commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, décembre 14, 2025

Anookis et autres le matin, théâtre le soir

 


Sous un ciel très bleu

et dans un air plutôt frais

s’en aller matin



Marché rue Carnot

vers la place des Carmes

puis vers les Halles 



Retour à l’antre

ramenant des images

et des victuailles



En fin de journée, je m’en suis allée vers le Théâtre des Halles, saluant autres Anookis (les chéris, après les complices aux halles et les sages dans les rues Bonnetterie et du Vieux Sextier le matin) pour assister  à « L’art d’avoir toujours raison »

Un texte de Logan de Carvalho et Sébastien Valignat, mise en scène de Sébastien Valignat et Guillaume Motte, interprété par Adeline Benamara et Sébastien Valignat de la Compagnie Cassandre

Je reprends le texte et la photo (©Louise Ajuste) figurant sur le site du théâtre



« Deux conférenciers du GIRAFE (Groupe International de Recherche pour Automatiquement Fédérer les Electeurs) viennent présenter leurs travaux à de futurs candidats à une élection. Ils prétendent avoir trouvé une méthode, qui, si elle est suivie à la lettre, permet d’emporter quel affrontement électoral. S’encombrant peu d’éthique, ils transmettent au public - avec démonstration en direct - tous les outils nécessaires pour réussir une campagne. Parmi ces méthodes, avoir toujours quelque chose à dire, faire disparaître le conflit, et enfin l’art le plus difficile entre tous, comment avoir toujours raison. »



Et par ma foi on rit énormément à en avoir mal à la mâchoire… un peu de tout, de tous et passablement de devinez qui…

samedi, décembre 13, 2025

Images de la seconde de mes courtes sorties

 


Matin, courses matinales pour base nourriture pour deux jours, plus ou moins bien choisis | tant pis | au petit Carrefour City de ma place, en oubliant (ai perdu l’habitude) de prendre un appareil. Appareil que j’ai pris pour ma seconde sortie en début de soirée | en fait maintenant en début de nuit| vers Grégoire (parmacien) ou en fait je n’ai pas trouvé exactement ce que voulais sauf le médicament qui me faisait le plus défaut, 



et sur le chemin du retour, via la place de l’Horloge,



un salut aux premiers des Anookis, « les bavards » | les autres sont « les joyeux porte de la République, « les complices » aux Halles, « les sages » rues du Vieux Sextier et Bonnetterie, « les chéris » place Saint Didier, avec en outre une vidéo racontant leur histoire sur la façade des Célestins |  de David Passegrand et Moetu Battle, deux désigner français…les Anookis avec leur gentilles rondeurs ont été déjà vus à Lyon et dans diverses villes du monde… Sur leur site je recopie

« Leur banquise a fondu. Alors ils parcourent le monde et nous rappellent avec leur joyeuse impertinence que la planète est précieuse. »…



Et puis j’ai traversé, pour rentrer, la forêt enchantée qui, avec quelques modifications, a repris sa place sur la place.

vendredi, décembre 12, 2025

Retour avec modération


Après le soleil, la pluie, le ciel couvert, le soleil etc… une certaine oisiveté qui, honte, ne le déplaisait pas, des rires, des douleurs physiques et morales pour les autres, une cohabitation distante avec une chatte…



je suis rentrée en fin de matinée, ai découvert ma nouvelle cuisine, mon nouveau chauffage, mes plaques de cuisson, avant un déjeuner sur ma place avec ma soeur et conductrice et, l’après-midi, la prise de connaissance un peu hésitante du fonctionnement de mon nouvel environnement (des difficultés avec l’eau chaude sur l’évier), la découverte des nombreuses et nouvelles lumières ou remise en forme des anciennes, interrompue par l’artisan qui, avec difficultés, a changé l’interphone (ça me tarabustait)… Je devrai voir arriver la semaine prochaine, en deux ou trois fois ce n’est pas très clair pour Brigitte la oie, un réfrigérateur avec un petit casier congélateur, un macro-onde avec chauffage et grill et un aspirateur (plus la pose et la mise en route du réfrigérateur). Demain devrait être calme à part la pharmacie (j’ai dû improviser ces jours ci un mix entre des traitements faute de mieux) et des courses alimentaires et autres, en tentant de rattraper vos plus récentes publications… Internet m’est devenu étranger.

samedi, novembre 22, 2025

L’Orfeo avant nouveau départ

 


En fin de journée glaciale (avec crainte plus forte pour vraie marche samedi) m’en suis allée, aussi chaudement vêtue que le pouvais et gelée contre un vent glacé, ce vendredi soir vers l’Opéra, une pas très bonne plateau second rang du 3ème balcon (n’avais pas obtenu mieux), pas si mauvaise d’ailleurs… presqu’au centre et sans personne ni colonne devant moi 



pour assister à l’Orfeo de Monteverdi, dirigé par Jordi Saval, mis en scène par Pauline Bayle, interprété par le choeur de l’opéra d’Avignon, ke Concert des Nations et Mauro Borgioni (Orfeo), Marie Théoleyre (la Musica et Eurydice), Floriane Hasler (Messagiera), Anna Reinhold (Speranza et Proserpine), Furio Zanasi (Apollo), Salvo Vitale (Caronte et Pluton), Raphaële Andrieu ‘Binfa et Caro), Paul Remonte (Pastore I et Spirito II), David Tricou (Pastore II et Spirito IV), Julien Desplantes (Pastore III, Eco et Spirito I), Etienne Prost (Pastore IV et Spirito III, accompagnés par Andrea Apadula, Loïc Faquet et Xavier Perez, danseurs.



Je recopie le petit texte de présentation sur le site de  l’Opéra (sous une photo provenant de l’Echo du Vaucluse)

« Orphée chante, et le monde s’accorde. Sa voix dompte les bêtes sauvages, charme les dieux et suspend le cours du destin. Son chant est un lien entre la terre et les astres, entre l’homme et la nature ; il console les peines et cultive la joie, ensorcelle les dieux et ressuscite les morts. En 1607 avec L’Orfeo, Monteverdi inventait l’opéra et consacrait cette harmonie première : celle qui unit la musique et le cosmos dans une même respiration.

De l’Éden aux Enfers, ce mythe d’amour et de perte nous parle encore. Il évoque la fragile beauté de l’instant, l’espoir insensé de retenir ce qui fuit, la puissance du chant face au silence. Ici, la musique ne raconte pas seulement une fable : elle façonne le monde et réécrit l’Histoire.

Sous la direction de Pauline Bayle, cette fresque originelle prend des accents épurés, solennels et symbolistes. Rien d’inutile, tout est essentiel. L’espace scénique devient une terre de lumière et d’ombre, un lieu de métamorphoses où la voix, tantôt caresse et tantôt cri, se déploie dans toute sa splendeur. Un rituel intense, une célébration du chant humain – et du mystère qu’il porte en lui. »



Une mise en scène quasiment sans décor (juste une obscurité intense pour les enfers et le retour dans une forêt stylisée), mais avec beaucoup de mouvement faisant ou non, sens et colorée… et des chanteurs généralement à mon goût (mention spéciale pour Orfeo et la messagère)


P.S. Je pars à Grignan (pour une durée indéterminée mais sans doute assez longue) lundi dans la matinée mais compte tenu du froid, de mes déplacements incontournables dans les rues d’Avignon, du repassage de tenues chaudes, de la préparation de l’antre autant que le puis pour les différents intervenants en mon absence (plaque/évier/et autres — enlèvement réfrigérateur table pourrie aspirateur et four — commande des remplaçants pour qu’ils arrivent lors de mon retour) je déserte internet.