Avant escapade déconnectée à Toulon

 

Une touche bleue

sous la couverte neutre

pour accompagner

recherches des broutilles

manquant dans ma valise

Et départ en jean (correct) veston de velours que vais sans doute emporter et chandail du jour, en catastrophe, en réalisant 3/4 d’heure avant don début que le concert auquel j’avais renoncé avait lieu le 4 et non le 5

Grimper au 3ème balcon, retrouver ma bonne place le lustre… tombant sur des voisins charmants et musiciens pour un programme intitulé Héritage dirigé (grands gestes exubérants) par Léo Marque (à lorraine pianiste et saxophoniste) nommé en 2024 aux Victoires de la Musique dans la catégorie Chef d’orchestre, et avec comme soliste pour la première partie Adam Laloum, pianiste,1er prix du Concours Clara  Haskil et 2009 et premier prix des Victoires de la musique dans la catégorie instrumentiste de l’année en 2017

Première partie vouée à Bach et son héritage avec « le concerto pour piano n01 » soit le « concerto pour clavecin en ré mineur BWV 1042 » composé pour le Collegium Musicum de Leipzig en 1758 - et si le clavecin était devenu u piano moderne les cordes en hommage au passé jouaient debout des instruments modernes. Autre temps et musique toujours belle (habituée à cela je n’ai pu pourtant m’empêcher à plusieurs reprises de me demander ce que donnait au clavecin certaines cascades de notes rondes et fortes du piano.

Par compléter cette première partie la découverte d’une musicienne avec Vitézseava Kapralova (1915-1940) —tchèque, morte à Montpellier à 25 ans) et sa Partita pour piano et cordes, reprenant ce titre à Bach et dotant sa partition (les transposant dans son siècle ) de figures musicales caractéristiques.

En seconde partie Mendelssohn retenu en partie parce qu’il fut l’introducteur au retour en faveur des « Passions » (et du Bach joué « romantique » trop longtemps seule façon dont il fut joué, écouté et aimé la merveilleuse découverte de Bach tout court avant le retour peu ou prou aux origines dans ma jeunesse) même si la Symphonie n°1 en ut mineur est plutôt influencée par Mozart disait le programme (n’empêche malgré l’enthousiasme autour de moi me suis confirmée une fois de plus dans l’idée qu’il n’est pas comme Schuman, le Litz des cantates et Berlioz un des romantiques que j’aime bien)

J’ai faim. 

Je ne pars pas demain matin tôt comme le pensais mais en début d’après-midi, ai laissé ménage et valise pour demain matin. Retour dans la journée de mardi ou mercredi et réveil de Paumée le lendemain. Vivez en paix.