Merci te dis pour cet accueil, ta sollicitude.
Comme tous ceux dont les yeux sur toi se sont posés, depuis qu'un tailleur de pierre t'a créé, un peu fruste, et d'autant plus humain, veux bien croire que ce geste est pour moi,
Te remercie dévotieusement, dans l'amour de mes mère et soeurs.
Oui mais, tu le sais bien, par toi ne suis pas concernée, l'ai constaté il y a longtemps.
(Si tu voulais le leur dire. Qu'elles ne me nient pas à ma mort.)
J'aime ce que les hommes sur toi ont écrit, les musiques qu'ils t'ont dédiées, et leurs efforts pour te montrer.
Oui mais, paumée je suis, bien profondément, bien habituellement, mais ne daigne me dédire, tu sais bien que ce serait honteux.
Me réfugie auprès des vieux sages, dans leur sourire malicieux, leur bénévolence, dans leur science, et leur forte gentillesse.
Même si celui-ci, le familier, sur mes chemins, a je le crains un penchant un peu trop fort pour les bienfaits de la vigne. Tant qu'il est solidement maintenu.
Je l'aime quand il se tient en équilibre. Silène assagi. Avant que ne sombre sa gaieté intelligente.
Et tous ceux qui suivirent leur démon après Socrate.
N'importe quoi, lundi en fin de matinée, dans un trou de temps, puisqu'il était trop tard pour attaquer mon petit Everest de repassage, et que doutais de m'y mettre dans l'après-midi : grande envie d'une sieste, et tester le Kobo commandé un jour de non-lucidité et reçu le matin.
Comme n'ai pas compris comment charger sur ledit Kobo des eBooks hors Fnac, comme était énervée et sans patience, l'ai mis dans un petit sac et m'en suis allée dans la ville.
Vérifiant chez mon banquier que j'avais été très sage, ce dont j'aurais dû m'abstenir (de vérifier), parce qu'après avoir salué la bonne châtaigne que je trouvais sympathique (alors que j'ai horreur de ça) je suis remontée vers la Fnac, ai appris que je pouvais télécharger ce que je voulais, et comme personne n'était disponible pour me dire comment, ai décidé que me débrouillerai, et puis ai cédé, en mineur, bas de gamme, ou presque à une tentation repoussée depuis longtemps et qui était sous mes yeux, rendant encore plus inutile cette seconde liseuse (je sais, on ne doit pas appeler ça comme ça, m'en moque).
Suis repartie guillerette avec mes petits trésors,
ai traversé le marché de Noël par le centre, là où n'y a pas de tentation pour moi,
ai juste fait un crochet pour voir ce à quoi je dois résister chez Isoline Fontanille, parié (sans enjeu) avec le vendeur que je me tiendrai parole, et suis rentrée.
Etais traqueuse, ai rangé les « choses », ai remis à plus tard la découverte et mise en service. Enfin, presque..
15 commentaires:
Cyber-dame qui parlait aux pierres, bonsoir !
Belle journée !
Ces vieilles pierres garderont à coup sûr souvenirs dans leurs veines vieillies de vos passages fréquents et de vos visites affectueuses. Et cela, au-delà des actuelles heures de fréquentation.
Tu es bien loin d'être paumée !!
Je cherche sur google ce qu'est un Kobo et découvre qu'il en en vente depuis... lundi !
munti
Ce sont les pierres avignonnaises qui vont te remercier, rares doivent être les passants qui leur adressent leur prière et leur considération. Pas encore cherché sur google, Kobo m'est totalment étranger....
Ton Everest de repassage
l'attaquer par la face Sud ou par la Nord.
Le plus court chemin sera le mieux
Repasser
mais c'est faire un détour
par le marché de Noël
prendre l'obstacle par ruse
à revers.
parmi les santons malheureusement absents des crèches de Noël :
- le cueilleur de champignons (atomiques ?)
- l'enfant battu d'une femme violée
- le sdf
- le spéculateur en boursicotages
- le gendarme mobilhome-sweet-homme
- l'étranger en trop
- l'industriel délocalisant
- l'électeur du FN
- la prof s'immolant par le feu
- le sous-préfet chez Auchan...
ah! ces santons de la modernité!!
les marchands du temple ne manqueront pas d'y penser!
je découvre aussi ce qu'est le kobo
dans les liseuses privilégiez Odysseis de Brooken (le petut frère de mon cybook ou le Kindl) mais pas Kobo - et comme 'étais malade n'ai pas pu le ramener pour arriver à comprendre comment faire, ni surtout aller chez SFR pour ma liseuse (c'est ça la sottise) infiniment moins chère que l'iPad mais pas mal du tout.
En attendant entre elle et mon vieux cybook le kobo est non seulement un mauvais choix mais une dépense inutile... tant pis.
Fait les 5/6ème environ du repassage - juste ce qui était sur la photo plus deux chandails
Serai guère sur internet aujourd'hui
Tu es en bonne route pour l'Everest.
Le kobo
pas si beau
rien ne vaut un bon vieux livre!
Votre sculpture (première photo) m'a fait penser à l'une d'elles que l'on voit dans le film "Tous au Larzac" : un mouton amoureusement intégré dans une pierre de la bergerie construite de toutes pièces par les volontaires sur le site convoité par l'armée.
Une autre pierre comporte le signe de la paix (celle qui a gagné).
A l'époque pas de "Kobo", mais des Robocops pas très bien équipés !
Liseuse ??? suis -je antique ???? vois une douce couverture de livre en agneau patiné et pire en parle dans un grand magasin -libraire - article de bureau .....grands yeux étonnés de la jeune vendeuse nous n'avons pas cet article
Cela existe - il encore????
Tant de repassage...faut le fer !
Ai renoncé à photographier la tête de Silène (?) entre ses fils, mais heureusement tu l'as fait pour moi. J'ai renoncé depuis longtemps au repassage, et je me suis faite à l'idée d'avoir toujours l'air de sortir de la gueule d'une vache, expression qui n'est pas de moi, mais que je reprends à mon compte.
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