commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération
Affichage des articles dont le libellé est musée. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est musée. Afficher tous les articles

samedi, mai 11, 2019

des corps pâmés ou non

Comme j'en avais envie, et aussi parce que je marche mieux à l'intérieur, j'ai sur mon chemin passé une grande partie de mon temps à Calvet dans les salles actuellement ouvertes... et sur une lubie (née dans la galerie de sculpture) ai gardé trace de corps surtout de torturés ou pâmés de plaisir – finalement il y en avait pas mal, en sortant, à quelques rares exceptions près, des oeuvres phares, et les pose ici, dans l'ordre de mes rencontres
en commençant par l'Allemagne avec ces saints martyrs crucifiés d'un anonyme du 15e siècle
les Pays-Bas avec cette crucifixion de Jan van Noroît
continuant la partie religieuse avec Simon de Chalons (champenois devenu avignonnais) et sa descente de croix de 1550
ce qui fut un corps avec cette vanité française du 17ème que l'on n'a pas craint d'installer en trumeau
la femme piquée par un serpent de Jean-Baptiste Clesinger (c'est elle qui a guidé mon choix) – volupté douloureuse de 1846
le nu assis de Gérard Fromanger (oeuvre choisie lors du festival de 1964)
la moissonneuse endormie sur des gerbes d'un voisin (Barbentane), Louis Veray, exposée au salon de 1855
dans l'escalier, ce détail du grand tableau de Luca Giordano – le serment de Brutus après le suicide de Lucrèce
et, dans la grande galerie du premier étage, après le salut rituel à la mort de Joseph Bara de David
retrouver Lucrèce, plus tôt dans son histoire, avec le viol de Lucrèce de Charles-François Hutin (18e)
l'un des deux exemplaires (la réplique – 1826 - réalisée par l'auteur pour remplacer provisoirement l'original endommagé par un coup de sabre) du Mazeppa d'Horace Vernet
un détail d'une des grandes machines (la question – scène de l'inquisition à Arras – de Désirée-François Laugée, salon de 1881)
la baigneuse endormie de Chassériau – salon de 1850
et, pour finir, l'enlèvement de Déjanire du gentil Etienne Parrocel (vers 1740)
Pardon demandé par l'incorrigible




dimanche, juin 21, 2015

La Haye, photos en avalanche

 
La lumiere et les tours, clochers et autres, semblaient vouloir crever la couverte de nuages, les mouettes passaient au dessus de moi ou juste å ma hauteur mais se refusaient å mon appareil...

Une fin de matinée consacrée au Mauritshuis 

avec mes yeux surtout, et un appareil déréglé, qui sonnait pour chaque photo prise, avec un temps d'attente et qui malgré cette solennité a raté la vue de Delft de Vermeer (pour la jeune fille å la perle je n’ai pas essayé), le moineau de Fabritius, d’autres encore… sans doute heureusement parce qu’il me reste trop d”images, je vous en préviens
images doncm avec ou sans légende en fonction de ma petite science, mémoire ou documentation - et ici donc - coup de coeur en entrant, ne le savais pas lå - 

le jardin d’Eden de Bruegel-le-vieux et Rubens

un triptyque de Jean Prouvoost
le portrait de Robert Cheseman par Holbein-le-jeune


un portrait par Barthlomée Bruyn-le-vieux
la lamentation du Christ de van der Weyden

un portrait attribué å Hans Holbein-le-jeune
le portrait de Michael Ophovius de Rubens
de Rembrandt l' Andromede
son autoportrait vers 1635-1640  

son Siméon
 la leçon d’anatomie 
l'Homere que mon appareil a un peu massacré
et un portrait d'homme bien installé


de Hendrick ter Brugghen la libération de Pierre

de Frans Hals le beau portrait d’enfant souriant

et les portraits de Jacob Olycan et Aletta Hanemans

une mere attentionée par Gérard ter Borch

et apres un portrait dont ne sais rien, 
nous sommes rentrés, en longeant l’étang de la cour, les tentes-bars et les animations pour enfants, pour repérer les acces au ponton installé pour le festival classique, le concert (avec danseurs) du soir.

Soirée que je garde pour demain, ce billet devenant démesurément long, puisque, en début d’apres-midi, sous un ciel presque totalement bleu et dans un air d’une tiédeur aimable
nous avons traversé la place pour tenter, avec succes cette fois, de voir l'intérieur de l'église Saint-Jacques ou grande église de La Haye, admirer sa clarté, sa richesse discrete, la voute de briques du porche  
la voute en bois et les puissants piliers blancs de la nef, la largeur du vaisseau,

l’envolée du choeur, les ogives de pierre de la voute du déambulatoire
les blasons des dalles des tombes qui entourent le choeur
et, aux murs de la premiere travée des collatéraux, les armoiries des chevaliers de la Toison d'Or en souvenir de leur réunion dans cette église en mai 1456 sous la présidence de Philippe de Bourgogne.
Je remercie ceux qui sont arrivés jusqu'ici, et j'en reste lå.