Persévérant

 

Persévérants nous sommes et donc continuons (et je laisse aux passants le plaisir et la charge d’inventer à partir des images)

Je continue donc sans oublier de garder des images pour demain (pourquoi ? ne le sais)

mais pour ce jour vais, en vague imitation de Christine Jeanney, monter un truc que ne saurais nommer à partir de phrases lues ou entendues — ce que j’ai sous la main — sans trop de longueur — se rapportant de près ou de loin aux jeunes migrants

posant auparavant un petit lot de photos (ma logique)

« La Méditerranée centrale équivaut à la taille de la France ou de l’Espagne,. Y chercher un canot pneumatique est extrêmement difficile, nous avons opéré quatre vols supplémentaires en plus du premier pour retrouver ce bateau, en vain. » « Si tu dormais, même trois ou quatre heures, au réveil, tu devenais fou,… Et si tu devenais fou, tu mourais. » « Le plus difficile a été de jeter les corps en mer…. Personne ne voulait le faire mais il a fallu pour leur dignité, pour ne pas que les corps se décomposent au fond du bateau… C’était le minimum pour quelqu’un mort devant nous sans que l’on ne puisse rien faire, c’était comme les jeter dans les bras de Dieu », « « Nous avons repéré le bateau, lancé un appel Mayday, alerté les centres de sauvetage de la zone, …C’est ce que nous devons faire mais nous n’avons aucun pouvoir pour coordonner les opérations de sauvetage. »  « Tout s’est accéléré parce que le discours de clarté, de fermeté sur l’immigration est tellement partagé qu’il n’apparaît plus du tout comme excessif, dit-il. Et même quand vous dites qu’il faut renvoyer une partie des étrangers dans leurs pays, ça fait consensus, y compris jusque dans le camp présidentiel. »

Bien entendu ce n'est pas de près ou de loin ce que voulais ou imaginais... tant pis