Journée avec quelques gouttes et l’attente de la vraie pluie - nourriture, digestion, sommeil, forces prises sans doute, pas testées, ménage décidé, fait, un peu, assez, dans l’antre, ménage du cybook, rapatriment de textes lus, et bien sur relecture de pages de ceux qui m’ont retenue, comme de :
« Paradis perdu » de Vincent Eggericx - http://www.publie.net/tnc/spip.php?article47 (pour se le procurer le cas échéant - pour les premières pages - un extrait - la présentation : « les survivants écrivent des livres, dans le champ.. »)
42 pages et, vers la fin
« vous êtes entrés dans le champ.Vous avez patienté dans les embouteillages. Vous avez été un homme sautant, flottant et ondulant au cœur de la masse (…)
Vous avez vu que l’homme s’usait. Vous avez entendu quelque chose pleurer, dans l’espace fonctionnel du Moyen-Age de l’ordinateur (… )»
Et après le livre qui « te remplira les entrailles d’amertume, mais en ta bouche il aura la douceur du miel » (…)
Vous avez vu que vous êtes l’ange,et que vous êtes le démon (…)
Votre regard était une fente » (… jusqu'à la fin proche)
« Blasons d’un corps masculin » de Régine Detambel http://www.publie.net/tnc/spip.php?article119 (comme ci-dessus avec une jolie présentation de François Bon) 71 pages gourmandes, sensuelles, d’une précision d’entomologiste, graves (risque de pesanteur, étrangeté, fin à l’horizon), malicieuses
(…) »En fait, ils étaient au lit comme des danseurs. Ils se couchaient comme ils avaient dansé , aussi serrés, elle un peu plus bas que lui. Ils s’endormaient patiemment, inclinés l’un sur l’autre. Et le matin, il étaient déjà ensemble, sans faire l’effort de se rapprocher en rampant.
(…) Elle aimait son nombril. Elle y plongeait l’index pour le sonder et s’extasiait de sa capacité. Son nombril était si sombre, si profond qu’il y rentrait constamment des boulettes de molleton, des fragments de peignoir en bouclettes de coton et toutes les bourres que laissait sa robe de chambre en laine des Pyrénées » (…)
(…) »En fait, ils étaient au lit comme des danseurs. Ils se couchaient comme ils avaient dansé , aussi serrés, elle un peu plus bas que lui. Ils s’endormaient patiemment, inclinés l’un sur l’autre. Et le matin, il étaient déjà ensemble, sans faire l’effort de se rapprocher en rampant.
(…) Elle aimait son nombril. Elle y plongeait l’index pour le sonder et s’extasiait de sa capacité. Son nombril était si sombre, si profond qu’il y rentrait constamment des boulettes de molleton, des fragments de peignoir en bouclettes de coton et toutes les bourres que laissait sa robe de chambre en laine des Pyrénées » (…)
« au troisième étage » de Sébatien Rongier http://www.publie.net/tnc/spip.php?article82 (présentation, premières pages, extrait, commander vous devriez) 75 pages
Le père qui roule avec l’enfant qu’il n’a pas vu grandir, l’enfance détruite par cet autre homme, la vie et l’impossible fuite
(…) »un peu plus tard un jour, plus personne ne parlera, ne pensera ne dira d’elle quoi que ce soit. Parce que tout d’elle aura été oublié, parce qu’il n’y a aucune raison que l’on se souvienne de la fragilité d’une conscience éphémère, morte dans son propre corps, ce corps qu’elle était incapable d’accepter comme étant le sien (…)
Parallèle à la verticale de l’angle du mur, donc, l’homme, il y a l’homme nu. En face, de l’autre coté à la perpendiculaire, la peur (…) »
Et il y a le père arrivé trop tard pour sauver, savoir, pas pour aimer - et la belle construction, en petites séquences qui révélent
Le père qui roule avec l’enfant qu’il n’a pas vu grandir, l’enfance détruite par cet autre homme, la vie et l’impossible fuite
(…) »un peu plus tard un jour, plus personne ne parlera, ne pensera ne dira d’elle quoi que ce soit. Parce que tout d’elle aura été oublié, parce qu’il n’y a aucune raison que l’on se souvienne de la fragilité d’une conscience éphémère, morte dans son propre corps, ce corps qu’elle était incapable d’accepter comme étant le sien (…)
Parallèle à la verticale de l’angle du mur, donc, l’homme, il y a l’homme nu. En face, de l’autre coté à la perpendiculaire, la peur (…) »
Et il y a le père arrivé trop tard pour sauver, savoir, pas pour aimer - et la belle construction, en petites séquences qui révélent
Et puis, au cours de cet après-midi de jeudi, eu brièvement droit, au dessus de ma cour, à un beau bleu moucheté de nuages, un peu comme celui-ci.
mais comme Michel a eu la gentillesse de le remarquer j'ai, au petit matin sans sommeil, installé un diaporama de toutes les photos d'ambiance du festival, sans tri ni mise en ordre (avec quelques rapprochements dus au hasard)
6 commentaires:
Des murs en stock, un ciel d'un bleu incomparable qui tout à coup se mouchète de nuages blancs font de belles photos. Ici aussi attente de la vraie pluie pour les jardins assoiffés.
pendant que se mondialise la soif du pouvoir et des jouissances en stuc s'élèvent des murs en marbre dur entre les consciences aveugles..
pendant l'orage hier, pourtant, j'ai vu un bel arc en ciel.
Tu es très bien dans le rôle de gardienne de moutons dans un pré bleu
Sympa le petit diaporama festivalier !
Je suis allé voir toutes les photos du diaporama en grand sur Picasa : j'ai adoré.
merci - insomnie - même pas essayé de trier
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