Samedi matin
sous un ciel d’un bleu jaspé
le ciel s’est fait tendre
et l’ayant perdu (pas tant) ai cédé devant un sac venu du Sénégal , pour les sorties sans mon bazar, juste pour le montant de mon billet pour un théâtre où devais accompagner un jeune (projet abandonné sur un malentendu)
Pour le poème du jour : un des quatre poèmes d’Anna de Noailles d’un élégant petit livret pliage des Editions de derrière la salle de bains
Vivre permanente surprise
Vivre permanente surprise !
L’amour de soi quoi que l’on dise !
L’effort d’être, toujours plus haut,
Le premier parmi les égaux.
La vanité pour le visage,
Pour la main, le sein, le genou,
Tout le tendre humain paysage !
L’orgueil que nous avons de nous.
Secrètement. L’honneur physique,
Cette intérieure musique
Par quoi nous nous guidons et puis
Le sol creux, les cordes, le puits
Où lourdement va disparaitre
Le corps ivre d’éternité.
— Et l’injure de cesser d’être,
Pire que n’avoir pas été !
Vivre en surprises quand tant sont volés de surprises heureuses. Heureuse Anna.
RépondreSupprimeroui mais une surrise qui est se jeter dans le puoits peut être pas le top
RépondreSupprimerTrès joli poème (étrangement moderne) d'Anna de Noailles… :-)
RépondreSupprimerquand elle se dégageait des roses et des dentelles pour être elle simplement ça lui arrivait souvent je crois (on devrai essayer de la lire dit celle (moi) qui la connait très mal)
RépondreSupprimerJ’aime beaucoup, Brigitte.
RépondreSupprimerMerci!
oh merci Geneviève .. que c'est gentil !
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