Des traces de pluie se renouvelant sur les dalles de la cour que j’ai choisi (avec raison) d’ignorer pour aller acheter au Carrefour d’Avignon un pain de seigle un cookie au chocolat et quelques légumes
Comme je me l’étais promis m’en suis allée vers six heures et quart à l’utopie Manutention pour voir «Nouvelle Vague » de Richard Linklater (je vous invite à cliquer sur le lien pour savoir de quoi il retourne) en m’installant seule au premier rang selon ma vieille habitude… une petite gêne en ayant de la difficulté à reconnaître ces êtres qui nous étaient familiers dans ma jeunesse, mais un sourire à les voir fumer tous pour dire ces années, aux lunettes noires disant Godart puisque s’il ne s’agit pas de son « Nouvelle Vague » le film reproduit le tournage d’« A bout de Souffle » (la voix aussi, bravo), à la pipe disant Chabrol, à la bouche grande et qui se tord disant Belmondo, aux cheveux courts disant Jean Seberg… bravo à l’acteur incarnant Raoul Coutard et au visage en couteau de Melville… et puis même si en sortant | en me levant de l’interminable générique je me suis cassée la figure en souplesse et je tentais de me relever en m’agrippant à la grille quand la lumière est revenue | je disais que j’avais réussi le meilleur gag du film, j’exagérais un tantinet et l’humeur du public était joyeuse… effet salutaire et durable.










6 commentaires:
Bravo tu as conclu en beauté
L'humour sauve toujours
La Nouvelle vague n'a pas fini son ressac… :-)
vedette et confuse (sourire)
ou se fait remplacer par une nouvelle nouvelle vague (oui c'est le ressac)
« Une petite MG et trois compères, assis dans leur bagnole sous un réverbère, nouvelle vague… » Richard Anthony , un poète yéyé méconnu mais surtout pilleur de la musique américaine de l’époque.
je l'ai peu écouté mais je trouvais ça plutôt sympa, il pillait mais comme on. rend hommage
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