je suis allée remplir mon devoir peu après le début de l'ouverture du scrutin, avec un petit, tout faible espoir auquel je disais de se tenir tranquille. Il n'y avait pas foule, trop tôt.
Le secrétaire de section m'a fait jurer que sa photo ne servirait pas pour un jeu de fléchettes et je l'ai bien volontiers rassuré le cher garçon.
Le souhait unanime des présents tous âges confondus était pour un second tour (mais j'étais isolée dans le choix du deuxième).
Une voiture m'a raccompagnée dans le crépuscule.
Je suppose que je n'irais plus visiter ce quartier. Me restent deux cent tracts à distribuer et ensuite laisser la France à la jeune génération.
sur le blog du désordre, après les ennuis de l'auteur (ou avant dans le temps) à la date de mardi; un joli billet sur la découverte par le père des possibilités d'un ordinateur, dans lequel je me suis assez bien retrouvée, sauf que j'ai du me débrouiller sans fils pour me l'offrir et m'apprendre (et que c'est donc possible)
http://www.desordre.net/blog/
Mercredi soir j'ai repris un recueil de romans féminins du 18ème siècle et les LETTRES NEUCHATELOISES de Madame de Charrière. (je doute que la photo colle mais l'époque est la bonne). Au début une ambiance très Nouvelle Héloïse (tiens Jean Jacques serait peut être heureux ce soir)
J'ai été lundi dernier au concert, et grâce à M. Neuss on m'a permis de jouer ; j'étais si attentif à jouer ma partie, que je n'ai rien vu de tout ce qui était dans la salle jusqu'à ce que j'ai entendu nommer Melle Marianne de La Prise, dont, par le plus grand hasard du monde, j'avais entendu faire l"éloge peu de jour après mon arrivée à Neuchâtel....
Mais pour en revenir à Melle de La Prise qui monte à l'orchestre... je trouvais quelque chose de si singulier à ce qu'elle vint chanter tout à côté de moi, et que je dusse l'accompagner, que je la regardais marcher et s'arrêter, prendre sa musique ; je la regardais, dis-je, avec un air si extraordinaire, à ce qu'on m'a dit depuis, que je ne doute pas que ce fût cela qui la fit rougir ; car je la vis rougir jusqu'aux yeux ; elle laissa tomber sa musique, sans que j'eusse l'esprit de la relever ; et quand il fut question de prendre mon violon, il fallut que mon voisin me tirât par la manche.." bien entendu les conventions sociales et tout et tout font que ça ne peut bien finir, mais j'aime le ton de Madame de Charrière et contrairement à ce qui se passe chez Jean Jacques, ils pleurent très peu.
Je saute Olympe de Gouges, elle écrit trop mal et vais me plonger dans Mademoiselle de Clermont de Madame de Genlis.
12 commentaires:
je t'envie vraiment cette ardeur à la lecture Brig... Bon week end et à bientôt.
Comme Mariel, comment fais-tu pour "avaler" tout ces livres ? Bonne journée.
Entendu les résultats du vote ce matin. Pensé fort à toi. Me suis demandée quelles seraient tes lectures, ces prochains jours...
Je viens de me rendre compte que l'une des choses qui me plaisent dans tes photographies, c'est qu'elles te ressemblent : une certaine recherche, mais pour rendre un regard, pas pour faire de l'effet. Ce qui est rare, et précieux par ce qu'il offre.
Vous souhaite le meilleur, pour le résultat des votes...
...et bonne journée!
cet extrait des lettres est tout simplement sublime et pourrait convenir à mon humeur matinale, petites villes provinciales où l'art se décline et se pratique...Pourquoi avais-je en tête un air de violon interprété par le marseillais Roberto Benzi!!!va savoir
Bon, Olyme de Gouges écrit mal, mais quand même, c'est Olympe de Gouges, on lui pardonnera. Moi aussi je ne sais pas comment tu fais pour lire autant des choses aussi disparates, ça m'enerve, je tiens pas la route. T'as étudié la lecture rapide avec les petits chinois de Taiwan ou quoi? Là bas ils font des concours, tu derais te présenter. Bonne journée avec plein de livres et de balades (avec autant d'l que tu le souhaites)
le responsable du " clair de l'urne " a de l'humour.....et une partie de gagnée.
oui mais pour moi elle est très amèrement perdue
pour une bonne part des livres ce sont des relectures de passage, en liaison si je peux avec mon humeur
j'adore l'extrait de Madame de Charrière..
il donne envie de connaitre la suite...
D'être bridées, ces dames étaient capables d'exprimer le trouble en des termes d'une élégance...exquise.
Que de non-dits!
No parleremo dei risultati di ieri...adesso dobbiamo concentrarci sul futuro...
buona notte
non parleremo, scusa, srivo troppo in fretta!
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