Les nuages s'en sont allés
qui au matin pesaient en gris
et des mares bleues m'ont souri
quand par les rues m'en suis allée.
Mon coeur par le ciel consolé
d'un rien dont il était marri.
Les nuages s'en sont allés
qui au matin pesaient en gris.
Sotte tristesse envolée
mes yeux ravis faisaient le tri
car des mares bleus ont souri
et les passants ont régalés.
Les nuages s'en sont allés.
et j'ai trouvé timbres illustrés par des visages de grands voyageurs pour poster mon tout petit paquet de cartes et un petit texte, les nuages attendant à l'horizon.
Et puisqu'habitude il y a, recopie ma contribution aux carnets du tiers.livre du 13 décembre (#34 – ah, ça ce serait une histoire pour...)
Il bruine sur la Place Portail-Matheron | transie dans l'humidité froide de cet Avignon navré et désolant je regarde la porte du 8 et me demande si Stéphane Mallarmé, prof d'anglais et poète grand, aurait décrit cet aspect dans une lettre inconnue de moi à son ami Henri Cazalis puisque parmi ses amis littéraires c'est à lui qu'il parlait parfois outre ses difficultés et espoirs, outre le sonnet en -yx, de Marie et Vève, du jardin caché, du mistral ou de la chaleur terrible.
Pas à pas, l'hiver s'enfuit et l'on reprend vie.
RépondreSupprimerJoli poème, photos bleutées, et passage par Mallarmé bienvenu ! :-)
RépondreSupprimer"des mares bleus ont souri
RépondreSupprimeret les passants ont régalé."
belle évocation poétique
Pierre ça me semble prématuré comme affirmation (janvier et février sont souvent les pires)
RépondreSupprimermerci Dominique
RépondreSupprimeret merci Maria
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