais relevée me suis gardée d’aller voir la jeune femme qui proposais dans le choeur étoffes, sacs, et autres, un marchand de miel, un marchand de vins etc… et suis sortie

pour suivre à pas prudents, un peu dans le flou, le trajet place des Corps Saints, rue des Fournisseurs etc… jusqu’à la pharmacie Grégoire, y faire assez longue queue en refusant d’accepter les offres de dépasser les autres… et regagner l’antre. Déjeuner tardif en lisant Alternatives Economiques avec fréquents retours en arrière faute de mettre mon cerveau en véritable attention, sieste, fautes de frappe pour taper ceci, petit tour internet et rocher d’une ossature pour ma contribution au #5 de l’atelier de François Bon…