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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération
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mardi, mars 21, 2023

Petit tour comme puis et les deux derniers d'« Emergence »

 

pendant que le puis

ai charrié parka et draps

dans les rues claires


pensant à la libération d'Olivier Dubois, au faible espoir d'un bouleversement à l'assemblée et un peu à mon avenir..

et reprend la visite de l'exposition au Cloître avec les deux derniers jeunes artistes, les deux qui furent lycéens Avignonnais, même s'ils vivent maintenant dans deux autres villes de notre Sud...


tout d'abord, dans les couloirs des premier et second étages, celui que je me reproche un peu d'avoir le moins apprécié, Paul Dubois, qui finit ses études aux Beaux Arts de Montpellier, réagissant avec indifférence à un trop rapide regard au premier étage, ses ' »planches » de BD au feutre sur panneaux de bois, inspiré d'Astérix, indifférence qui diminue en lisant sur le programme « Il existe maintenant des applications qui dessinent à notre place et qui sont capables de générer des images extrêmement sophistiquées. Elles procèdent en piochant dans des bases de données à partir de l’énoncé descriptif inclue par l’utilisateur. Il m’a semblé intéressant de chercher à faire dysfonctionner ce programme en lui demandant de reproduire un personnage de bande dessinée franco-belge, un style plutôt complexe pour l’application qui ne comprend pas la structure de ce dessin et produit des images presque abstraites.

L’intelligence artificielle possède un standard et préfère nous emmener vers ce qu’elle sait faire. Il m’a donc semblé intéressant de la mettre en crise et de provoquer une ambiguïté. J’ai choisi ensuite de transposer ces images en objets physiques, l’utilisation du feutre permettant d’y ajouter une teinte particulière, l’image semblant commencer à disparaître. »


indifférence qui avait déjà été ébranlée (mais il fallait bien que je loupe le regard sur l'un d'eux) en découvrant au deuxième étage, avec deux autres des « Astérix dans le train » l'humour de ses « imposteurs » fabriqués de tout ou rien.


Dans la grande galerie du second étage, Cyprien Schaffner, qui après le Lycée avignonnais s'est formé à la Villa Arçon de Nice avant les Beaux-Arts de Marseille ville dans laquelle il vit, même si, comme il le dit, il est un « peintre nomade » se voulant en lien avec la nature car « elle est un tout non tranquille qui évolue en permanence et m’offre l’évasion, le rêve et l’inattendu » dont j'ai surtout aimé les deux grands « tissus » se faisant face, le Ventoux au fond, « l'ampleur du Colorado » près de l'entrée, et certains des « ciels de terre » accrochés entre les fenêtres.


mardi, octobre 25, 2022

Ciel hésitant et cloître

 


Ma jambe non totalement guérie se réveille cette nuit et le chantier redémarre en fanfare avec nouvelles petites chutes au moment où jambe pansée je me prépare à sortir avec un grand sac mêlant ordures ménagères, gravats, bouts de pierre de taille médiocre et fragments de bois, d'où à ma grande honte début de crise de nerf de la petite vieille qui tant aimait les chantiers... En descendant trouve devant ma porte le chef de chantier et son patron, échange souriant, me promettent de faire poser (ne sais quand mais je décide que cela me suffit) un filet sur la tranche de l'échafaudage qui domine le mur mitoyen et ma cour... et m'en suis allée pour une petite marche trop courte sous le ciel qui avait des velléités de bleuir,


mettant mon besoin de sourire dans des lacets de couleurs | on fait ce qu'on peut |, dans ma constatation que la ville se prépare aux fêtes de fin d'année de plus en plus tôt et dans un semblant d'amélioration dans le ciel...


Le consensus avec le chantier s'installe, le semblant de calme aussi, nos musiques se répondent et je me suis installée pour liquider ma visite au Parcours de l'art (il y a deux lieux que j'ai négligé) et donc :


Par ruelle passer de la place des Corps Saints au l'avenue Jean Jaurès, remonter un peu vers la gare, tourner et au bout de la petite rue franchir le portail du Cloître Saint Louis... marcher vers la galerie de droite, décider que cette branche est une installation dont je suis l'auteur...


trouver au seuil de la porte donnant accès à la salle d'exposition au rez-de-chaussée une bénévole de la commission scolarité de Rosmerta qui est également membre de l'association organisatrice et qui te propose de te faire un petit topo sur ce qui est exposé... accepter même si tu crois alors que tu as trois salles à visiter (les deux des étages étant nettement plus grandes) d'autant qu'elle le propose avec une fermeté gentille, pénétrer dans la salle dont elle referme la porte pour garder la pénombre souhaitée (il y a en effet deux œuvres qui jouent avec les ombres) et là, près de la porte, repérer l'emplacement des pièces dont elle te parle avec brio, en réagissant juste ce qu'il faut.


Elle sort, rejoint ses amies sous la galerie en fermant la pote et comme les trois ou quatre personnes présentes tu commences ton errance (très guidée par l'installation) en suivant le mur de gauche, en lisant quelques-uns (tu prendrais bien plus de temps mais tu songes aux autres salles et il est près de 13 heures) des panneaux bleus des « Soixante-deux vœux français » de Juliette George https://juliettegeorge.wordpress.com/

(Mon travail repose principalement sur une économie narrative. Parler d’économie est important puisque celle-ci a été préemptée par les économistes, ces experts dont la parole est d’or. Pourtant, le terme économie est plus vaste.... )



Elle sort, rejoint ses amies sous la galerie en fermant la pote et comme les trois ou quatre personnes présentes tu commences ton errance (très guidée par l'installation) en suivant le mur de gauche, en lisant quelques-uns (tu prendrais bien plus de temps mais tu songes aux autres salles et il est près de 13 heures) des panneaux bleus des « Soixante-deux vœux français » de Juliette George https://juliettegeorge.wordpress.com/

sur son site Installation composée de 62 poèmes et d’un pupitre «Jupiter». Chaque poème est écrit par caviardage à partir des discours de vœux présidentiels depuis 1960, lorsque de Gaulle a ritualisé ce rendez-vous. La performativité et l’oralité qui constituent le cœur de l’efficacité de la parole politique sont effacées au profit de la matérialité seule de l’écriture poétique politique que chacun est libre de s’approprier. 61 poèmes sont affichés en linéaire au mur et le dernier (2022) est présenté sur un pupitre en sapin dont la forme est inspirée de celui dessiné pour Mitterrand et que Macron a été le premier président à réutiliser.

Le cartel du cloître ajoute Leur lecture est souvent une pure délectation. Elle montre que la vacuité du blah blah blah de la Saint Sylvestre peut au moins devenir le terreau d’une intéressante « écriture poétique politique »…le fait est que les dix, un peu plus / un peu moins, que j'ai lus, plus ou moins longs, étaient savoureux mais je n'ai pu photographier de façon correcte que deux des plus courts, ne sais pourquoi (sont si vous en avez le temps lisibles sur https://juliettegeorge.files.wordpress.com/2022/01/soixante-deux-voeux-franccca7ais.pdf ce que je viens de faire, sourire est toujours bon faute de mieux)


même saveur pour « Banque (croyance, transaction, valeur) » (sur un fond vert, couleur de la BNP) neuf feuilles blanches portant des textes relatifs aux comptes bancaires (dont un de Zola) , L’art, comme l’argent, est une fiction. Nous passons avec l’art et l’argent le même contrat qui repose, entre autres, sur la croyance, la transaction et l’attribution d’une valeur. Le projet Banque joue, de manière réflexive, sur ces liens : ici non plus, la vérité n’existe pas. La seule qui compte est celle écrite et reçue comme telle. (textes lisibles sur https://juliettegeorge.files.wordpress.com/2021/06/textes-en-pdf..pdf) exposé sur le mur du fond, à côté de « Banqueroute »


En revenant vers l'entrée on entre dans le domaine de Sophie Abraham http://reso-nance.org/sophieabraham/ consacré ici aux logements précaires ou aux cabanes désirées avec une tente au ras du sol sur laquelle est peint le plan d'un logement tel que pourrait le rêver celui qu'elle abrite tant bien que mal devant le mur qui porte un ensemble de petits cyanotypes et une minuscule maquette de cabane très fragile, encadrant une vidéo dont je n'ai pu capter aucune image « Cabanes » film témoignant des constructions de vie en cabanes, lieux autonomes mais collectifs, simples mais durables. Ce film effectuera un dialogue entre les cabanes du futur vues par les enfants, les cabanes d’aujourd’hui vues par ceux qui les habitent, et celles de nos ancêtres. On tendra l’oreille à ces maisons qui tiennent un discours sur le monde, mais aussi à ceux qui ne prennent pas la parole mais n’en pensent pas moins. Et on écoutera cette petite voix, qui, dans un coin de notre tête, nous invite à faire revivre nos rêves d’enfants, dans nos arbres perchés.


Avançant toujours vers l'entrée, les deux assez extraordinaires dessins de la série « Nuée »de Sophie Pugnet https://www.sophiepugnet.com/ en huile de moteur cru et usagée. L'huile de moteur bleue, qui n'est pas encore passée dans les rouages du moteur laisse passer la lumière, tandis que l'huile usagée chargée de déchet obstrue. Ce jeu entre visible et invisible dessine des paysages révélés par la lumière naturelle....

et devant eux ce qui m'a fascinée : « Globe » un moulage d'huile de moteur cuite et solidifié et son moule (matière superbe je trouve).


Pour finir, à l'extrémité du mur sur la rue la finesse du travail sur la lumière de Dayoung Jeong http://jeongdayoung.blogspot.com/ avec « Histoire apprise par le vent » les lampes visibles sur ma première photo projetant leur image sur le mur où sont accrochées de petites œuvres mixtes peinture en grisaille sur verre, plomb et cellophane


le mur du fond étant occupé par (je n'ai pas noté le titre qu'elle donne à cette installation) de grands dessins d'arcades incomplètes projettent leur image inversée au sol.

vendredi, novembre 15, 2019

Erreur de date et mémoire d'éléphant (Viva Villa 4/5)

Puisqu'une des vertus de Rosmerta est mettre légèrement à mal les mauvaises habitudes que j'ai prises depuis que suis avignonnaise et oisive – légèrement, n'exagérons rien – n'étais pas sous la douche à dix heures ce matin, mais à huit heures vingt j'ai mis bonnet, ai enfilé ma très moche parka de gamine et m'en suis allée, croisant les pauvres jeunes ou moins jeunes travailleurs, visage sous crachin froid, chaussures cherchant parfois l'équilibre sur les petites bandes de ciment au dessus des travaux boueux, et répondant aux saluts des jeunes qui s'en allaient vers leurs écoles...
En fait après un piapia agréable (l'est toujours, spécialement avec elle) avec Brigitte première, ni très jeune ni vieille, légèrement ronde physiquement, merveilleusement ronde et aimable de caractère, et douée d'un grand sens pratique, m'en suis revenue sous pluie drue et froide (j'aurais dû mercredi soir vérifier sur le tableau... j'avais noté jeudi, ma mémoire disait vendredi)
Sourire mais ensuite n'étais guère bonne qu'à méditer dans le vide ou dormir... Reprends tout de même la suite de Viva Villa avec, dans la première partie des combles, le quatrième chapitre de l'exposition intitulé justement mémoire d'éléphant
avec comme citation en exergue
Parce qu’elle est affective et magique, la mémoire ne s’accommode que des détails qui la confortent ; elle se nourrit de souvenirs flous, télescopant, globaux ou flottants, particuliers ou symboliques, sensible à tous les transports, écrans, censures ou projections. Pierre Nora (1984)
et cette présentation par la commissaire : Les éléphants sont des mammifères aux capacités cognitives extrêmement développées. Comparable à celle des dauphins, des grands singes et des humains, leur excellente mémoire est à la fois spatio-temporelle, sociale, olfactive, visuelle et auditive. Celle-ci leur permet d’assurer leur survie en se souvenant, notamment, des grands itinéraires qu’ils empruntent chaque année depuis des générations et du moment adéquat pour trouver de la nourriture et de l’eau. S’inspirer des animaux, en particulier des pachydermes qui combinent à la fois mémoire du corps, transmission et savoirs ancestraux, permet d’interroger les liens entre cognition et organicité.
Avec, tout d'abord, sur deux murs en angle, deux vidéos, palies par la lumière, deux femmes dont les lèvres bougent à peine pour proférer des mots que l'on entend si difficilement qu'on ne comprend guère, oeuvre de Marta Mateus (Casa Vélasquez – cinéma – sa page https://vivavilla.info/artistes/marta-mateus/ avec une vidéo comme pour tous les artistes venant de Madrid, tout spécialement belle dans son cas) et les deux femmes sont à la base du film en cours « évoquer la langue » Chacune dans son soliloque. Deux soliloques peuvent-ils faire un dialogue ? Une prière ? Une confession ? Elles sont là. Elles sont. Il n’y a pas de champ/contrechamp, seulement chacune dans sa solitude. Des sibylles ? Des sorcières ? Une mère et sa fille ? Des habitantes du même village ? Seuls le mur, la campagne, le noir qu’elles revêtent, le chant des oiseaux, le silence dans le monde permet de les lier l’une à l’autre.
Venue de la Casa Velasquez également Naomi Melville - sa page avec la vidéo qui éclaire un peu son travail passablement passionnant https://vivavilla.info/artistes/naomi-melville/ et son site https://naomimelville.com/ où me suis promenée un peu hier soir, où je reviendrai sans doute, parce que plaisir sensuel de la grande barre de bois au dessus d'un miroir Relire Relier, intérêt de ce que pouvais déchiffrer, envie de m'attarder pour saisir, mais vision malaisée et trop rapide parce qu'un couple en grande discussion, que je ne voulais ni capter ni déranger, l'avait colonisée, et que, parmi d'autres oeuvres, je l'y ai retrouvée, avec ce texte
Deux phrases sont gravées sur cette poutre en bois. L'un d'eux court tout autour de son bord, l'autre autour de son grand côté. Ils font référence à deux livres d'époques et de lieux différents, mais ayant des liens internes, chacun traitant de fragmentation, de déchiffrement, de disparition. Le premier est un livre liturgique allemand du XII esiècle, dont la couverture de reliure somptueuse a été recouverte d’inscriptions épigraphiques abrégées, en voie de disparition. Le second est un fragment découpé dans une copie espagnole de l’Ancien Testament datant du XVème siècle. Beaucoup de ces fragments, y compris celui-ci, ont été retrouvés dans toute l'Europe, dans les reliures de livres profanes.
"Relire" (relire) et "relier" (liaison, mais aussi connexion) sont les deux mots-clés qui unissent le livre allemand et le fragment espagnol. Ils sont gravés transversalement sur la poutre, reliant les deux textes initiaux.
La présence discrète près d'une fenêtre ouvrant sur la cour de trois oeuvres (tempura à l'oeuf sur toile et bois) de André Baldinger (Villa Kujoyama – typographie – sa page https://vivavilla.info/artistes/andre-baldinger/ et un site présentant une foultitude de projets http://www.baldingervuhuu.com/ )
Le projet à la Villa Kujoyama a consisté à établir et à vérifier les principes de base pour la création d’un nouveau caractère japonais-latin nourri par la recherche, l’étude des sources historiques et les échanges avec des spécialistes de la typographie japonaise.
Dans cette branche, la plus longue, du L dessiné par la grande salle, le mur face aux fenêtres est occupé par l'installation (textes et images) intitulée ce qui tu nommes fantôme porte le nom d'image (sic, copié sur le cartel que j'avais photographié) d'Hélène Giannecchini et Stéphanie Solinas (littérature et photographie – Villa Médicis – pâge d'Hélène Giannecchini https://vivavilla.info/artistes/helene-giannecchini/ et son site https://helenegiannecchini.com – pour Stéphanie Solinas https://vivavilla.info/artistes/stephanie-solinas-2/ et un site très riche http://www.stephaniesolinas.com/stephaniesolinas/stephanie_solinas.html
Au centre, après la barre de bois, mais décentré vers les fenêtres, un grand plateau triangulaire, une collection d'objets trouvés sur les côtes des îles Canaries sur un support de laiton (et récit en quadrichromie dit le cartel, mais j'avoue – fatigue ? Méditation des phrases d'Hélène Giannecchini ? plaisir du petit échange avec un père et son petit garçon ? je n'ai rien vu de tel) d'Andrès Padilla Domene (vidéaste - Casa Velasquez donc vidéo https://vivavilla.info/artistes/andres-padilla-domene/ qui me fait regretter ma désinvolture, même si je m'étais amusée avec le garçon en choisissant nos préférés C’est l’océan qui produit cela, cette mystérieuse entité qui semble vouloir communiquer, déposant d’une rive à l’autre des messages à déchiffrer. Le récit s’active, tirant vers le mythe, l’anecdote ou le billet scientifique, et prend de l’ampleur à mesure que les objets sont trouvés, identifiés, localisés puis renvoyés sur un autre réseau, celui de nos communications actuelles.
Furieuse contre les barres lumineuses envahissantes et de n'avoir pas eu ou pas pris le temps de regarder plus en détail l'oeuvre de Marine Delouvrier (une pensée rapide pour Mathilde Roux en apéritif) (architecture, peinture – Casa Velasquez d'où vidéo que bien entendu j'ai aimée https://vivavilla.info/artistes/marine-delouvrier/ et ses contributions à la Revue «A l'épreuve» http://www.alepreuve.org/auteur/marine-delouvrier
Le projet Pueblos de Piedra Negra de Marine Delouvrier se concentre un fragment de la Sierra Norte de Guadalajara, à 130km au Nord-Est de Madrid, le Monte del Vado. Son but est d’observer comment il s’est transformé, de comprendre les strates de son histoire et de tenter de retrouver la connaissance du milieu naturel qu’avaient les constructeurs et habitants des villages de pierre noire.
Les peintures qu’elle réalise sont issues d’aller-retours entre paysages intérieur et extérieur, passant de l’observation des cartes dans un espace clos et familier à celle de l’exploration du terrain, ponctuée par des sessions de dessins, de lentes immersions dans le paysage.

et dans un recoin, pour clore cette partie et illustrer son titre, Metodo dei loci, la petite vidéo de Rebecca Digne (arts plastiques – Villa Médicis - https://vivavilla.info/artistes/rebecca-digne/ et http://www.rebeccadigne.com/ son site, qui n'est pas à jour) où un éléphant à la grande mémoire se promène dans les allées du jardin de la Villa Médicis comme dans les sinuosités de notre cerveau, sans se perdre, lui, ou on ne nous le dit pas)