9 juin - un dimanche que nous dirons normal

 

Un dimanche que nous dirons normal, débutant par mêmes tentatives que la veille et la nuit pour éviter cette occlusion qui me serais catastrophe entraînant gênes pour autrui, passons… qui de repassage de la tenue du jour, lavage, changement d’idées, passage à croupetons pour ne pas être vue, horreur, nue… fou-rires, écoute de  France Culture sauf à l’heure de la messe et recours à France Inter, péripéties diverses, douche et lavage de cheveux enfin, écoute de moments de poésie intense, rites plus ou moins cahotiques sur Twitter dit X, restons en là

Un dimanche que nous dirons normal, se poursuivant par la cuisine avec… voir précédemment, déjeuner suivi d’une sieste.

Un dimanche que nous dirons normal, avec sortie en fin d’après-midi, vers 17 heures, mes cheveux finissant de sécher enfouis dans la calotte profonde de mon chapeau souple à petits bords en tressage de rubans bleu rose pleins de douceur… suivie de mêmes stupidités.

J’ajoute un post-scriptum relatif aux femmes injustement bien entendu négligées oubliées etc. comme la compagne la mère ou la soeur du soldat inconnu, comme la troisième cheftaine dans la file de droite à la sortie de la messe de mes parents, après le passage sous la haie de sabres des officiers, lors du mariage de mes parents à Saint Georges, comme la femme qui avait laissé mon père se rendre à son mariage avec une chaussette trouée l’obligeant à s’assoir dans une bordure de fleurs pour un échange avec son estimable et serviable chef, comme la mère ou la soeur ou ce qu’on voudra dudit chef, comme l’écrivaine qui relata l’enterrement du soldat inconnu, comme toutes celles de la liste que je clos ici.

Demain sera jour semblable avec multiples différences.. ce qu’on nomme la vie.