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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, mai 08, 2010

Pour avoir, ou le croire, utilité, en espérant faire moins d'erreur que dans la liste, mais à Dieu va je suis comme je suis, pour me souvenir, une petite lecture, une tentative de compréhension (et parfois les rouages qui sont derrière mes petits yeux étaient à la peine, jusqu'à renoncer dans un cas), des vases communicants de mai, en ayant l'outrecuidance de mettre mes mots, mon abrégé sur ce qui était là (et les premières images de vases ou s'y apparentant plus ou moins que j'ai trouvées dans mon passé)

Parmi mes découvertes du début de la matinée, deux éveils en humaine faiblesse. (textes que je me suis accaparée, pour leur beauté et leur sens)

Jean Prod'hom http://www.arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article319 – lever pénible – pauvrets nous sommes – pour assumer la journée à venir et tenter de la passer sans heurt, inaperçu

«un ou deux sourires à ceux qu’on croise, sans y toucher, fonds de poche que celui qui n’a rien à perdre dépose dans la main de celui qui veut tout, ni victime ni coupable, innocent de n’être rien, au diable les plaintes.», découvrir même faiblesse chez les autres et revoir même sourire. Devenir présent au monde. «et la fierté de ne jamais avoir été aussi généreux, solide et transparent que ce jour où je ne fus pas

Arnaud Maïsetti - http://www.lesmarges.net/files/ceab1b19447beab61685ee597bedae31-943.html

se réveiller à côté du centre, de ceux qui disent «la pensée du monde figé» et décident, ceux à laquelle il faut échapper, auxquels il ne faut pas être semblable. S'éloigner vers là où les flux vont, vers les marges, la vitesse du temps, la musique,

«des chants de Bach, des voix qui percent, n’en saisir que la morale possible : la morale d’une beauté sans Dieu ; arracher Dieu à cette beauté qui seule me maintient là, pulsation du temps que je bats sous les doigts, un mot après l’autre, dire un peu dans sa propre bouche le monde tel que dans les marges il afflue hors.»


La permanence, la constance des humains

à travers l'espace, avec la longue phrase de Daniel Bourrion, et toujours ce soin porté à l'économie des mots (mais la calligraphie que je ne tente pas de reproduire) http://abadon.fr/spip.php?article52

«... mêmes ombres derrière nous attachées liées comme ça à tous nos sourires à nos rêves eux mêmes aussi...»

Michèle Dujardin http://www.face-ecran.fr/terres/2010/05/07/rien-que-l’on-puisse-en-dire-presque-rien/

- sa langue poétique, fouillée, pour le petit malheur sur lequel il n'est rien que l'on puisse dire

«chacun ne peut voir, toucher du doigt que sa propre blessure – humble, anodin est ce malheur – mortelle c’est vrai, la blessure, et même éternelle, et d’ailleurs, si chacun en meurt, nul ne s’en aperçoit : la mort ne conclut pas cette histoire» - petits malheurs dont nous sommes faits, tous.

à partir de la même phrase : «Avant le coucher mon père et moi chacun à un lavabo lui se trouvant jaune moi mentant que pas tellement» (de Valérie Rouzeau dans «Pas Revoir»)

Michel Brosseau http://tentatives.eklablog.fr/michel-brosseau-dans-entre-deux-vases-communicants-de-mai-a1220212 décrit avec précision ce côte à côte devant le miroir, en un temps suspendu, qui devient souvenir

«À regarder ton image dans la glace, sans que tu te doutes qu’un jour je m’y cognerais au miroir. M’y cognerais dur»

et Christine Jeanney http://www.xn--chatperch revoit son père dans son fauteuil (toujours la précision presque tactile des descriptions) dans son nouveau cadre dont il ne partira plus, dire son désir de s'assoir encore dans son jardin, mais : «Le fauteuil grondait, sans qu’on l’entende, que ce ne serait pas possible, non, plus jamais, il le répétait dans un souffle renouvelé, imperceptible, il l’écrivait aussi dans toutes ses lignes turquoises et blanches, ses ronds et ses carrés, pas possible, non, plus jamais»

Francesco Pittau dans «la visite» http://annadesandre.blogspot.com/2010/05/vases-communicants-avec-francesco.html raconte un retour dans la famille, transcrit avec soin la réalité la plus prosaïque

«Elle soupira puis, comme un éventail, elle secoua sa main sous son nez pour se donner de l’air ; ses lèvres entrouvertes laissaient entrevoir ses dents à peine teintées par la nicotine. Elle ne fumait plus» et les rapports entre la soeur et le couple du frère, et ce qui est dans la chambre.

Et Anna de Sandre (la cicatrice) http://maplumesurlacommode.blogspot.com/2010/05/vases-communicants-avec-anna-de-sandre.html transcrit formidablement l'éveil, la curiosité adolescente, avec ce qu'il faut de cynisme dans le vocabulaire et de tendresse

«C'est inscrit dans sa fossette et l'attache fine de ses poignets. Camille, elle est physiquement intelligente. Bon, ça va, j'ai bien vu qu'en plus elle a avalé le dico et des milliards de livres. Camille, elle a la science infuse, des fringues trop cool et un cul de... de reine. Oui c'est ça, quand j'aurai récupéré mon royaume en tuant le félon qui me l'a piqué, j'en ferai ma reine.»

Il y avait l'apprentissage

Le Coucou, dans un passage de son histoire des Poussegrain http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/2010/05/les-poussegrain-4-vasescommunicants.html raconte l'histoire du fils de la vivandière, avec des phrases qui se déploient et le ton d'une chronique, sa vie, son éducation à la dure en suivant les troupes napoléoniennes, lui qui «pansait les chevaux, essuyait du matin au soir les taloches de la Poussegrain qui le traitait ostensiblement en fille afin de l’humilier, l’appelant à tout bout de champ Justine ou salope, ce qui valait parfois au gamin le regard torve d’un grenadier de la clientèle.», son amour pour sa mère mais son refus de s'endurcir.

Et, dans un très joli texte, en mots précis, créant images, Christophe Sanchez http://lespagesducoucou.blogspot.com/2010/05/laiteuse-vasescommunicants.html parle d'un écolier puis lycéen rêveur – le car du matin pris à contre-coeur, la buée créée sur la vitre, opaline, entre lui et le monde, et puis un jour, la présence dans le car d'une fille laiteuse

«Ce matin là, les trois quarts d’heures du trajet scolaire s'évanouirent en quelques secondes. La belle nuée sur le verre descendit du bus sans se retourner, juste avant le dernier arrêt. Tandis qu’elle s’éloignait dans la lueur blafarde, je reposai ma tête sur la vitre et bouche entrouverte, expirai à nouveau un anneau de buée sur la mention « securit»»

se faire place, avec

Mathilde Roux http://fragments-ecmnesiques.blogspot.com/2010/05/vases-communicants-quelque-chose-de.html – se débarrasser, se mettre nu, prendre «la place créative», hors précautions

«J’ai déplacé les coursives, déplacé les points sur les cartes, dépecé les fantômes, j’ai vidé les armoires aux artifices, j’ai vidé les coulisses où je choisissais chaque jour une certitude qui m’irait bien, une certitude cintrée, pendue, préservative.»

Avec Anne-Charlotte Chéron, http://ecritbook.typepad.fr/blog/2010/05/vases-communiquants.html

se retrouver dans un espace clos que l'on se crée, pour se souvenir de la «petite poinçonneuse de trottoirs»

L'espace, la géographie, les mots

Avec Nathanaël Gobenceaux http://futilesetgraves.blogspot.com/2010/05/vases-communicants-leugenie-du-lieu-par.html l'Eugénie du lieu, le génie du lieu, l'ingénu du lieu etc... Dissertation goûteuse avec Balzac, Saché, la géographie recréée par les mots, où se niche Eugénie, les géographes écrivains, Michel Butor, ben sûr....

«Le juste milieu, ou le milieu juste, celui ontologique. L’être au monde. L’Être au monde. Chercher le lieu, son lieu. Eugénie G. est écrit dans le courant des 1830’, sous le début de la Monarchie de Juillet de Louis-Philippe, lui aussi est enclin au Juste milieu, mais pas celui géographique.», le versant scientifique de l'oeuvre de Balzac, son ubac.

Le grand plaisir de lecture des notes à propos de l'épaisseur du nord d'Anthony Poiraudeau http://leslignesdumonde.wordpress.com/2010/05/07/notes-a-propos-de-lepaisseur-du-nord-vase-communicant-avec-anthony-poiraudeau/ : sur le nord, notion abstraite, un texte qui se déploie souplement, avec une rigueur discrète, qui me donnait l'impression délicieuse d'être intelligente.

«Le Nord serait un lieu sans fin où l'on pourrait aller, dont on pourrait être séparé. En tout lieu du Nord, et en toute direction, on irait vers le nord.»

« Lorsque les territoires ignorés paraissent, et que l’on pensait entièrement connu le monde fini, c’est comme si une surface déjà tendue s’ouvrait davantage sans déchirure, c’est comme déplier une feuille que l’on avait cru lisse et dont on ignorait que tout en elle participait de replis.»

la vie urbaine

La joie du vocabulaire et l'amour malicieux de la ville avec Joachim Séné http://versminuit.blogspot.com/2010/05/tant-quil-y-aura-7.html

«... tant qu’il y aura des armureries bio, tant qu’il y aura des farces-funéraires et des banques-attrapes et des jardiniques et des pépilleries et des cavirama et des galeries-burger, tant qu’il y aura des brûloirs à piété et des monts-poissonnier...» je pourrais aimer la ville et désirer y vivre plus que partout ailleurs.

Et Franck Garot http://www.joachimsene.fr/txt/spip.php?article132 détaille l'horaire d'une journée, devenue celle de J, qui revient comme un refrain, avec les souvenirs, au rythme du trajet vers Caen, le CHU, la chambre où J sourit quand la porte s'ouvre.

«Mais ce train dont je connais le trajet par coeur – combien de fois l'ai-je pris ? - charrie les souvenirs..»

les villes immenses d'Asie

De Pierre Ménard http://www.urbain-trop-urbain.fr/tremblement-sans-fin/ une réflexion post-voyage à Tokyo, la ville nécessairement bâtie sur le futur, l'utilisation du moindre espace, la création d'espaces dans cet ensemble, la ville qui perdure au delà de la catastrophe, ville provisoire, reconstruite

«Je résiste jusqu’au bout au vertige qui nous emporte. Un flot incessant de voitures, des tunnels et des autoroutes qui se superposent, s’enchevêtrent, passant à hauteur des fenêtres»

et, d'Urbain trop Urbain, http://www.liminaire.fr/spip.php?article535 la poésie intense qui naît des courtes phrases égrenées heures par heures, devant la baie, à Kowloon et à Hong Kong

«bientôt 01h00 à Kowloon — et les festons brodés seront nos souvenirs d’écume de la baie»

.

«bientôt 01h00 à Hong Kong – à l'épiderme perle déjà.»

l'ailleurs

De Notes éparses, l'étrange voyage de lord kingsby http://landryjutier.wordpress.com/2010/05/07/letrange-voyage-de-lord-kingsby-vase-communicant/

le récit par un retraité de l'aventure, dans la langue d'une relation d'un autre siècle écrite en se basant sur un improbable journal de bord, d'un événement extraordinaire : l'océan qui bout

«Il va sans dire que je fus pris d’une panique incommensurable. Tout se bousculait dans ma tête. Je décidai de faire un radeau avec les planches du bateau et la ficelle.»

et les trois poèmes de Landry Jutier sur le crépuscule, la nuit, l'aube à Cracovie http://noteseparses.wordpress.com/2010/05/07/crepuscule-nuit-aube-vase-communicant-avec-landry-jutier/ évocation, invitation au rêve

«Autour de Cracovie qui veille.

Les noctambules revêtent une beauté sauvage.

Au regard acéré.

Le soleil se noie

Dans le lointain pays d'Occident.»

Les rivages

La route de Ruelles http://juliette.mezenc.over-blog.com/article-vase-communicants-de-mai-49951491.html après la tempête, avec la présence obsédante des mots : écroulés, envolés, évaporé, démembrer, liquéfier, défigurer, dégarnir... pour dire ce qui est plus important qu'on ne le croyait, qui teinte la sensation que l'on a de ce monde où on continue à marcher (et le chapeau absent)

«Regardant à présent la mer qui s’étendait de tous côtés, j’en arrivais ainsi à la conclusion qu’il n’y avait sans doute plus grand chose à faire pour mon chapeau étant donné que je ne le voyais nulle part ni sur cette route submergée ni autour, et je me disais au même moment que je n’y tenais peut-être pas tant que ça, finalement, à ce chapeau.»

et, de Juliette Mezenc http://ruelles.wordpress.com/category/vase-communicant/ Mathilde, la sirène, vue de dos, que les enfants rencontrent «de l'autre côté - désignant le mur – du côté de la mer, tu sais».

La musique

Kill me Sarah http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2126 : le souvenir de l'enregistrement (et on peut l'écouter en lisant) de la contrebasse de Jimmy Garrison, mais les mots suffisent presque à nous le faire entendre,

«Ton don ton ton ton dooon.

Les notes claquent, sèches. Il joue avec un gros tirant. Du fort. Pour que ça sonne. Il faut avoir les doigts pour les tirer ces grosses cordes. Elles résonnent sur la grosse caisse en bois. On serait presque effrayé par la puissance du son de cet homme seul et de son instrument qui envoie par instant, les échos d’un sabbat démoniaque

et puis la batterie, les autres, et lui seul.

De François Bon http://kmskma.free.fr/?p=2771

les disques possédés depuis les mythiques 78 tours, les rares 33 tours, les 45 tours collectionnés (pour moi, leur disparition lors d'un cambriolage de ma chambre où il n'y avait que cela à voler, et ma navrance assise au sol, au milieu des vêtements jetés hors de la penderie en regardant l'endroit où étaient les piles) les cassettes, les CD dont la possession est plus banale puisque entre temps nous sommes devenus plus riches, un peu. J'aime égoïstement chez lui ce genre de textes (pas eux seuls) pour les souvenirs proches, mais pas tout à fait, des miens, et cette différence fait le charme. Et puis le disque perdu et jamais retrouvé

« j’ai constamment été prêt à redécouvrir à quel groupe pouvait bien correspondre cette image dont j’ai mémoire, de même que le ton général de ce qui se passait dans le disque. Je ne l’ai bien sûr jamais retrouvée.»


la peinture

De MathRoi7i http://chezjeanne.free.fr/index.php?post/2010/05/06/une-peinture un tableau et quelques mots pour dire ce paysage et les regards sur lui passé, présent, futur

«le temps passé

de l'oeil témoin, paradoxe, implicite des espaces vécus...»

et Jeanne http://mathro7isoupirail.blogspot.com/ crayonne avec des mots un fusain et puis «ce besoin impérieux de prendre et tes pinceaux, et tes couleurs.. peu importe.. peindre.. ne plus être que mélanges et pastels»

l'échange de poèmes entre

Juliette Zara http://pantarei.hautetfort.com/archive/2010/05/06/page-ouverte-a-juliette-zara.html#comments méditation sur la «colline sans visage» (dont blogger ne respectera pas la disposition)

«dans la flamme

rauque

j'ai cru voir

colline sans visage


tes yeux»

et Florence Noël http://enfantissages.free.fr/index.php/2010/05/07/ton-nom-par-florence-noel/ chante «ton nom»

«l'églantine s'allège de quelques épines

à ma cheville

sa joie retrouvée

est

ce que tu m'es pour nom»


Le réjouissant petit coq de Luc Lamy http://petiteracine.over-blog.com/article-petit-canoe-de-testosterones-il-godillait-ferme-sur-l-ocean-d-oestrogenes-que-representait-la-gent-feminine-49909722.html

à prétention d'esprit, auteur d'articles si délicieusement obscurs, qui montre, quand il le faut, son extrême ravissement

«Il partait alors d'un petit rire saccadé,

sorte de gargouillis métallique de crécelle..»

et, de Cécile Portier, http://www.luclamy.net/blog/?p=5079 la savoureuse évocation des petits chiens enclins à mordre les jambes par dévotion, et ayant oublié celui que vous avez conquis avec une caresse «vous réalisez que le clebs est toujours là, frétillant, accroché à votre jambe.» - et la ressemblance avec eux de ceux qui n'écrivent pas dans le dos mais sur la jambe des auteurs.


et puis, j'avoue que je n'ai pas essayé de déchiffrer l'anglais, qui outrepassait mes capacités, pour lire les textes (un rien en dehors de mes centres d'intérêt) de Gaby David http://www.bodyspacesociety.eu/2010/05/07/mobile-phones-in-advertising-good-intentions-and-lingerie/ sur les signes et leur réception

et d'Antonio Casilli (déjà plus facile) http://culturevisuelle.org/corazonada/2010/05/06/leafing-through-our-cyberdelic-paleofuture/ sur (très en gros) le rapport à l'image et son apprentissage

Et j'ai trouvé, dans la soirée (au moment où j'allais en noter l'absence) le Morgan Riet http://france.burghellerey.over-blog.com/article-vases-communicants-poeme-de-morgan-riet-49986172.html

« demain ,

disparaîtrais-tu du paysage,

tes amis, les arbres,

n'en continueraient pas moins de croître» s'adressant à la feuille écrite

mais non celui de France Burghelle Rey

Par contre, il y avait Piero Cohen-Hadria http://sauvageana.blogspot.com/ avec un petit poème-récit en images (j'aime) «c'est là qu'on les trouve assis»

et l'improvisation d'Anna Blume http://www.pendantleweekend.net/2010/05/la-langue-rouge-danna-blume/ (mais c'est pour dans deux semaines)

trouvés dans la nuit, et qui m'ont mise de bonne humeur, là, en finissant (je commençais juste à me demander ce qui m'avait pris.

Alors, il reste, ci-dessous, malicieusement et sérieusement, la difficulté rencontrée par Marianne Jaeglé pour être reconnue comme « auteur » (mais que faîtes-vous ?)

et chez elle http://mariannejaegle.over-blog.fr/article-aujourd-hui-j-accueille-brigitte-celerier-sur-ce-blog-a-l-occasion-des-vases-communicants-de-mai-49931272.html Brigetoun demandait, comme le pouvait, à Paumée de se contenter de ce qu'elle faisait de lui

«auteur» je ne suis, j'occupe mon temps gagné.

mon rôle est de déguster,

ou non, mais alors en silence,»

10 commentaires:

albin, journalier a dit…

Le plaisir de sortir de (chez) soi n'a d'égal que celui d'y retourner.

Michel Benoit a dit…

Tout ça est riche.
Tout ça est bien humain.
Temps gagné pour tout le monde ou pour personne. Il y a le temps à venir aussi.
Sacrée valse.

Anonyme a dit…

Vos roses sont belles
Votre poisson frais
Votre tête bien faite
Bonne journée Belle Paumée

jeandler a dit…

Chère abeille ouvrière et butineuse
quelle riche journée à l'ouvrage
grappillage engrangeage
De quoi peupler nos nuits d'insomnie.

micheline a dit…

ne sachant plus à quel saint me vouer,j'ai choisi de lire en détail le premier texte:
Hors jeu_
Jean Prod’hom
De quoi se sentir moins seule au long de ma journée.

Brigetoun a dit…

commentaire de Micheline que Blogger a bouffé :

ne sachant plus à quel saint me vouer,j'ai choisi de lire en détail le premier texte:
Hors jeu_
Jean Prod’hom
De quoi se sentir moins seule au long de ma journée.

et réponse Brigetoun : même effet sur moi hier

Gérard Méry a dit…

Des vases qui débordent aujourd'hui !

florence Noël a dit…

MERCI! Brigitte, vous êtes irremplaçable et comme toujours votre exhaustivité vous honore. Bien que j'avais lu plus de la moitié des textes, il m'en restaient à découvrir, votre constance m'aiguillera dans ce labyrinthe.

Francesca a dit…

Que de liens ! Peu de temps ce matin pour cliquer sur tous mais, à moi aussi, le premier a apporté tout ce qu'il fallait de beauté pour démarrer la journée. Merci chère paumée !

joye a dit…

Belle étude, la juxtaposition des images des fleurs et des bribes des mots des humains !!! Le tout fait un bouquet superbe.