
comme une blessure dans une belle étoffe -
mes yeux éblouis,
je me rue dans l'espace,
je sens les masses bleues me frôler en se déchirant -
une gloire fugace,
une ivresse de sensations d'irréelle fraîcheur -
avant qu'elles ne se reforment;
que notre trace s'y effrite,
que nous nous y perdions
(pour une écriture sur cette image proposée par Dame Aga - exercice 33 d'écriture ludique http://www.ecritureludique.net/article-17369436.html )
"On traversa le Han-hai. Ce pays est extrêmement froid, et, dans les plus grandes chaleurs, la neige n'y fond jamais. Tout y est montagneux et pierreux, et il y a une grande abondance de pins. En allant au sud-ouest en sept jours, on acheva de passer le Hanhaï ; au bout de 300 li, le pays commence à s'abaisser. Il y a un grand fleuve, large de plusieurs li, qu'on nomme Hoen-moulian. On le passa avec des barques à rames. Plusieurs jours après, on traversa le fleuve Loung-kou. On retourna alors vers le nord-ouest., la route est au midi de Pie-chi-pa-li (Bisch-balikh), à la distance de 500 li. Il y a beaucoup de Chinois ; on y fait deux récoltes de froment et de millet. A l‘occident du fleuve est une île qui est sur une petite mer..."
Finalement la pluie est restée drue mais modérée. Toute ma sympathie pour la Lozère, Marseille et le centre, un peu honteuse de ma chance, au moins provisoire, mais je dois demander pardon aux esprits des plantes de les avoir involontairement déguisées en ce qui n'appartient pas à notre culture, à elles et moi., et à mes amis les morts d'avoir eu l'air de vouloir marquer ce jour où on prétend les cantonner.