Compte rendu avec noms, troncs (et logorrhée) et une trace de Godard

J'étais allée lundi après-midi au Collège Jules Vernet chercher le dossier d'inscription à remplir pour un nouvel arrivé que l'Académie du Vaucluse nous avait indiqué qu'il y avait été affecté, mais me suis cassé le nez parce que l'information transmise au Collège portait le nom de deux établissements. J'avais prévu d'y repasser ce mardi matin à tout hasard.. coup de téléphone un peu après huit heures parce que nous avions confirmation mais elle n'était pas arrivée au secrétariat du Collège... document transmis par mail, chargé sur ma clé USB avec mes billets de train pour mes deux jours en région parisienne, ai bousculé petit déjeuner et douche, m'en suis allée, m'arrêtant dans la bonne pâtisserie de la rue Saint Agricol pour acheter des cannelés

que j'ai offerts au gentil patron de la boutique de stylos etc... au coin de la place de l'Horloge qui avait travaillé près de vingt minutes pour sauver, en faisant je ne sais quelle manœuvre sur deux ordinateurs, mes billets mal téléchargés pour Toulon... cette fois ci ça s'est passé facilement mais toujours avec bonne humeur.

Comme il était trop tôt pour mon rendez-vous à dis heures et demi (après la récréation) ai fait un petit tour par la rue de la République, la rue Viala, le plan de Lunel et son beau platane, la rue de la petite Calade

ai attendu rue Joseph Vernet à une centaine de mètres du Lycée... rendez-vous charmant (avec moi les gens sont gentils)

et retour vers l'antre, repérant l'affiche annonçant une petite exposition dans l'Oratoire que je n'irai sans doute pas voir, ce dont je me suis consolée en photographiant l'installation en cours... rue Folco de Baroncelli, place Crillon, ma rue, cuisine.

Et comme promis suis repartie un peu après quinze heures, Baroncelli, Saint Agricol, coin de la place de l'Horloge, rue Favart,

place Nicolas Saboly (les beaux Noëls), place Carnot

rue Carnot, rue Portail Matheron, rue Pasteur

et Rosmerta où j'ai livré le dossier et quelques fournitures que j'avais acheté ces jours ci... et me suis préparée à attendre dix-huit heures trente la réunion de rentrée devant organiser l'aide aux devoirs et la scolarité... aucun des présents, que je ne connais et qui ne me connaissent pas généralement, n'ayant envie de travailler, ai eu la chance de trouver un très grand et très gentil guinéen actuellement à l'ASE qui cherchait lumières pour un cours et les réponses aux questions qu'il posait sur la notion de ville, les grandes et les petites, les réseaux, les métropoles, les inconvénients, les inégalités et comme il est vif d'esprit ça a été un plaisir de plus d'une heure...

des cours se donnaient, arrivées de bénévoles actives de la commission scolarité qui forment une petite société dont je ne fais pas vraiment partie... me suis installée dans la salle de classe, ai bien entamé mon billet pour l'atelier du tiers.livre du moins je le pense (essaierai de recopier demain et continuer on verra), me suis arrêtée parce que j'avais besoin de revoir une ou deux photos, ai rejoint les autres, les ai écoutés, ai blagouné avec des garçons et une ou deux bénévoles et puis brusquement un quart d'heure avant la réunion il m'est apparu évident qu'il y avait assez d'hommes et femmes bien mieux qualifiés que moi et plus jeunes, je leur ai dit « je crois que suis trop vieille, je m'en vais » et suis partie

rue Pasteur etc... de plus en plus navrée mais pensant que oui c'était mieux et qu'en cas de besoin on saurait me retrouver... place de l'Horloge, rue Molière, rue Racine et pendant que je descendais la rue Saint Etienne vers l'antre, coup de téléphone de mon premier faux petit-fils qui se plaignait de ne plus me voir... doit me rappeler lundi pour convenir d'un lieu où piapiater à l'aise, et moi j'ai continué mon chemin sourire aux lèvres.

Moral tout de même un peu flou, me suis réfugiée auprès de Godard, de l'écoute toujours savoureuse d'interviews et des souvenirs parfois très vagues de certains des films les plus connus, et puis des un peu moins, sauf ceux que n'ai pas vus comme les deux premiers, Masculin Féminin, Made in USA, le Gai Savoir, la série Dziga Vertov, et presque tous les derniers, honte à moi, sauf Film Socialisme, des passages des Histoire(s) du cinéma

et sauf deux un peu plus anciens, JLG/JLG et celui, plus ancien encore, dont j'ai recherché le titre un moment, que j'avais aimé, qui n'est pas retenu dans les « importants », même s'il a eu le prix Deluc (en compagnie d'un Louis Malle) et qui n'a pas eu grand succès, Soigne ta droite, dont je retiens la bande annonce en petit hommage posthume