Jeudi matin ai rencontré
des petites fleurs en faux désordres alignés, toutes guillerettes, légèrement indisciplinées, ne se souciant pas de leur enclôture,
une petite note de poésie,
un petit espace de méditation ou de lecture champêtre, dans le parfum blanc des fleurs, requérant, tout de même, grand pouvoir d'abstraction et d'imagination,
de très étranges moutons, race rudement taillée, douceur intime,
et l'émergence timide de la vie sur les moignons des platanes de l'hôtel d'Europe.
je me demande ce qui m'a pris de remettre un compteur sur 'paumée" depuis une semaine - va pas durer, ou c'est moi
11 commentaires:
Légère, pleine de poésie, une publication très aérée qui nous donne envie d'aller prendre l'air et de méditer pendant au moins 107 ans devant une petite fleur !!!
J'aime beaucoup, d'autant plus qu'en changeant de style, il y a un effet de surprise rafraichissant comme la venue du printemps !!!
Quant au compteur, pas obligé de le regarder, tu n'as qu'à en faire un relevé mensuel, un peu comme le prélèvement des compteurs EDF ! Bon d'accord, ce que je dis là, ça casse tout au niveau de la poésie, mais, ce n'est qu'un compteur et il faut le prendre tel un compteur, un objet qui a une fonction, une seule et pas plus. Rien de vraiment significatif de quoi que ce soit !!!
Vous êtes la grâce des handicapés moteurs. Leurs battements de cils et de coeur. Leur preneuse de sons. Leur permis de se glisser sans se heurter aux trottoirs qui les prennent de haut, aux piétons qui piétineraient bien vite, aux traversées de rues casse-cou et casse-pieds...
Merci de leur rendre Avignon et l'envers de ses décors, ville ouverte.
Oui, un partout dans la ville, les jardinières ont été plantées de ces échantillonnages de fleurs de saison, dans un assemblage sans prétention mais du plus bel effet.
Les platanes manifestent - mais leurs banderoles manquent encore d'envergure.
Un compteur pour compter les images et les émotions, les histoires et les moutons.
Pour moi c'est du 40 ! Mais je veux bien voir 40 coquelicots là, maintenant.
il faut parfois savoir remettre les compteurs à zéro pour un nouveau départ
Le Printemps de ville, même en bacs, est aussi joyeux et gracieux que celui de nos belles campagnes. Ton oeil et tes mots sont aussi vifs que l'air du matin en ce jour de beau temps. Bonne journée.
l'émergence de la vie est toujours timide, et toujours déterminée. Étranges branches néanmoins, sortes de piqués qui recherchaient davantage la hauteur à l'amplitude : suis curieux de voir ce platane en fleurs jaunes (?).
très vieux, d'énormes troncs, on les taille de façon rigoureuse tous les deux ou trois ans, (ceux de ma place à côté n'étaient plus que moignons), là il y a moignon plus les principales branches de l'année passée et les surgeons de cette année sont encore rares, timides d'où les quelques feuilles d'un vert si délicat qu'il l'est à peine. Ils sont en retard sur ceux de la place de l'horloge ou du tour des remparts.
Qu'est-ce que j'aime ces mooooooooutons, plus même besoin de m'en dessiner un ! ♥
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