Un Avignon humide et un rien morne que je choisissais de trouver doux comme baigné dans un magma tendre et sombre.

Une forêt d’entrelacements, feint barrage devant moi, ou repères rythmant mes pas qui s’affermissaient.

Et, en levant la tête, ce couronnement que j’aime en son baroque franc, gras et opulent mais un peu frustre sur l’appareil au charme primitif.

Et puis, au retour, les terrasses en place sur la place de l’horloge, et les premiers touristes malgré l’aspect provisoirement austère que nous donnons, et la joyeuse et jolie élégance d’un couple de jeunes japonais.

avant le salut de trois petits lutins ayant pris forme de petits rats, la presqu’adolescente perdue dans son geste, le petit corps, rendu anonyme par le reflet, appliqué, peut être un peu trop fier, et la rondeur concentrée, trop doucement pleine pour être sottement « adorable », qui m’invitait à pénétrer dans l’étendue lumineuse d’une chambre à l’humble et accueillante douceur.