Sous ciel absent et en m'attachant à discipliner les fantaisies de mes jambes, un petit tour er faute de mieux mais aussi pour le goût que j'ai de celle d'Anoine Volard au porche de Saint Pierre | même vues d'un peu trop loin pour jouir des veines du bois | six images comme peuvent pour trois portes,
avant de sortir des remparts près du pont et de revenir jusqu'à ma poterne en jouissant des crevés de nuages devant moi
Et je reprends la dernière contribution du carnet qui, à contre courant du titre de la proposition | mais c'était général me semble-t-il | clôturait après la contribution secrète mon carnet du tiers livre 19 décembre (#4O / instructions pour que continue le carnet) avec un mélange de sérieux appliqué, manque d'humour, naïveté et superficialité
Ce qui devrait être, qui ne sera pas sans être totalement oublié, espérons-le
Être si bien en lisant certains écrivains qu'on oublie le reste. Tenir d'eux l'amour de l'écriture et pour toi, à ta place, sans prétention t'y risquer.
Pour s'y risquer vraiment, avec un minimum de rigueur, laisser lire dans un coin tes élucubrations, et en tenir compte, mais avec l'assurance que cet espace est fragile et disparaîtra.
Etre reconnaissante, malgré l'étonnement, aux lecteurs, mais sans y prêter trop d'importance pour ne pas souffrir de leur absence, il y a tant de choses plus graves.
Ne pas se croire capable. Ne pas être paralysée par l'idée de ne pas être capable.
Ne pas être courtisane, dans le désir de plaire, mais ne pas être outrecuidante en assénant ta vision du monde, ou ta confiance en toi, n'oublie pas que tu n'es jamais certaine du réel.
Tenter la sincérité en y mettant des limites. Ne pas être satisfaite, au risque de piétiner (c'est vrai ça c'est difficile).
Savoir quand t'arrêter de retoucher, aimer tes défauts sans trop de complaisance, mais ne pas hésiter à jeter quand il évident qu'il n'y a que cela de juste, même si tu es lasse.
Ne pas te complaire dans des souffrances imaginaires par respect et surtout de crainte de ne savoir imaginer ce qui ne se peut pas.
Tenter d'être polie et, sans naïveté, pour rendre vie possible et emprunter un peu de force, habiller colères et ennui, ne pas laisser passer les petits moments de lumière, de bienveillance et de beauté même un peu froissée qui existent dans un repli.
Ne pas céder à la fadeur. Il y a des mièvreries qui te sont insupportables et ne te vont pas teint et la colère si elle n'est pas gaspillée et s'exprime par bouffées est salubre
Garder secret ce qui doit l'être ou le rendre vaporeux.
Eviter les fautes de grammaire sauf à bon escient et volontairement comme des bonbons.
Admirer, aimer ou respecter la force de ce que tu n'apprécies pas mais ne pas caricaturer en imitant le style et l'intelligence de ceux que tu lis.
Vos treize résolutions pour l'année nouvelle vous donnent du pain sur la planche (tant qu'on en trouve encore chez nos aimables boulangers)...
RépondreSupprimerBon appétit en 2023 ! ;-)
Elles m'en donneraient si je me piquais d'être un écrivain et les suivais (sourire)
RépondreSupprimerDes résolutions en forme de commandements, passant de 7 à 13, chemin faisant.
RépondreSupprimeril en était demandé 13 dès le départ
RépondreSupprimerRespecter ces 13 résolutions, un vrai chemin de croix.
RépondreSupprimerSublimes portes.
RépondreSupprimerMerci
Certaines résolutions empruntées et justement exprimées
RépondreSupprimerSacré projet!!!
Godart, Arlette
RépondreSupprimerComme toutes résolutions sont faites sans devoir forcément être respectées (sourire)
Maria, n'est ce pas ?
RépondreSupprimer... des affres du syndrome de l'usurpateur ... alors que le talent est là, toujours, jusqu'au dernier souffle. Je sais, je l'ai vu !
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