commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, juin 05, 2006

les lumières dans la plaine (pour Coïtus impromptus)
Je monte l'escalier à claire-voie. Je ne veux pas penser à ce que tient ma main. Assise sur mon lit, je respire, et j'ose l"ouvrir; cette merveille, une lettre. Je ne connaissais pas son écriture et je l'aime bien. Des nouvelles de tous - agréable, un peu long - et : "Une seule fois, au petit jour, le vieux nuage rose dépeuplé survolera les yeux désormais distants". C'est beau. - "L'hiver s'installe. Une autre poésie. Une certaine joie de vivre faite d'étude et d'observation. J'avais oublié la nature. Je monte au dessus de la maison avec le chien et nous regardons les lumières dans la plaine".
C'est tout - C'est tout ? Je rumine les mots, les savoure ; à nouveau je ne veux pas penser. Et puis je me permets ça : "Le cochon ! Voir les lumières de la ville dans la plaine, j'aimerais bien moi. Je ne peux pas, je suis dedans, dedans, dedans .. et ce n'est même pas la même. Et zut !". Je ferme la porte et je vais les retrouver dans la rue de Sévigné, ces fameuses lumières. Posted by Picasa

4 commentaires:

marie.l a dit…

j'aime beaucoup, mais je n'ai pas compris le commentaire que tu as laissé chez Tomi...
je dois être embrumée ce matin, comme tous les matins et plus encore aujourd'hui... je ne vais pas radoter mais le ciel est encore très très gris... et il fait toujours froid.
Bonne journée Brig

Anonyme a dit…

Ce sont les mots qui existent, ce qui n'a pas de nom n'existe pas. Le mot lumière existe, la lumière n'existe pas. (Francis Picabia), bonne fin de journée.

Holly Golightly a dit…

Je suis très inspirée par ces lignes délicates, Brigetoun.

Anonyme a dit…

Marrant : via le blog de Marie, ce lien dans ses amis : http://coitus.impromptus.free.fr/dotclear/ !!!