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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juillet 27, 2024

Juste un trajet


En belle chaleur

multiplier les pauses

pour des petits riens

pour images disais-je

qui n’était que fatigue




Et cette désagréable sensation depuis le matin que j’étais coupable de je ne savais quoi qui m’a lancée dans des activités brouillonnes




Mais revenir avec le jouet offert, surprise de le trouver  de même taille que l’ancien, inquiète par l’absence de boutons auxquels étais habituée avec les précédents modèles… il se charge gentiment, nous nous apprivoiserons demain.



vendredi, juillet 26, 2024

Belle journée avec déception, un peu d’Austen pour le plaisir

 


Couverture bleue

à la lumière ternie

par belle chaleur




M’en suis allée brumisateur à l’orée du sac, chapeau sur tête et jambes tirées par canne



avec deux ratés, une dame qui m’a fuie, et après l’ombre délicieuse derrière S aint Didier, la frappe sur le trottoir rue de la République et l’annonce que l’appareil n’est pas encore arrivé comme prévu à la Fnac.

Retour en passant par la pharmacie et une  boulangerie et avant de reprendre le #32 de l’atelier commencé le matin quand épuisée j’ai abandonné le repassage… en attendant de renouer, recopier des passages des délicieuses lettres de Jane Austen reprises dans le petit livre « Pas de femme parfaite s’il vous plait. Lettres de profonde superficialité » édité par L’Orma trouvé au Cloître Saint-Louis

Je commence d’ores et déjà à peser chacune de mes paroles et phrases pas que je ne l’ai jamais fait et cherche dans chaque recoin de la pièce un sentiment, une image ou une métaphore. Comme j’aimerais que mes idées filent aussi rapidement que la pluie dans le débarras, ce serait si charmant !  (à Casandra Austen - le 23 janvier 1809)

Mais je suis dans l’ensemble assez fière de moi. L’oeuvre est trop légère, brillante et scintillante ; elle manque d’ombre ; il faudrait l’étoffer ici et là au moyen d’un long chapitre — qui pourrait être de bon sens ou, à défaut, truffé de non-sens emphatiques et spécieux — sans rapport avec le réel, un essai sur l’écriture, une critique de Walter Scott, l’histoire de Bonaparte ou tout autre élément qui trancherait par contraste et ramènerait le lecteur avec un plaisir accru au style enjoué et épigrammatique du reste de l’ouvrage… (à Anna Austen - le 10 août 1814).

jeudi, juillet 25, 2024

Essentiellement l’appareil



La pureté bleue

l’air tiède, le petit vent

les jambes sages

savourer la gentillesse

et souriante aller




faisant petit détour pour faire durer plaisir et pour avoir temps de marche convenable, en persuadant le Sony retapé de tenter de me donner images convenables… et puis rencontrer le frère si gentil d’un ami, dont je n’avais pas compris qu’il venait régulièrement dans notre ville (pour la livrée Ceccano), désireux de parler, le traîner à la Fnac et comme le choix à ce moment semblait impossible le suivre au Cid pour un long échange (je pense qu’il n’a pas compris, gentil qu’il est, quel animal peu sociable je suis), recevoir un dessin en l’honneur de ma fête (l’oublie toujours depuis qu’on lui a attribuée une nouvelle date à ma sainte, proche de mon anniversaire) et l’abandonner un peu gênée d’être ainsi sans façon…  mais je voyais les aiguilles tourner, 



retourner à la Fnac, chercher mon bonheur avec une vendeuse non spécialiste mais pleine de bonne volonté et Yasmine, trouver sur leur tablette que je pouvais avoir un compact « expert » Sony plus performant que celui en magasin (le frère du retapé) et qu’avec ma carte je respectais à six euros près le total des gentillesses des amis (suis toujours confuse… mais ravie) - passer à la  banque pour débloquer le montant maximum prévu par ma carte (j’ignorais) juste avant qu’ils ne ferment pour aller déjeuner. Retour à la Fnac… l’aurais demain dans l’après-midi et je sais que nous nous entendrons bien.



Déjeuner, siester, tenter d’écrire en réponse à la proposition #31, aimer bien ce que j’avais fait il y a cinq ans à partir du même texte, nettement moins le truc bétassou qui tente de se relier à une contribution précédente de ce cycle que j’ai publié avant de me demander si ne vais pas finalement comme tous ou presque faire un PDF avec le reste… tourner en rond, penser que non (le tout en compagnie de chants grégoriens) faire un peu de ménage. Intéressant n’est-il pas ?

mercredi, juillet 24, 2024

Nourritures diverses

 



En fort petit vent

en très belle lumière

mon couffin en main

où s’est réfugié chapeau

retour aux halles




dans la paix et les sourires échangés  d’un jour où Avignonnais n’avaient pas repris complètement leur vie ordinaire — pour ceux qui rentraient, où les touristes n’étaient pas là, où beaucoup d’étals restaient ouverts (le décalage de date du festival je pense…) pleine de bonnes résolutions que j’ai grosso modo tenues.




Sur la place où ne s’étaient dérangés que quelques brocanteurs, sourire de la course poursuite derrière deux brocs de cuivre partis en ballade au gré du vent… 



Retour en évitant la rue Molière de crainte de m’envoler (quoique ma charge pas si modeste m’aurait été une ancre)



Et en début d’après-midi voir arriver l’an IV du « Journal d’un mot » d’Emmanuelle Cordoliani, seule entorse que je fais à ma décision de ne pas accroître davantage la masse de livres que laisserai parce que c’est nourriture délicate ou forte, toujours renouvelée, à déguster par petites bouchées en entrée de nuit.

Qui commence par le mot simplicité dont vous livre le premier paragraphe

À l’aube de ce nouveau processus du Journal d’un mot — cette semaine en compagnie de SIMPLICITE — le sol est instable, tout pourrait en un instant basculer vers son contraire : à quoi bon ces jeux ? À quoi bon le page ? Le mot ? La confrontation sept jours renouvelés avec un mot est-ce bien raisonnable ou simplement obsessionnel ? Ce qui apparaît d’emblée c’est l’aspect performatif de la simplicité dans ce cadre : plus les contraintes sont lourdes plus la simplicité devient le seul recours et par là montre son visage de fille-mère de l’ingéniosité.

Ingéniosité, mot qui désignait plus crument ce à quoi j’a dû recourir moult fois en ce jour (en fait non c’st surtout grâce à la chance que me suis tirée des multiples petites bêtises accumulées… ce qui fait que le résultat de cette journée pour laquelle avais fait projets est fort médiocre mais sans catastrophe ce qui me suffira. (d'autant qu'abandonnant avec prudence toute activité en ai profité pour lire des contributions à l'atelier en tentant de ne pas faire de fautes dans mes commentaires)

mardi, juillet 23, 2024

Le jour d’après


Où j’ai accompli les petites tâches matinales  (changement de draps, soins minimes à la cour, à carcasse, à l’ antre) avec un rien de langueur, ne partant qu’un peu après dix heures et demi avec sac contenant deux paires de draps (retour avec deux paires de draps différentes of course et une robe)



Où la ville s’est nettoyée rapidement, sous un ciel très bleu et petit vent




Où le Sony retapé s’est vengé de l’habitude prise de ne lame servir que de la petite horreur mas pas tant (du coup l’avait laissé dormir sur mon bureau) en lui jetant un sort en lui faisant dénaturer toutes les couleurs (ai tout de même sauvé sauvé quelques images et pour faire la paix avec le susceptible ai ajouté une photo prise par lui d’une lanterne non utilisée et correspondant davantage aux couleurs de ce matin)



Où quelques traces subsistaient (affiches devenues presque rares et déménagement de théâtre) du festival.



Où me suis désintégrée tout doucement… arrivant tout de même à écrire couci-couça la #29 de l’atelier mais ne pouvant me connecter correctement au zoom que délaisse ces temps ci, avant de décider de baisser les bras jusqu’à demain.

lundi, juillet 22, 2024

Festival — jour 23 et dernier — orage, écriture,  renoncement

 


Un gros orage vers sept heures, la météo consultée annonce qu’ils devraient durer jusqu’au milieu d’après-midi.. Epuisée de plus en plus et décidée à me limiter ce matin à aller écouter la dernière lecture dans le jardin de Calvet et à attendre le soir pour utiliser mon dernier billet (amical salut, et sans doute mieux, au Théâtre des Carmes, André Benedetto… la vision du programme et de tout ce qu’il cache de bons spectacles me donne le vertige et n’ai pas le courage d’essayer de combiner intérêt, forces et temps de trajet) je regarde le tas de repassage, pense « exclus », me lave les cheveux comme un dimanche ordinaire et entreprends, avec frappe difficultueuse, mains et surtout yeux à la peine, de rédiger ma contribution au #27 de l’atelier d’écriture, la mets en ligne, écoute la vidéo proposition (ensuite, ce que ne fais pas d’ordinaire et qu’on ne devrait pas faire) et découvre que les trois paragraphes prévus devaient en principe être chacun d’une dizaine de lignes, ce que j’ai nettement dépassé, me dis tant pis… Déjeuner, sieste lourdement, avec l’idée de tenter de comprendre ensuite la proposition du #28 (on en est à 30)… ouvrir bec interrogateur



et comme à ce moment il ne pleuvait plus remplacer bermuda par un pantalon, endosser imperméable, aller jeter sac d’ordures et marcher un peu dans la ville humide pour trouver filets de bar sous vide et idées (plus l’envie de ressortir dans la nuit vers un théâtre qui m’avait quittée) … 



revenue dans un début de lumière, et un semblant d’animation,  ai cherché les bases de mon #28 et l’ai finalement écrit, passablement médiocre mais ne pouvais mieux | quoique un des cinq petits paragraphes et puis un autre au fond me plaisent bien | en trichant un peu avec la consigne.




Et puis, honte à moi, un peu avant neuf heures et quart, au dernier moment, ai renoncé à emmener ma lassitude et mes yeux ensommeillés vers mon dernier spectacle. (mais me suis rattrapée en peu en regardant sur Arte « Qui som » que je regrettais de n’avoir pas été voir dans la cour des Lycée Saint Joseph