La lumiere
et les tours, clochers et autres, semblaient vouloir crever la couverte de
nuages, les mouettes passaient au dessus de moi ou juste å ma hauteur mais se
refusaient å mon appareil...
Une fin de
matinée consacrée au Mauritshuis
avec mes
yeux surtout, et un appareil déréglé, qui sonnait pour chaque photo prise, avec
un temps d'attente et qui malgré cette solennité a raté la vue de Delft de Vermeer (pour la jeune fille å la perle je n’ai pas essayé), le
moineau de Fabritius, d’autres encore… sans doute heureusement parce qu’il
me reste trop d”images, je vous en préviens
images doncm avec ou sans légende en fonction de ma petite science, mémoire ou documentation - et ici donc - coup de coeur en entrant, ne le savais pas lå -
images doncm avec ou sans légende en fonction de ma petite science, mémoire ou documentation - et ici donc - coup de coeur en entrant, ne le savais pas lå -
le jardin d’Eden de Bruegel-le-vieux et
Rubens
un triptyque de Jean Prouvoost
le portrait de Robert Cheseman par Holbein-le-jeune
un portrait
par Barthlomée Bruyn-le-vieux
la lamentation du Christ de van der Weyden
de Rembrandt l' Andromede
son Siméon
l'Homere que mon appareil a un peu massacré
et un portrait d'homme bien installé
de Hendrick
ter Brugghen la libération de Pierre
de Frans
Hals le beau portrait d’enfant souriant
et les
portraits de Jacob Olycan et Aletta Hanemans
une mere
attentionée par Gérard ter Borch
et apres un
portrait dont ne sais rien,
nous sommes rentrés, en longeant l’étang de la cour, les tentes-bars et les animations pour enfants,
pour repérer les acces au ponton installé pour le festival classique, le
concert (avec danseurs) du soir.
Soirée que
je garde pour demain, ce billet devenant démesurément long, puisque, en début
d’apres-midi, sous un ciel presque totalement bleu et dans un air d’une tiédeur
aimable
nous avons traversé la place pour tenter, avec succes cette fois, de voir l'intérieur de l'église Saint-Jacques ou grande église de La Haye, admirer sa clarté, sa richesse discrete, la voute de briques du porche
la voute en bois et les puissants piliers blancs de la nef, la largeur du vaisseau,
l’envolée du choeur, les ogives de pierre de la voute du déambulatoire
les blasons des dalles des tombes qui entourent le choeur
et, aux murs de la premiere travée des collatéraux, les armoiries des chevaliers de la Toison d'Or en souvenir de leur réunion dans cette église en mai 1456 sous la présidence de Philippe de Bourgogne.
Je remercie ceux qui sont arrivés jusqu'ici, et j'en reste lå.
4 commentaires:
Merci pour cette avalanche de beautés et pour nous faire voyager avec vous !
Que c'est beau ! Et les tableaux et les voûtes et le ciel, j'y retourne... Merci à vous.
Oui, arrivé jusqu'à la fin (je m'étonne que "La Leçon d'anatomie" ne soit pas protégée dans une cage de verre comme on le fait au Louvre pour La Joconde !), admiré toiles et toits, et cette voûte envoûtante...
oui mais ça va aussi avec la taille plus modérée, nettement que celle du Louvre, et l'affluence, bonne, mais sans rapport avec les hordes plus ou moins civilisées qui viennent voir la Joconde (elle n'a plus rang de tableau mais de symbole et d'objet de consommation) la leçon d'anatomie comme la ronde et dautres reste un tableau célèbre et les gens le respectent, même si ils désirent se l'approprier au moins symboliquement
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