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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération
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mardi, avril 23, 2024

Petit torrent d’images et un poème

 


Quand le vent qui me bousculait ce matin me laissait un semblant de pensée, me demandais, sur le chemin des courses nécessaires, si garder pouvais les photos ramenées (pas si nombreuses mais tout de même) de ces jours sans grand intérêt, sauf celles qui  ne trouveront pas place ici (témoignages, familiaux) - décide de… vaille que vaille… les poser ci-dessous avec juste quelques mots purement informatifs.




Comme ces images d’un moment de matinée dans le jardin de Grignan que trouvais fort venté de froid (Avignon ce matin affirmait sa plus grande violence par rapport à ces vents froids qui nous ont accompagnées pendant tout notre circuit) en attendant qu’il soit l’heure de laisser la maison aux bons soins de mon beau-frère et d’un de ses fils… 



et une, ramenée avec Canard enchaîné, médicaments, sourires, piapias et quelques broutilles de notre petit tour dans la vie des rues et places.



Comme, après routes de la Drôme, de l’Ardèche (pique-nique luttant contre souffles sur un parking en terrasse) de la Lozère, mon petit espace personnel devant ma chambre, ilot de soleil à l’abri, pour lecture tranquille pendant qu’une réunion se tenait, irresponsable que suis.



Comme le retour d’un restaurant de très bonnes viandes où on m’avait servi au nom de mon abstinence deux très grands bols d’aligot (a été une constance mienne puisque retrouvé le lendemain au déjeuner pour mon plus grand plaisir)



Comme l’aube du samedi, et mon palmier après le petit déjeuner, avant de partir très vite vers l’assemblée de parents de pensionnaires des foyers, MAS et ESAT… (où vendais avec un des jeunes ouvriers, au début, avant d’être rejointe par quelques uns de ses compagnons et le directeur, les miels, bonbons, confitures et K-lumets fabriqués par un ESAT)



Comme mon petit tour hors de la salle de réunion, évasion brève dans le Pôle bois qui me fait vibrer (doucement) à un moment de moindre intérêt.



Comme le retour vers le parking à côté de la maison de Saint Germain du Teil après le déjeuner/rencontre/moment musical partagé avec parents, soignants, mon frère, ses compagnes et compagnons (mais pas comme notre dîner pizza/tagliatelles près de la plus belle des deux portes de Marvejols)



Comme l’aube dimanche à la fin de la nuit de sommeil piètre et haché.



Comme notre départ et des moments du trajet jusqu’à Montélimar où j’ai attendu un TER me ramenant à Avignon.

Quant au poème rituel, très très bref autant que délicat, c’est à nouveau Jaccotet  qui me le fournit (dans « Airs » 1961-1964)

Il y aura toujours dans mon oeil cependant

une invisible rose de regret

comme quand au-dessus d’un lac

a passé l’ombre d’un oiseau.


lundi, avril 10, 2023

Petite virée en Lozère

 

départ neuf heures

déjeuner dans voiture

à cause du froid

du vent qui se promenait

sur l'aire d'Aubrac

en jouant sur la beauté


pendant une heure

ou à peu près

caresser crâne frère

qui en roucoulait

dans une salle, chez lui


près de deux heures

sur le plus beau des parkings

plaisir de mes yeux

la sévérité douce

Saint Germain du Teil

puis dîner à trois

entrée nuit à Marvejols


samedi matin

l'assemblée rituelle

mon escapade

honteuse pour petit tour

dans le pôle bois

puis déjeuner familles

petite fête

en musique à Saint Germain


dîner Marvejols

non plus leurs belles viandes

mais bonne pasta

pour tenir compte mon goût

et

un petit matin

où n'osait me rendormir

la douce lune

accompagnait l'attente


mercredi, mai 11, 2022

Rêve de futur et souvenirs récents


Comme j'ai trouvé hier matin une enveloppe en fort papier translucide, assez longue et de taille moyenne, qui a fait battre mon cœur (sin vraiment), dont j'ai deviné le contenu, que je n'ai pas ouverte pour ne pas avoir de regrets mais qui a fait son travail, comme être trop trop sérieuse ne me va pas au teint, ai téléphoné en fin d'après-midi à ma banquière et m'en suis allée ce matin au rendez-vous donné pour prélever un peu des minces restes de mon passé, de quoi assurer sept ou huit spectacles dans le in et, en y ajoutant mes efforts d'économie, de quoi aller voir amis ou curiosités dans le off.... aurai quelques orteils posés dans le festival et tant pis pour ma fin de vie (rire)...


petit tour, jubilant de cette non-sagesse, dans les rues pour acheter pain d'épeautre, cabillaud sous vide et carottes... lecture survolante du programme, dos au mur et face dans le soleil du début d'après-midi, en ne comprenant pas comment limiter mes désirs de découvertes – j'ai jusqu'au 20 mai pour le faire.


un bon peu de soins trop négligés à l'antre et reprise en quelques mots et quelques images de mon passage lozérien... avec le délice de la lumière qui réveillait lentement le paysage face à la fenêtre de ma chambre, avec une image des piles de palettes du pôle bois entre lesquelles suis allée me promener un court moment pendant l'assemblée de parents des résidents des foyers, MAS et ESAT...


avec deux images de la place de La Canourgue, pour marquer le souvenir d'un agréable déjeuner fraternel (où grâce à saint-aligot suis arrivée à trouver de quoi me nourrir, moi qui ne mange plus de viande depuis plus de soixante ans, non par principe mais par manque de goût)


et pour marquer notre après-midi à trois, la dame de Grignan, mon frère lozérien et moi, une image prise au retour à Saint Germain du Teil clôturant la lente, longue, merveilleuse traversée de l'Aubrac, puisque rien sauf le souvenir n'ai gardé de l'immensité ondulée, des champs de jonquilles et de pierres (vraiment splendide, mais trop conquise et occupée pour penser à mon appareil), et une de la place devant la gare de Marvejols



Et puis derniers regards en attendant l'heure du petit-déjeuner et un coup d'oeil au ciel au dessus de la voiture avant de nous en aller vers le ciel chargé qui recouvrait notre Provence. J'ai de la chance.