
Je prends un peu plus loin
Le grand danseur de butô, Tanaka Min, reçoit des fleurs, immobile, le dos voûté, mais il ne sort pas. On reconnaît ainsi le final, mais sans admettre pour autant la circulation entre le plateau et les coulisses, entre la vérité et le néant.Écouter la voix spirituelle de l'actrice, voir son sourire, était délicieux mais j'attendais des lettres de la Clairon qui ne venaient pas et je suis partie pendant un passage du "livre de cuisine d'Alice Tokias"
pour prendre en route une visite du cloître Saint Louis, juste au moment de l'ouverture de la chapelle, dont les peintures sont dans l'état de dégradation "artistique" du théâtre des Bouffes du Nord.

et
j'ai rejoint le temple Saint Martial, petit reste du couvent des Bénédictins. Dans ce qui reste de l'église, très haute et très claire, j'ai entamé une discussion avec le très charmant pasteur, passionné par les vestiges du coin (il m'a signalé que les petites maisons simples entre Saint Martial, les Corps Saints et les Célestins, avaient souvent des salles voûtées que bien sur on ne visite pas. Du coup je n'ai pas osé l'abandonner pour aller dans le choeur tenter de photographier les belles retombées d'ogive, sans doute trop hautes, et me suis contentée de la petite voûte de l'entrée.
1 commentaire:
Je suis déçue... J'ai loupé les journées du patrimoine, cette année. A la place, j'ai eu plutôt les journées de la gastronomie ! Bon, on ne peut pas tout avoir. En tout cas, par procuration, j'aurai au moins participé aux journées du patrimoine à Avignon. Merci, mdame, pour ces notes qui me font voyager, en plein ennui, alors que la bibliothèque est vide, et que j'ai faim !
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