Sous un bleu violent
dans l’air tendre fouetté,
l’éblouissement
laissé par sire le vent
mué brise, suis partie
faire petit tour, acheter Dolipane enfant, « Fuir » de Toussaint dans boite occasions devant chez « Mémoires » pour mon sac et olives en chocolat de mes jeunes chocolatiers pour adoucir les douleurs de la soeur au volant, départ jeudi en fin de matinée pour Grignan et la Lozère, retour dimanche ou lundi…
Et comme, cheminant, j’avais choisi les souvenirs de lectures qui m’ont servie, une fois de retour dans l’antre, à écrire, comme pouvais, et mettre en ligne ma contribution au #4 de l’atelier du tiers.livre, j’ai pris un recueil Poésie/Gallimard d’Yves Bonnefoy et choisi dans « le chant de sauvegarde »(partie de « Hier régnant désert »)
Tu entendras
Enfin ce cri d’oiseau, comme une épée
Au loin, sur la paroi de la montagne.
Et tu sauras qu’un signe fut gravé
Sur la garde, au point d’espérance et de lumière
Tu paraîtras
Sur le parvis du cri de l’oiseau chancelant.
C’est ici que prend fin l’attente, comprends-tu.
Ici dans l’herbe ancienne tu verras
Briller le glaive nu qu’il te faut saisir.
Bon séjour pour de nouvelles aventures Bridgioutienne
RépondreSupprimermerci Arlette, j'espère pas trop d'aventures miennes mon rôle étant de soutien (ou juste aventures cocasses et pas graves pour les distraire)
RépondreSupprimerBon séjour et les retrouvailles avec d'autres cieux… :-)
RépondreSupprimersereins j'espère
RépondreSupprimerBonne escapade sous un ciel outre-Klein.
RépondreSupprimerPiere merci pour ce souhait trouvé en éteignant
RépondreSupprimerTout ce bleu, et Bonnefoy
RépondreSupprimerme ramènent à ceci :
L’arbre bleu
Passant,
regarde ce grand arbre
et à travers lui
il peut suffire.
Car même déchiré, souillé,
l'arbre des rues,
c'est toute la nature,
tout le ciel,
l'oiseau s'y pose,
le vent y bouge, le soleil
y dit le même espoir malgré
la mort.
Philosophe,
as-tu chance d'avoir l'arbre
dans ta rue,
tes pensées seront moins ardues,
tes yeux plus libres,
tes mains plus désireuses
de moins de nuit.
Yves Bonnefoy
(La longue chaîne de l'ancre / Mercure de France)
Belle escapade à vous
J’aime bien vos poèmes laissés comme des petits cailloux le long d’une route… :-)
RépondreSupprimermerci Dominique pour cette jolie idée
RépondreSupprimermerci Maria
RépondreSupprimer