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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération
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mercredi, juillet 19, 2017

Avignon – festival – jour 13 – le décapsuleur et des bêtes de scène

Puisque je pouvais enfin, et sans doute pour cette seule fois, assister à une des lectures organisées par Rfi au jardin de Mons, m'en suis allée vers la place de l'horloge qui vivait doucement
où une ribambelle de gosses écoutaient je ne sais quoi, où j'au pris poliment un flyer pour un spectacle de danse japonaise que n'irai pas voir,
et d'où je suis montée (quelque pas) vers la porte du jardin de Vilar, pensant faire un tour à la librairie dans la cour... librairie qui est cette année à l'étage, semble-t-il, accessible après avoir pris un billet, ce qui m'a dissuadée
d'autant que l'accès au jardin se situe maintenant par l'aile gauche de la cour, par un petit dédale, une entrée sous terre, avant de déboucher dans le charme du jardin.
Là aussi, bouleversement dans l'orientation scène/public, et les lecteurs-acteurs se trouvent maintenant devant la fontaine, et plus loin le palais des papes.
Tourné un peu de place en place, avant d'aller m'asseoir, pour que ma petite taille ne soit pas obstacle, à une bonne place, à droite de l'espace acteur, fesses entre deux racines d'un pin, jambes sur les aiguilles...
Au programme ce jour Le décapsuleur, un texte de Laetita Ajanohun (comédienne formée à Bruxelles, envie d'écrire, de mettre en scène, de circuler, spectacles en Europe et Afrique francophone, est depuis quatre ans comédienne et collaboratrice artistique de la compagnie Les Bruits de la Rue dirigée par Dieudonné Niangouna, un livre chez l'Harmattan, un autre chez Lansman et le Décapsuleur aux éditions Passage(s)) ainsi présenté
Le Décapsuleur, un vaudeville à la sauce kinoise ? Non. Plutôt du Débrouillons-nous : une chanson à trois voix qui se boit cul sec, une rumba frénétique dédicacée à ces êtres capables de filouter les lois de la gravité avec une petite histoire dans le fond du gosier. Le Décapsuleur, c'est la tentative de dresser en surimpression le portrait d'une mégalopole insoumise, brute, hystérique, inventive, chaotique, punk, polymorphe, en perpétuel mouvement : Kinshasa. Et de le faire en s'introduisant par effraction dans l'intimité, dans la rythmique de trois «casseurs de pierres» pour dire de trois débrouillards.
Trois bons acteurs, un mélange réussi de langues, un peu d'anglais, un tout petit peu d'espagnol, un peu de trivialité brutale, un peu de trivialité avec des images poétiques, un peu de discours convenu, un peu de discours convenu avec tournures expressives, drôles, sensibles, un peu de sous-langue de discours politique, ou propagande affadie...
Et après m'être battue avec mon appareil déréglé pendant les saluts, après que les acteurs se soient écartés pour laisser place à un organisateur et à l'auteurE, ai déserté,
me suis renfoncée sous la terre, la bâtisse,
pour retrouver la ville et retourner vers l'antre.

Une bonne sieste, de petites activités sans grande efficacité, et, vers dix-neuf heures, départ, en apercevant les tablées en lieux discrets et préservés, en suivant l'animation de la rue Carnot pour passer place des Carmes et vérifier que la dernière d'un texte de Benedetto se jouait trop tard pour que j'enchaîne sans une trop longue attente,
vers Aubanel, lieu de bons spectacles et de malaises (mais à cette heure la clim est moins redoutable) pour la première à Avignon de Bestie di Scena d'Emma Dante (ne voulais la louper, en souvenir persistant de Le Sorelle Macaluso venu à Avignon en 2014) et je déclare d'emblée que loin d'être déçue, je pense que ce court spectacle d'une heure quinze sera sans doute un de mes meilleurs souvenirs – n'injurions pas l'avenir) cette année
photos de Masiar Pasquali
pour une fois pas de texte, cette langue triviale et populaire qu'elle met à l'honneur (mais il en reste la partie gestuelle) - du moins c'est ce que disait le site du festival et le programme de salle, mais ce n'est pas rigoureusement vrai, il y a des chiffres énumérés au début pour rythmer (toujours le rythme avec Emma Dante) les déplacements de la troupe encore indifférenciée des acteurs, en tee-shirt et pantalon et il y a une ou deux occurrences de cris sans grandes significations et à un moment une rixe entre deux des hommes avec des apostrophes rudes et merveilleusement sonores, comme des défis de combattants de quartiers ou d'Homère -, aucun décor non plus ni musique. Juste une troupe d'acteurs et actrices, plus ou moins beaux et jeunes, des corps qui a un moment, peu à peu, échauffés par leurs déambulations rythmées des mette nus...
sur le site : Des coulisses, objets, vêtements, paroles foncent vers eux comme des boules dans un jeu de quilles. Sommés de survivre alors que leur groupe s'est soudainement désorganisé, ils ne vont pas cesser de se transformer : animal, enfant, idiot... Pour Emma Dante qui signe ici un véritable art poétique en cherchant «le suc de l'ivresse et de la tourmente», les acteurs sont en première ligne du désossage que cette création opère sur les conventions théâtrales. C'est un peu nous, «imbéciles, sans structure et sans masque faisant face aux tragédies du monde contemporain».
Emma Dante dit sur le programme de salle Ce qui nous captive tous au théâtre... c'est ce court-circuit qui arrive sur scène et qui permet aux acteurs et aux spectateurs de vivre une expérience commune. J'ai donc pensé à montrer une communauté d'acteurs qui vivent sur scène en renonçant à tout ce qui habituellement leur permet de vivre sur scène... Ils ne savent plus quoi dire, quoi faire, comment faire. Ils sont pris dansx une situation, quasi primitive, de grande souffrance (mais il y a eu des rires, francs et non moqueurs, un peu comme si nous nous imaginions à leur place ou s'ils étaient nos frères ou amis que nous regardions avec empathie) et sont mal à l'aise face aux spectateurs qui les observent alors qu'ils sont nus, au propre comme au figuré... et ils ont au début de très jolis gestes pudiques et fraternels comme lorsqu'ils se passenr un bac pour boire, et ne peuvent donc plus se servir de leur main pour cacher ce qu'on appelait les parties honteuses ou les seins des femmes, le suivant dans la file, attendant son tour, tend une main pour y suppléer.
Il y a ce qu'on leur jette, comme des ballons qui les amènent à oublier cette pudeur et la lente liberté retrouvée, il y a une communauté et peu à peu des personnalités (même un affrontement) et puis des moments fraternels.
Il y a sans doute beaucoup de dit sur la troupe, mais tout autant sur les rapports entre humains. Mes mots sont pauvres, c'est beau, hors de toute notion de pesanteur ou légèreté,  il y a de mini gags ou des situations embarrassantes drôles parce qu'on les vit avec eux, ça demande à murir et c'est remarquable.
Saluts chaleureusement accueillis, et il n'y avait qu'à voir les visages des spectateurs, les échanges de regards et de sourires, pour savoir que je n'étais pas seule heureuse de ce spectacle (ce que m'a confirmée ma voisine et amie d'un soir.
Retour hésitant, entre l'envie de profiter de ma forme pour voir un des spectacles désirés pêchés dans ma mémoire et la sagesse (plus le sentiment que le premier de la liste devait commencer trois quart d'heure plus tard). Arrêt chez une boutique de producteurs (ce qui est annoncé et que veux croire) pour acheter trois belles courgettes blanches ce qui me simplifiera la matinée de demain, et pensais-je était de nature à couper mes velléités de prolongation...
et immédiatement l'idée que pouvais très bien assister à un spectacle avec trois courgettes... détour vers le Chêne noir et Golovine (suis entrée dans ce dernier, et puis, quand enfin quelqu'un est venu s'installer à la caisse, ai renoncé) 
et suis rentrée bien sagement, ce qui vous vaut – désolée – cette longue tartine.


jeudi, juillet 23, 2015

Avignon – jour 19 – dans l'attente orage, repassage, calme de Calvet, Cassandre en long entêtement, et Preljocaj après pluie


sortir dans cour, corps moite déjà, lever les yeux, petit point brûlant dans un sourcil, et voir que non, les nuages d'hier ne sont plus là, non rien ne confirme la venue de la pluie annoncée.. saluer les deux vaillantes promesses du rosier qui a décidé de ne pas mourir, entrer dans le jour, ou le tenter
Toutes les météos (sont jamais parfaitement d'accord) annoncent forte pluie entre neuf et dix heures du soir, et mon envie d'assister à retour à Berratham, esprit de contradiction renaissant, prend de la force... penser pour une fois placement libre, et le spectacle de danse rituel, et rituellement consensuel (cela semble heureusement plus ou moins loupé cette année) pour saluer le retour des avignonnais qui désertent pendant le festival, donc nécessité d'y être avant, donc saucée...
Et pendant que lentement ceci tourne dans mon crâne douloureux, en profiter pour ronger le tas de repassage, une heure pour cinq robes et un pantalon, constater que tête baissée la douleur diminue, constater qu'il y a des places libres jeudi…
Suis donc partie, à pas lents et souples pour éviter de secouer caboche, dans les rues qui n'ont plus qu'animation aimable, vers la Fnac pour me renseigner.
Bien entendu, le ciel étant radieux, rien n'est prévu à cette heure pour une éventuelle annulation, et les places libres demain sont en deuxième catégorie (quant à Cassandre de Jarrell, qui était complet dès le premier jour, il n'y a encore aucune place libre)... conseil donné, tenter le coup…
suis redescendue tranquillement par petites rues vers Calvet où l'Adam a organisé, les 21 et 22, des lectures d'écrits d'artistes, pour le plaisir, tant pis, tant mieux, d'un tout petit public.

Arrivée à la moitié de la lecture par Dominique Reymond, petit sourire, voix claire, précise, sensible avec discrétion, comme son texte d'extraits de son journal de répétitions avec Klaus Michael Grüber pour la Mort de Danton à Nanterre en 1989, notes où l'on voit passer Aillaud et Arroyo, André Wins et André Marcon, et, surtout, bien sûr, Grüber, et ce m'était plaisir, comme la lumière sur la façade, les quelques présences souriantes...
ne faîtes pas comme si ce que vous dites était important...
.. tout n'est que phrases perdues dans la nuit…
une pause à midi et puis lecture par trois des acteurs qui jouent la trilogie du revoir à Aubanel (y vais demain et je choisis de croire en la justesse de l'emballement de deux gamins dans la file d'attente du Bal du cercle) Garlan Le Martelor, Edith Proust et Hélène Rencurel qui font courir entre eux des poèmes d'Emmanuelle Riva.
Paysages (un merveilleux pré en été), Dieu, les guerres, fantaisie, amour, tendresse, clarté...
une part du ciel entre dans mon ventre...
je me souviens du bleu de ma mort et du bleu de la vigne en Périgord...
et les cigales les accompagnaient (la chaleur les met en pleine forme, et nous vivons dans leur bruissement) et je regardais la tendresse des branches du platane qui s'écartaient au dessus de moi
je prends feu d'aimer vivre...
je vois le cri dans l'eau de la souffrance..
bribes arrachées quand ma main en avait le temps, que l'esprit arrivait à figer un instant le cours des mots..
et puis, un quart d'heure avant la fin et treize heures m'en suis allée faire ma cuisine, sieste, mal à en sortir, etc... comme tous les jours.
Seulement suis têtue, seulement avais besoin de rêver que j'étais capable de forcer la chance, alors suis montée à 17 heures 30 vers l'opéra.
La liste d'attente auto-gérée pour Cassandre était de 32 personnes, 33 ensuite et cela a continué, ai décidé d'attendre, me sentant si fatiguée pendant ces 35 minutes ou un peu plus d'attente tout de même assez comprimée sur les marches, qu'aux rares moments où l'ambiance s'échauffait je n'étais pas certaine d'avoir force et donc envie... mais nous étions, par chance, entre gens hautement civilisée, et, à part deux petites vieilles plus agressives que moi, que j'ai laissé passer avec une révérence, ai pu rentrer, et huit personnes de plus... comme la chance était décidément avec moi, ai eu une très bonne place... ai tenu le coup, étais heureuse
N'avais pour ce désir que ceci dans le programme
« Avec ce récit, je descends dans la mort. » Cassandre-la-Troyenne est lucide. Vaincue par son destin, il ne lui reste qu'une heure à vivre. Elle sait que la malédiction d'Apollon l'empêche d'être entendue. Elle a appris que les mots meurent eux aussi. Qu'importe, elle continuera à parler. Mais elle n'essayera plus de convaincre les hommes de la détresse qui les attend. Le temps des prédictions est terminé. Alors elle se raconte avec une absolue liberté, sans rien masquer de ses douleurs d'enfance, d'aimante, de prisonnière, de femme. Elle ne veut pas devenir une héroïne. Dire non est son seul refuge. Longtemps Michael Jarrell a cherché un moyen d'adapter cette nouvelle de Christa Wolf qui rejoue le mythe en défiant la vision triomphante d'Homère-le-Grec. (et j'ignorais, ce que j'ai découvert en sortant, ne l'avais jamais lue, que ladite nouvelle est tout de même un texte de 452 pages, et qu'il est d'une belle richesse)
Il a finalement opté pou le dire-jouer-chanter de Schönberg (et je continue à recopier le programme, parce que le squelette est là) et percute le présent suspendu de Cassandre en multipliant les temporalités musicales, en superposant les textures instrumentales et électroniques. Une partition dont Fanny Ardant s'empare dans un double mouvement : s'abandonner en résistant. Car pour le metteur en scène, Hervé Loichemol, Cassandre en refusant l'imposture, n'est pas en état de liberté mais dans la conquête de celle-ci. Un état qui ici préside à la guerre.
Un grand drap rouge, au début, pendu depuis les cintres, laissant voir, de chaque côté l'estrade, à mi-hauteur, sur laquelle se tiennent les musiciens du Namascae Lemanic Modern Ensemble et leur directeur Jean Deroyer.
Une mise en scène sobre et efficace, faisant appel à une chute du drap rouge, répandu sur le sol, à des suspensions qui descendent, à des vidéos d'une ville de Méditerranée orientale en guerre pendant les moments voués à la seule musique, déclaration de guerre, etc... pour marquer les différentes périodes du récit.
Et Fanny Ardant, long manteau noir sur robe chamarrée, jeu en retenu pour faire ressortir les éclats, belle voix de tragédienne qui laisse percer quand il le faut, pour les souvenirs, les relations avec les parents, une trace enfantine.
L'accord de la musique et de la voix, les quelques silences... ma foi je suis incapable là, tout de suite vite, et peut-être plus durablement, d'analyser, sauf que j'étais heureuse, et que nous étions heureux.
La belle dernière phrase, l'adieu de Cassandre à Enée en refusant de le suivre, lui qui part en prenant la responsabilité des survivants, de devenir leur chef Contre une époque qui a besoin de héros, nous ne pouvons rien faire.
Saluts. Sortir après cinq séries d'applaudissement, dans les premières, parce que migraine etc... revenaient. 
Ciel bleu sur le palais, sol éblouissant et main chaude de l'air sur nous.
Quelques nuages qui viennent à l'horizon pendant que je descends vers l'antre, qui s'installent sur la cour pendant que je finis ces notes.
Arroser. Douche, frusques correctes et ne craignant rien, un parapluie accroché au sac, et partir attendre l'ouverture du palais, esprit se voulant page blanche..
parapluie déployé au bout de deux pas dans la rue, et longue attente, dans une ambiance nerveuse mais blagueuse, sous une pluie qui s'intensifiait
et nous pensions que le festival allait annoncer l'annulation, quand, un peu avant onze heures, les trompettes ont sonné, les dernières gouttes sont tombées et nous avons monté, petit troupeau en désordre, l'escalier, puis jusqu'en haut des gradins, pour redescendre, la circulation basse étant indisponible, parce que vigoureusement balayée.
Les ai regardé faire, ai eu le plaisir de trouver le mur en gloire, avec le simple décor d'Adel Abdessemeb, une grande étoile, des grillages (modulables), des sacs poubelles, et une auto dans un coin, ai regardé les troupeaux qui arrivaient, avec petite angoisse parce qu'en fait, à part dix billets dont le mien sur lesquels, par erreur, étaient porté «placement libre», les places étaient numérotés. Je me suis attribuée, d'emblée un strapontin au deuxième rang du côté venté, que personne n'est venu me disputer.
Deux photos prises dans la série de Christophe Raynaud de Lage
et le résumé figurant sur le site du festival
Un jeune homme revient à Berratham. Il avait quitté cet endroit juste avant la guerre, il avait laissé Katja derrière lui. Il n'a qu'une obsession : tenir sa promesse en la retrouvant. Là, il ne reconnaît plus les lieux de son enfance, dévastés, ni les gens qui y vivent encore, livrés à eux-mêmes...ajouter que Katja, devenue mère, a été forcée de se marier, qu'elle s'échappe, qu'elle est mise à mort par une petite bande, le caïd, son acolyte et leur ancien patron devenu maintenant que l'économie est morte et que la pouvoir revient à la force, leur souffre-douleur, qui sera d'ailleurs tué d'un coup de révolver.
Il semble qu'il y ait eu un certain nombre de huées le soir de la première (les amateurs de danse dépités) et qu'en fait si la chorégraphie d'Angelin Preljocaj, l'importance prise par le texte de Laurent Mauvignier a semblé excessive. Les critiques que j'avais survolé avant de partir, me préparant au renoncement, trouvaient en général qu'en effet le texte, surtout la partie récit, que la danse accompagne sans trop illustrer, comme en contrepoint, est psalmodié trop lentement, trop gravement par les trois comédiens (Barbara Sareau, qui joue la mère de Katja, très bonne, dans une longue robe que le vent malmenait, et deux hommes), qu'en somme le texte de Mauvignier est très bien, que la danse est énergique, mais que les deux se raboutent mal...
Ma foi, est-ce les boulons qui ont été resserrés au fil des représentations, sont ce les rafales de vent qui les poussaient, ai trouvé que cette solennité n'était pas si marquée, et que fonctionnait plutôt bien le rapport entre mots et danse, y compris quand ils se contredisent comme lors du mariage de Katja où il est dit qu'elle est nue alors qu'elle trône dans une énorme robe noire, où on décrit les robes très ornées qu'elle endosse, superposées, alors que les danseurs déroulent le tissu noir et s'en font des vestes, la laissant nue dans une crinoline..
d'autres beaux moments, comme la mise à mort des femmes d'un immeuble, comme la scène d'amour qui a précédée le départ du jeune homme etc...
Ai trouvé parfois cela un peu long, mais je ne suis pas sûre que le vent froid sur mes bras sortant d'un petit polo n'ait pas joué son rôle.
une ou deux huées, il me semble, mais toutes petitotes, comme pour la forme, et surtout des aplaudissements, où entraient peut être un peu d'admiration pour l'endurance des danseurs.. et du public.
Par un très grand ballet, mais un beau travail.
Et un retour de petite vieille bien fatiguée.
J'espère sincèrement que personne ne s'imposera la lecture de ce long bidule, mais qu'importe, il es là, pour moi, pour le souvenir.